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samedi 14 décembre 2024

les journées passent


J'ouvre un oeil, jette un regard dehors, il a neigé, cette nuit pendant que je dormais. C'est pas ça qui va me donner envie de sortir, il fait froid, gris, mon énergie est ramollie. Je finirai ma petite Sophie scarf ce matin, pour pouvoir sortir le cou au chaud. Oui, j'ai lu le ELLE chez ma coiffeuse, en attendant que le soin offert par mes collègues lors du pot de mon départ à la retraite, fasse effet. Maintenant j'ai les cheveux lisses, collés à mon crâne, bien brillant et tout plat. Curieux, cela me donne l'impression qu'ils sont toujours sales, moi qui d'habitude ai une chevelure assez débridée bien que manquant singulièrement de boucles. Là, pour quelques mois m'a promis la coiffeuse, j'aurai ces cheveux raides et pas sûr que cela me plaise. Mais j'aurai ma petite écharpe faite avec des restes de laine, toujours dans l'optique de trier, utiliser, jeter ce que je ne veux pas déménager. 

Utiliser justement. L'autre jour j'ai assemblé tous les échantillons de produits de beauté, certains trainant dans mon armoire depuis des années. Je prends un petit flacon de l'Occitane, crème au karité, et je m'en tartine les jambes, puis les bras, dieu que ça colle me dis-je. Cette crème s'étale mal, elle sèche vite et colle vraiment, je prends mes lunettes, et lis, juste à côté de crème... douche. Voilà, plus qu'à me relaver pour rincer le tout et trouver, en lisant avant, un autre échantillon plus adapté. 

Les examens pour mon père se succèdent à grande vitesse, lundi il devrait être hospitalisé, impossible pour l'instant de savoir où a débuté ce foutu cancer, et tous le monde est stupéfait, médecin, famille, amis. Rien ne pouvait indiquer qu'il était malade, lui même cherche si, rétrospectivement, des signes d'alerte ont été émis, mis à part sa grande fatigue que nous pensions être simplement la marque d'un grand âge. Il accuse le coup, garde son calme, ne se résigne pas. Et une fois de plus il nous fait croire à son immortalité comme à chaque fois qu'il lui arrive un pépin qu'il surmonte en apparence, tranquillement. 

Noël est un peu flou, nous irons en Alsace, croisant les doigts pour que mes parents puissent nous rejoindre. Sinon, évidemment, les fêtes seront moins folles.

dimanche 17 novembre 2024

Paupières magiques

S'il y a bien quelque chose que je n'ai quasiment jamais fait, c'est de me mettre du fard à paupière. Par crainte que cela me donne l'air d'un clown.
"Mais !! " m'étais-je dit, lorsque je serai à la retraite, je ferai l'essai. Pas grave si cela ne me plait pas, si je me sens mal à l'aise, puisque je pourrai à tout moment l'enlever.
J'avais vu quelques femmes de mon âge, les paupières tombantes, les rides autour des yeux, et l'oeil charbonneux. J'avais trouvé qu'elles avaient de l'allure.
Alors, j'ai commencé à faire des essais. Légèrement, avec un vieux fard que j'avais dû m'acheter à l'occasion d'un évènement quelconque, mais sans doute sans avoir confirmé l'essai, puisque la petite pastille semblait comme neuve. Pas mal m'a dit JP.


La poudre étant un peu compliqué à appliquer, j'ai eu envie de tester un crayon, et passant devant un magasin de maquillage pas cher, j'ai acheter un "eyeshadow stick" marron glacé. Le lendemain, juste avant d'aller faire le marché, je me suis maquillée, et hop je suis partie.

Au retour, JP ma dit, c'est marrant, tu t'es maquillée en rouge ? Bah non ?!?


Ben si, mes deux paupières sont lumineusement rouge. Le fard vire de marron au rouge. Ce n'est pas moche, c'est original pour quelqu'un qui ne s'était jamais maquillé hormis un peu de mascara et du fond de teint ou de la terre de soleil au plus fort de l'hiver. Nul trace sur internet de clientes s'offusquant de cette diablerie. Je vais simplement noter dans ma tête que ce fard marron glacé est en réalité couleur brique.

Et hier soir, partant chez des amis manger notre première raclette, je me suis sagement rabattue sur mon fard en poudre, fidèle toute la soirée à sa couleur d'origine.

mercredi 13 novembre 2024

Du bleu


J'ai un jean bleu, très bleu, si bleu que je ne le mets quasiment jamais, hormis les jours où celui à la teinture parfaite est au lavage, soit à vrai dire rarement, puisque aussitôt lavé aussitôt séché grâce à mon idée de génie d'utiliser un ventilateur dans la buanderie.
Mais voilà, ce jean presque neuf, me serait très utile en ce moment en raison de mes variations de poids généreuses. Alors je l'enfile par dépit, et passe ma journée en bleu sombre sans plaisir. Et dès que l'autre jean est sec, hop hop hop, je remise le bleu sur son portant et revêts avec joie le plus clair, plus conforme à mon idée d'un jean à la couleur authentique.

Depuis mes 16 ans, j'ai essentiellement porté des jeans. Les premiers de marque Levis, puisqu'il n'en existait pas d'autre. Et puis j'ai eu plein d'autres marques, certaines abandonnaient brutalement mon modèle chéri, d'autres disparaissaient du jour au lendemain de la surface de la terre, quelques-unes aux tissus si fragile qu'il ne tenait pas la saison. Au début les jeans étaient bruts, réellement bruts et petit à petit, au fur et à mesure des lavages, prenaient la couleur de l'authentique imaginaire véhiculée par les films venus d'Amérique que nous vénérions. Puis sont apparus les jeans déjà délavés, les déchirés, les colorés. Les bruts étant assez long à se décolorer, j'ai adopté ceux qui étaient déjà un peu décolorés, jamais déchirés ni ceux semblant avoir passé une nuit dans une bassine d'eau de javel.

Il y a quelques mois je me suis laissée tenter par un jean brut, j'allais me disais-je, le voir se décolorer comme jadis. Un premier lavage n'a pas changé d'un iota la couleur, normal. Un deuxième, un troisième, un dixième non plus. Une rapide recherche sur internet, me conseille de le faire tremper dans une bassine d'eau brûlante et de bicarbonate une bonne demie-heure. Nada, le jean garde sa couleur sans nuance. Hier en faisant les courses, j'achète un décolorant pour tissu et fait tourner le programme 95°, mon jean esseulé et le produit brassé durant des heures, tout ça pour qu'il ressorte comme neuf, bleu marine impeccable. 
Je vais me faire une raison, ce jean est une arnaque, un faux, qui jamais ne vieillira, et que je garderai pour les jours où je n'en aurais pas d'autres de mettable. 

Peut être faudrait-il que je me tourne à nouveau vers mes premières amours, en choisissant la marque d'origine. 

vendredi 13 janvier 2023

Gris


Le 20 février 2020 je suis allée chez mon coiffeur, couleur-coupe-brushing, 74 euros et...

arrive le 17 mars, avant-veille de mon rendez-vous avec Sophie ma coiffeuse, le confinement.

Quinze jours nous dit-on, plus d'un mois nous disent les réseaux sociaux et les italiens qui eux y sont plongés depuis un moment. Arghhh, mais je vais avoir des racines, je suis blonde certes, mais grise en dessous, et il n'est pas prévu de laisser cela visible avant ma retraite. Les jours passent, les cheveux doucement poussent. Il me reste une petite bombe qui colore le cheveux si jamais je tarde à aller chez le coiffeur, et lorsque nous avons une réunion Zoom au boulot, c'est parfait.
Un mois et j'ai un centimètre et demi de racines, deux mois et me voilà avec trois centimètres, trois mois, il devient difficile de couvrir les cinq centimètres gris argent. Mais dans le même temps, la couleur perd de sa force, le blond se délave, le soleil généreux de ce printemps éclairci aussi le gris et lentement les deux couleurs se fondent délicatement. 

Nous sommes libérés, masqués mais cheveux au vent. JP fonce chez Sophie pour sa coupe, j'hésite, moi qui pensais que la toute première chose que je ferai serais d'aller retrouver mon blond lumineux. Les vacances d'été sont là, je regarde Samantdi sur Instagram qui photographie sa transformation de brune à presque blanche. Pourquoi pas ?

Dans le miroir que je scrute minutieusement, ce dégradé du gris perle au blond triste ne me dérange pas, je ressors de mes rendez-vous chez le coiffeur avec deux, trois centimètres blonds en moins, je suis de plus en plus grise, et mes collègues m'encouragent. 
Il faudra un an pour que je sois absolument naturelle.

Hier, descendant les escaliers pour rejoindre une de mes nouvelles locataires, croisant ma chevelure dans une vitre sombre, je me suis dit que vraiment oui, pas un instant je ne regrettais mes cheveux blonds et les économies faites depuis presque deux ans.

vendredi 6 janvier 2023

Dormir


Le huit avril de cette année j'ai reçu en cadeau de la part de JP, une Apple Watch qui ne m'a quasiment plus quittée depuis ce jour là.
Quasiment, parce qu'étant de marque Apple, la batterie se vide très vite et qu'il me faut donc chaque matin la recharger, et aussi parce qu'une fois j'ai oublié le chargeur en Alsace et que le temps que j'en achète un nouveau, j'étais nue au moins trois jours.

Le 28 novembre il y a eu une mise à jour qui a permis d'ajouter le suivi très détaillé du sommeil. Avant je savais quand je me couchais, mes réveils nocturnes et mon réveil matinal. Mais rien de mon sommeil lui même. Depuis cette nuit là je sais. Je suis en sommeil profond environ une heure, quelque soit la durée de ma nuit, et je rêve en moyenne une heure et demie. Le reste c'est un sommeil lent et de brefs réveils, sauf les fois où j'ai une insomnie.

Je dors en moyenne six heures et demie et c'est bien plus que je ne pensais. J'adore cette application, d'un seul coup elle m'a rassurée, je dormais, moi qui pensais être réveillée la moitié de la nuit, et je comprends mieux pourquoi je ne suis pas fatiguée. Bien sûr je m'écroule à dix heures chaque soir, et je file au lit ravie de retrouver ma couette, mais lorsque je me réveille la nuit, hormis les vraies insomnies d'une heure ou deux, je sais que je replonge très vite dans mes rêves et cela ne me travaille plus. 



Sept heures trente de sommeil, cette nuit était parfaite !

lundi 8 juin 2020

Racines


Le vingt février était dernière fois où je suis allée chez le coiffeur. Le rendez-vous suivant a été annulé en raison du confinement.
Sur le moment cela m'a ennuyée, je n'aime pas avoir de racines, non que je cache aux autres que je me teigne les cheveux, mais je trouve que cela donne vite un air négligé.
Je suis restée tout de même la majorité du temps chez moi, travaillant à la maison, sagement, et ne sortant que pour les courses hebdomadaires.
Mes cheveux ont poussé, et lorsqu'il a été question de revenir parcimonieusement au bureau, les coiffeurs toujours fermés, j'ai cherché une solution éphémère. J'ai donc testé une teinture qui s'estompe au bout de cinq à neuf shampooings. La première fois a plutôt été une réussite, fondant joliment le gris de mes racines avec le blond de la teinture d'origine. La seconde fois, mes cheveux ont viré légèrement à l'orange.
Je croisais ma tête reflétée par les miroirs, j'aimais encore moins cet orange que la démarcation grise que je suivais avec curiosité. Lorsqu'enfin ma bi-couleur est redevenue normale, j'ai sérieusement commencé à envisager de garder ma couleur grise.

J'en suis maintenant à presque cinq centimètres de gris, je ne sais toujours pas si je vais résister à l'envie de redevenir blonde...

mercredi 20 mars 2019

pratique

Non mais franchement, regarde ce truc ! Dis-je à JP entrain de se brosser les dents. C'est quand même n'importe quoi, un truc qui vaut une pété d'thunes, ils ont même pas été fichus de mettre une pompe comme sur celui que j'avais avant. J'en fout partout, j'en ai plein les doigts, c'est dingue qu'ils soient pas fichus de faire plus pratique.
Je lui montre le nouveau flacon de fond de teint, que je viens de m'acheter, après avoir passé un long moment avec une conseillère de chez Séphora.



Elle avait sorti les flacons testeurs qui EUX avaient une pompe, avait testé sur mon cou le beige rosé, le beige jaune le chépluquoi et encore un autre. Nous étions allées toutes les deux, moi bariolée et elle charmante et toute jeune, en vitrine, pour voir à la lumière réelle ce qui était le mieux pour camoufler le plus naturellement possible, ma peau humhum.
Apparemment c'était le BJ01-035W qui semblait me correspondre.
J'avais sorti mon portefeuille, réglé la somme délicieuse de trente huit euros et des brouettes grâce à la réduction de vingt cinq pour cent, embarqué le petit sac papier noir et blanc dans lequel la caissière avait glissé un échantillon de parfum inutile et j'étais rentrée contente d'avoir accompli cet achat annuel.
C'est lundi matin, quand j'ai décidé d'ouvrir mon flacon, que j'ai réalisé qu'il n'avait pas de pompe et que, sans doute un truc de fashionista, il faudrait qu'un an durant, je me coltine cette tige pas pratique du tout. Un an pas sûr, avec la perte de produit à chaque fois que j'ouvre ce flacon...
Tous les matins je peste, je fais des progrès dans l'utilisation de la tige, mais je peste.

Samedi, en début d'après-midi, puisque C. est venue passer le week-end pour profiter de la neige, nous allons toutes les deux faire les magasins. On s'arrête chez Séphora pour m'acheter ma crème de nuit vite fait bien fait. Passe une conseillère  "Puis-je vous aider ?" J'ai ma boite rouge et blanche dans la main, C. regarde le maquillage, et brusquement me revient ce truc du flacon pourri.
Oui j'ai une question lui dis-je au moment où elle se retourne, j'ai acheté ce fond de teint - nous sommes justement devant le stand où il est présenté - et je ne comprends pas comment on doit l'utiliser. Elle ne le connait pas me dit-elle, je lui explique que je me bats tous les matins avec cette tige - je mime - qui bave, une tige creuse.. Ma fille me regarde ahurie "creuse ?!?" mais...
La conseillère me regarde tout en ouvrant une boite neuve, sort le flacon et, devant moi, déclipse le bouchon, et fait apparaître une pompe parfaite !
Je suis stupéfaite ! Oh pas de chance me dis-je, j'ai acheté le seul flacon défectueux du lot, sans pompe.
Mais maman, comment ouvres-tu ton flacon ? Ben je le dévisse... et lentement dans ma tête, je comprends que tous les matins, je dévisse le bouchon, au lieu de le déclipser.
C. rit, une tige creuse maman, c'est forcément pour une pompe !


J'embrasserais presque la conseillère qui vient d'enchanter ce samedi !


lundi 9 octobre 2017

blanchisserie

J'aime m'occuper du linge, même si souvent la panière se remplit et m'effraie, lorsque je le fais, j'aime cela, du linge sale jeté en vrac à celui plié parfaitement sur la commode attendant d'être rangé.
Tout au long de la semaine je trie, prépare des tas. Le tas des couleurs, celui du blanc, enfin, mes sous vêtements. Je repère les taches et s'il le faut mets un détachant préventif. Je choisi ma lessive. Il y en a une qui a une odeur de savon de Marseille, une autre à l'aloe vera, une utilisée, rarement, pour la laine. Souvent je joins dans le tambour une lingette antiredéposition. Il faudrait d'ailleurs que je me penche sur cet espèce de miracle qu'est ce petit truc qui sort tout coloré alors que les parties blanches de certains vêtements sont restées immaculées. Je ne compte plus le nombre de fois, avant, où je récupérais du linge déteint rosâtre, verdâtre, grisâtre, moche.
C'est le suspendre qui me déplait le plus dans le processus, mais je fais cela avec attention, pour que le linge ne soit pas trop fripé, pas de manches de chemise en vrac qui sèchera mal, aérer pour que le linge sente bon.
Une fois sec je le pose délicatement dans la panière, je mets la panière en hauteur, difficile d'accès pour Chamade qui n'aime rien moins que d'y aller pisser.
Puis vient le week end.
Je sors ma grande table à repasser, ma centrale vapeur, installe tout face à la fenêtre, j'allume la radio sur France Culture, et je commence. Je repasse au fur et à mesure, là je ne trie pas. Sinon je sais que je choisirai d'abord les trucs faciles et à la fin je n'aurai plus que les chemises et les vêtements un peu compliqués. Je repasse tout ! Gants de toilettes, draps, serviettes, slips, tee shirts, etc.
Certains vêtements sont directement mis sur cintre, d'autres pliés, je fais des tas sur ma commode, je repasse en général une bonne heure.
Et lorsque la panière est vide, que tout est repassé sans plis, que les tee shirts ont retrouvé leur forme initiale sans couture qui tourne, j'ai le sentiment d'un beau travail accompli et souvent, grâce à la radio, je me suis un peu cultivée.
Il n'y a plus qu'à ranger, les piles sur les piles, les cintres avec les cintres, les tiroirs qui sentent bon.
Je replie la table à repasser, range le fer, éteint la radio, une bonne chose de faite !

mercredi 1 mars 2017

Soirée au bar

Hou là, déjà le mois de mars ! Janvier a passé sans que je le voie, Février m'a remis un peu en selle, les jours s'allongeant de plus en plus, ce mois de Mars devrait être parfait.
Je me suis remise, enfin, au yoga. Un peu chaque matin, ce qui évidemment prend du temps, temps pris à mon blog que j'abandonne à nouveau. Mais je prépare mon printemps et cela me fait du bien.

Je suis, depuis ma fameuse séance d'Access Bars dont je n'ai pas parlé ici tant il me semblait que cela n'avait eu aucun effet, je suis donc extrêmement décontractée en faisant mes états des lieux. Cela avait pris une telle ampleur, l'angoisse précédant ceux ci, que je n'en dormais plus. Et puis, un soir alors que finissait ma séance mensuelle de shiatsu, Lydia m'a proposé de me faire une séance d'Acces Bars la semaine suivante.
Bah pourquoi pas me suis-je dit, sans savoir du tout à quoi cela pouvait bien correspondre.
Alors, comment décrire ce truc... je me suis allongée, bien emmitouflée dans une couverture en polaire, et n'ai plus bougé pendant une heure et demi. Lydia posait ses doigts sur mon crâne qu'elle déplaçait au bout de cinq ou dix minutes. C'est tout. Voilà, rien à dire de plus.
En sortant je n'avais pas eu de révélation, le lendemain non plus, le surlendemain non plus. Mais petit à petit j'ai réalisé que j'avais repris le yoga, que les états des lieux n'étaient plus source d'angoisse profonde, que je me sentais plus légère. JP lui aussi passé entre les mains de Lydia, s'était remis à la sculpture.
Je reste dubitative et pourtant, même avec la plus mauvaise volonté, je constate que je vais nettement mieux.
Il faudrait, me dis-je,  que je tente une nouvelle séance.

Allez zou, je file à côté, c'est l'heure du yoga.




lundi 28 novembre 2016

bouquet

Je ne dors plus très bien, je dors d'ailleurs de moins en moins bien. Je me réveille sans arrêt, longtemps, parfois je replonge dans un mauvais sommeil, juste avant qu'il soit l'heure de se lever.
Chamade est bien contente d'avoir des gratouillis la nuit, je sais aussi ce qui se passe dans le monde grâce à twitter qui me permet de ne pas me tourner et retourner dans mon lit en attendant que le sommeil revienne faire un petit tour.
Samedi à quatre heures ma nuit était terminée, finie, kapout !
Merde quand même ! Un samedi !
Je me souviens de ces week end où je ronflais jusqu'à onze heures, où je râlais quand le père de JP appelait et nous réveillait un peu avant midi. Là ! quatre heures ! Ce n'était plus possible.

Il était temps que je fasse quelque chose, surtout que je commence à avoir une tête de très vieux truc lorsque je me regarde dans le miroir.
Je cherche sur internet, Valériane, Passiflore, Aubépine... J'ai un vague souvenir de valériane mal supportée, je n'en suis pas très sûre, mais je préfère voir avec ses deux copines. Le soir je teste. Deux gélules de passiflore au moment du repas, deux gélules juste avant de me coucher avec une d'aubépine.
Je fais des rêves agités, j'émerge de temps en temps pour replonger immédiatement dans un sommeil profond. Le matin je me réveille à sept heures moins le quart Youhou !! Grasse mat ! Et je me sens reposée et en forme.

Alors hier soir j'ai réitéré et ce matin, c'est la sonnerie du réveil qui m'a sortie de mes rêves.

Alléluia !!


jeudi 10 novembre 2016

futile

Ah ben tiens, une nuit blanche !

Rien à voir avec Donald. Sans doute trop de café et peut être aussi le boulot. Vivement que tout soit en place et que je sois à l'aise dans mon nouveau poste.

Mais du coup le petit défi du mois de novembre que je tente de réitérer est un peu plus fastidieux. Un billet par jour certes, mais l'inspiration s'évapore par manque de sommeil.

Alors parlons ongle mou !

J'avais ces derniers temps des ongles devenus mous, se délitant au point de ne plus avoir du tout de bordure blanche. Aucune idée de la raison de ce problème mais non seulement je ne pouvais plus mettre de vernis mais je craignais ne plus avoir d'ongle à certains doigts.
En bavardant avec une collègue aux ongles longs et durs (naturels) elle m'a conseillé un verni spécial durcissant les ongles de façon pérenne.

Le soir j'ai acheté l'élixir miraculeux :


J'ai bien écouté la dame, une fois par jour pendant au moins deux à trois semaines, enlever le vernis de la veille, et remettre le Nailrepairnatural consciencieusement, pas sur la lunule,  sur chaque ongle.

Je fais ça depuis un mois (mes ongles étaient pourris) et depuis un peu plus d'une semaine, j'ai des ongles, des vrais, durs et qui poussent sans se casser, non striés, jolis.

Ahhh pianoter, entendre le petit claquement de l'ongle sur la table en bois, petit plaisir retrouvé.

vendredi 8 avril 2016

J'ai rêvé New York

Nous étions montés tous les deux dans ce funiculaire, la montagne était rude, le soleil haut et rayonnant, les arbres accrochés aux pentes touffus et si verts. Par terre il y avait tant de fleurs, nous étions en vacances ?

Il m'a dit en sortant, viens si l'on se dépêche on pourra aller jusqu'à New York et l'on a couru en riant le long d'une route ombragée.
Soudain nous y étions ! Les gratte-ciel se découpant sur le bleu azuréen, le bruit, la foule, New York magique. J'étais époustouflée et rien n'aurait pu effacer l'immense bonheur de cet instant enchanté.

Nous sommes entrés dans un boui-boui, une table en formica, lumière un peu cracra, on a dégusté un seau de nuggets au poulet. Les doigts gras, on rigolait de ce moment volé au temps.

Il nous reste encore un quart d'heure a t'il dit et on s'est levé d'un coup, posant notre seau pas tout à fait vide sur un plateau. En sortant la serveuse nous a souri et a dit aux autres clients "French are so charming !" On a ri et descendu en courant et se tenant la main vers le fleuve où déjà le soleil commençait à mourir.

Vite peut être pourra t'on encore trouver un dessert... le téléphone à sonné, je suis sortie de ce rêve émerveillée.

Quel beau cadeau d'anniversaire m'as tu offert mon cerveau adoré !

vendredi 11 mars 2016

permis d'attendre

Je me suis arrêtée en rentrant du bureau, au Monoprix, rayon maquillage. Je voulais un mascara brun, brun clair si possible, avec une brosse en silicone pour éviter les paquets. Il fallait absolument que je puisse recouvrir les racines gris perle de mes cheveux, ma décision n'étant toujours pas prise.

Miracle, je découvre un mascara spécial sourcil, existant en plusieurs nuances dont une très proche de ma couleur blond foncé. Hésitant entre plusieurs modèles, je cherche des yeux une conseillère. Etait ce bien un mascara ? Quel était la différence entre ce modèle et celui-ci ?
Très gentiment elle répond à mes questions, m'explique comment l'utiliser tout en fixant mes sourcils bruns sombres, moi qui tiens dans la main un mascara blond presque clair. Oui, bon, à vrai dire ce n'est pas vraiment pour mes sourcils, c'est pour cacher le temps d'aller chez le coiffeur ces racines si présentes, sourire.
Mais ! me dit-elle alors, une collègue m'a dit que l'Oréal vient de sortir un truc super, un spray qui recouvre super bien les cheveux blancs. Elle fonce, moi derrière, rayon coloration et là NOUVEAUTE ! PROMOTION ! CINQ NUANCES ! C'est pile-poil ce que je cherche depuis des années. Ni une ni deux je choisis la nuance blond foncé et ce matin, miracle, c'est magique, petits coups de spray pfft pfft pfft, plus du tout de racines, le cheveux ne cartonne pas comme avec le mascara et il est impossible de voir que j'ai une démarcation. C'EST MERVEILLEUX !

Alors, comme toujours, je répète, je n'ai aucun intérêt financier à vous vanter ce produit et peut être que ce soir mes cheveux seront tous tombés, que mon crâne sera couvert de pustules, mais là je suis tellement tellement contente que je ne peux pas garder cette découverte pour moi toute seule.



Cela fait longtemps que je n'ai pas été aussi stupéfiée par un produit de beauté et même si bien sûr il y a une tonne de merdouilles dans la composition, je m'en fiche, ma vie est transformée et tant que je ne saurai pas si je garde ou non mes cheveux gris, ce produit ne me quittera plus !

lundi 6 mai 2013

Poudre aux yeux

Songeuse, je contemple les petits tubes testeurs de fond de teint, essayant l'un après l'autre les textures, les couleurs, hésitant entre les différents bénéfices affichés. A la maison, le flacon de terracotta liquide, tête en bas, n'assurera plus qu'une petite semaine de maquillage, mais trop de choix me laisse indécise et je repars les mains vides.
Allez, j'ai encore toute une semaine et d'ici là grâce au soleil, un peu de poudre suffira peut être à me donner bonne mine.


Il me regardait intensément, couché sur le matelas à langer de fortune, fait de serviettes éponges trouvées dans la salle de bain de cette chambre où nous venions de passer la nuit. Je l'avais lavé, caressé, un peu massé avec une huile douce, un moment de tendresse avant les inévitables prises de sang, pesage, mesurage, palpations de toutes sortes. Nous étions arrivés la veille au soir, et si tout allait bien nous repartirions tout à l'heure en Haute Savoie, si tout allait bien...
L'angoisse me tenaillait le ventre, le jour n'était pas encore levé, l'hôtel était silencieux et sous la lumière crue de l'ampoule, son teint était blafard, mauvaise augure.
Mais il était l'heure, d'une main le sac de voyage, l'autre tenant fort le porte bébé je refermai doucement la porte de la chambre.
Dix minutes de marche rapide pour arriver au CHU du Kremlin, l'air vif, les trottoirs encore vides, en arrivant sur la place de la mairie, sous un réverbère, je regardais son visage si pâle, ils le garderont c'est sûr !
Alors, malgré le temps qui presse, je m'arrête, fouille dans mon sac, sort le petit boîtier de terracotta, caresse du pinceau son visage qui aussitôt prend des couleurs.
En arrivant dans le service, elles s’extasieront toutes sur ces bonnes joues ensoleillées par le soleil de Haute Savoie.
Le soir nous quitterons Paris.

dimanche 24 février 2013

Des racines

Ah mais c'est vraiment magique ça, vous avez trouvé l'idée où ? me dit Anaïs en soulevant quelques mèches de ma chevelure.
Ben dans ma tête tout simplement, et c'est vrai que je suis assez fière de ma trouvaille.

Mes cheveux poussent à folle allure, et bien que d'apparence je sois châtain clair, en vrai je suis maintenant absolument et irrémédiablement grise. La première semaine qui suit ma visite chez le coiffeur tout va bien, puis rapidement une raie lumineuse apparaît pour devenir dès la deuxième semaine une autoroute argentée. 
A début je ruse, en zigzaguant le sommet de mon crâne, puis je passe au shampoing quotidien pour que mes cheveux légers ne se mettent pas en rideaux plats, laissant aux racines le plaisir de s'étaler encore plus indélicatement. Las, plus rien ne peut travestir leur course irrésistible, il FAUT que j'aille chez le coiffeur !

Oui plus rien... Sauf, et c'est là mon idée de génie...


Un bête mascara !

 Oui, tout simplement. Il suffit de trouver un mascara se rapprochant le plus de la couleur des cheveux, (c'est sûr que blond c'est plus délicat, mais les racines sont moins visibles non ?).

Du coup je peux presque espacer mes rencontres avec Anaïs de 15 jours.

Note : Il y a déjà longtemps, je vous avais conseillé un truc de chez Schwartzkopf, mais impossible de le trouver depuis quelques années déjà. C'est pourquoi je suis si contente d'avoir enfin trouvé de quoi palier ce manque.

dimanche 10 février 2013

Fée du logis

Vous vous souvenez de ce billet où je m'extasiais devant un produit parfait pour nettoyer l'inox ?
Bien sûr que non, mais je m'en fiche, ce produit a disparu !

J'ai râlé,beaucoup (la chose que je fais parait-il le mieux), cherché partout où je pourrais encore le retrouver, pleuré toutes les larmes de mon corps, tenté mille et un truc réputés magiques et puis m'en suis faite une raison.

Jusqu'au jour où...

Je suis tombée sur ça

Le flacon fait 10 centimètres 50 millilitres (3.95 euros), tout petit, tout léger dans le caddy, et il suffit de le mélanger à 500 millilitres d'eau pour avoir un truc du tonnerre de dieu. En plus ça sent bon !

Voilà je vous laisse, j'ai ménage !

mardi 28 juin 2011

Travaux

Ce grand beau temps ensoleillé appelle les robes légères. Qui dit robe légère, dit pieds à l'air et donc... ongles vernis.
Hier soir, pour gagner du temps, j'ai décidé d'enlever vite fait, le vernis couleur chamois, qui ornait mes ongles des pieds depuis vendredi matin. Un petit coup de dissolvant et demain hop hop je pose du vernis gris souris me suis-je dit.
Oui ! Hop hop ! Comme quoi l'optimisme qui me guide n'est pas encore mort.
Coton, dissolvant, et... Merde !
Il me semblait avoir mis une sous couche de transparent, afin d'éviter la galère habituelle, mais soit je l'ai oubliée, soit celle mise quelques temps avant avait fini par se déliter totalement, résultat, j'ai bataillé de longues minutes avant de réussir à en enlever 95 %. Et pour ce qui est des 5% restants, armée de lime et coupe-ongles, j'ai passé une bonne heure pour les occire. Traquant le moindre petit point sombre caché dans les coins je me suis jurée de ne plus sauter la case vernis incolore, tout comme celle du ponçage (meulage) des ongles pour éviter que le vernis s'incruste. J'ai terminé enfin, en les massant délicatement à l'aide d'un soin argan-fleur d'oranger que G. m'avait offert à Noël.

Tout à l'heure, après la douche, je reposerai du vernis, mais je suis en train de me tâter... gris souris ou rose pâle ?

samedi 30 octobre 2010

Triage

Inutile de me trimballer le matériel transporté jour après jour en prévision d'états des lieux potentiels. J'allège donc mon sac de :

- les clefs des gaines techniques de l'immeuble visité hier
- les gants en latex prévus en cas de sanitaire vraiment vraiment sale
- le paquet de lingettes qui évite aux locataires sortant  de voir noté traces diverses et variées sur les portes et encadrements fenêtres
- la poignée solitaire qui ouvre les autres gaines techniques non pourvues de serrure
- le plan de la ville et ses environs qui me rassure plus qu'autre chose
- la petite lampe de poche qui éclaire dans le noir les compteurs à relever
- mes tourne-vis sont déjà posés dans la boîte à outils, ceux-ci ne me servent que pour un immeuble et cette semaine je n'y suis pas allée.

C'est le moment je crois, de passer au sac d'hiver !

mercredi 27 octobre 2010

Habits du jour !

En montant les escaliers je cherchais encore la photo du jour. Pas eu le temps vraiment de m'arrêter au bon moment alors que la lumière rasait le Salève, réveillant les ors des feuillages. Pas pu stopper au milieu du carrefour, alors qu'une petite fille riait de bonheur, dos à dos avec sa grand'mère, chacune poussant l'autre, jouant à se déstabiliser sur le trottoir juste en face. Aurais-je réussi à immortaliser la vie qui irradiait de ce jeux complice ?

Je pouvais photographier à nouveau mon sac, détaillant ce qui s'y trouve maintenant. Ayant découvert  de façon tout à fait fortuite que le billet le plus lu depuis qu'existent des stats sur Blogger, était celui- justement (mais pourquoi pourquoi pourquoi ???).

Voyons voir, si tout simplement je me déshabillais et posait par terre le tas de ce qui m'a fait aujourd'hui avant de revêtir ma douce serpillère hivernale.

- Mes escarpins mauves
- les chaussettes Dim
- Mon jean chéri
- les indispensables slip et soutien gorge blanc brodés
- Un pull tout doux bleu layette
- Une écharpe dont les tons bleus et verts m'enchantent, (emprunté à ma fille qui n'en a pas besoin sur sa petite île)
- Mes bagues, mon Iphone et puis bien sûr le sac, annexe de mon chez moi.

jeudi 21 octobre 2010

trente six fois

Trente six fois, j'ai compté ce matin, trente six fois, et pour chaque œil, je passe la brosse de mon mascara sur mes cils. Franchement, ce n'est pas évident lorsque l'on voit le résultat.
Non que cela soit moche, mais on pourrait s'attendre à plus de matière non ?
Pourtant, et c'est le paradoxe, il me semble que j'aurais du mal à en réduire le nombre.