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mercredi 18 juin 2025

Netvibes

Depuis des années, sans doute rapidement après avoir ouvert mon blog, j'avais un agrégateur de flux RSS que j'avais complété au fur et à mesure de mes découvertes. Ces derniers temps beaucoup étaient caducs, mais je les gardais au cas où ils se réveilleraient et peut être aussi un peu par nostalgie du temps flamboyant des blogs. Le matin j'y faisais un tour, lisais ceux mis à jour, survolais parfois, petite routine établie depuis presque vingt ans. 

Le 3 juin j'ouvre mon agrégateur, Netvibes, et découvre une page bleue sur laquelle Dassault système détaille en anglais des trucs dont je ne pige que couique. Je tente et retente d'accéder à mon espace, impossible. J'essaye de comprendre ce qui m'arrive, ai-je fait une boulette quelque part ? Mais rapidement je lis que Netvibes a été racheté par ce Dassault système qui m'a accueillie ce matin. Terminé, fini, effacé Netvibes, en une nuit, sans que le mail qui était supposé me prévenir me soit parvenu, tout est parti dans les limbes d'internet sans que je puisse récupérer ma liste chérie.

Depuis dès que je retrouve une adresse, souvent via des commentaires sur les blogs dont j'ai rapidement retrouvé l'adresse, je rapatrie une à une les adresses sur mon blog à moi qui pour l'instant, tant que Google ne me fait pas un coup de Trafalgar, est l'endroit le plus sûr.

Malgré tout, ce petit rituel du matin me manque, l'agrégateur était tout de même plus pratique que cette liste qui ne me dit pas qui a ou pas publié un nouveau billet. 

Je m'y fais par la force des choses, lentement, tristement.


mardi 17 janvier 2023

retrouvailles

 

par la fenêtre

Le 11 février cela fera seize ans que je blogue, plus ou moins, plus au début, moins ces dernières années. Je ne suis pas la seule, certains continuent vaille que vaille, d'autres nombreux ont totalement abandonné.

Mais en fin d'année dernière, une des toutes premières blogueuses que j'avais découverte et qui me faisait mourir de rire, a refait surface. Non pas qu'elle ait lâché totalement le net, elle postait quelques photos sur Instagram, les accompagnait de petits textes comme le font de plus en plus d'Instagrammeurs,  puis nous laissait des jours sans nouvelles. Or donc, la voilà qui écrit longuement des newsletters avec la même verve qu'avant, me faisant éclater de rire tout en abordant des sujets avec délicatesse et justesse. A chaque nouvelle publication je me réjouis avant de lire et je ne suis jamais déçue. 

De plus en plus fréquent et je ne sais pourquoi, Instagram supplante les blogs qui en deviennent obsolètes. TikTok prendra prochainement, si ce n'est déjà fait, la relève puis sera balayé par d'autres messageries instantanées. 

Je reste campée dans mes habitudes. J'aime écrire sur mon blog, poster parfois une photo qui me plait sur Instagram, faire défiler les Tweets pour être en première ligne des news et fake news, mais surtout m'évader avec bonheur en ouvrant un livre et m'y plonger sans limite.

lundi 16 janvier 2023

Refus d'obtempérer

 

huitres sur le chemin d'Alsace

Je me suis fait couler un bain, ai déposé un gros savon de Marseille dans le fond de la baignoire, cherché mon livre, mes lunettes, mon iPhone, une serviette, mon café au lait, JP dormait encore, et j'ai démarré mon dimanche avec délectation. 

Je ferai mon billet tout à l'heure pensé-je. Dehors il pleuvait à verse, ciel entièrement gris, triste à pleurer.

J'avais prévu de m'occuper de moi, gommage, épilation manucure. Un peu de raccommodage à la machine, pull et gants de JP.
Vers une heure nous avions déjeuné, Potimarron en tranches revenues dans du beurre et un jus de mandarine, filet de flétan poché, petit café, nous avons regardé un documentaire sur Jérémie Villet
Ensuite, je me suis attaquée à l'appartement, vrai grand ménage pour remettre les pendules à l'heure.
D'abord mon bureau, que j'ai poncé aux endroits qui avaient souffert, puis relustré le plateau. J'ai bien épousseté la bonnetière de haut en bas, puis la commode, déplacé une plante du couloir qui manque de lumière, testé la fabrication d'un produit pour les sanitaires. Une lessive suspendue, un petit express décaféiné, passer l'aspirateur, laver le sol, voilà, il était temps de me mettre à mon blog.

Et là... plus de connexion ! Impossible de me connecter, refus catégorique de MacBookAir de faire le travail, NIET !
Oh P*#%" que ça m'énerve ! Même en passant par l'iPhone, IMPOSSIBLE.

Je vais voir JP, je hais cet ordinateur évidemment, et à ce moment là Maman m'appelle. Je file dans la chambre pour discuter avec elle, laissant JP se dépatouiller avec mon enfoiré d'ordi.

Il lui faudra tant de temps pour trouver l'origine de ce refus d'obtempérer que la nuit sera tombée, le soleil apparu en milieu de journée, plus qu'un souvenir lointain. 

Nous terminerons la soirée en bavardant avec C. rentrant d'un repas prolongé, regarderons les photos de G. parti découvrir avec sa L. et des amis, Bordeaux. Savourerons Les saveurs du palais.

Tant pis, je n'écrirai rien aujourd'hui, demain est un autre jour.

lundi 2 janvier 2023

Buissonnière


Je ne travaille pas aujourd'hui, l'agence est fermée et je suis restée en Alsace encore un jour, loin du bruit des travaux de construction qui envahissent depuis quelques semaines notre environnement là bas en Haute Savoie.
Ici tout est calme, reposé, aucune clochette, mais les oiseaux qui se croient au printemps.

Je bois mon café avant de commencer à ranger et nettoyer. 
Hier nous avons défait le sapin, rangé la crèche, Chaque santon emballé dans un papier doux, les moutons avec les moutons, les canards avec les canards, les sangliers, les oies, les chats, les chiens et tous les personnages achetés année après année. J'ai toujours un pincement au coeur lorsque je fais cela.
Pendant ce temps, JP décrochait délicatement les boules de Noël, les déposait une à une sur la table du salon, avant de les ranger par couleur dans des boites transparentes et légères. Il avait mis des chants de Noël et j'essayais, de ma voix toujours éraillée par l'opération, de les accompagner. Il faudra que je m'attaque à cette voix, c'est trop pénible de ne plus pouvoir chanter comme avant.

Demain je reprends ma discipline établie l'année dernière. Plus d'alcool sauf si fête avec des amis, ne me servir qu'une fois à table, et chaque matin une bonne vingtaine de minutes d'exercices pour me remuscler. J'ai perdu tranquillement une dizaine de kilos depuis janvier dernier et je me sens bien mieux comme ça.

Et peut-être, peut-être, vais-je aussi revenir un peu plus sur ce blog.

dimanche 14 février 2021

anniversaires

 Le onze février deux mille sept, j'ai démarré ce blog en tremblant. Le ciel ne m'est pas tombé sur la tête, j'étais seule et n'ai fait aucune pub, un blog rien qu'à moi. 

Je suis restée tranquille jusqu'au seize février, et puis une certaine Miss Lulu que je suivais assidûment a laissé un commentaire, mon premier, qui m'a mis dans un émoi indescriptible. Lentement j'ai commencé à avoir des lecteurs, des commentaires aussi. Un jour j'ai même eu Maître Eolas qui a atterri ici, et les stats ce jour là ont explosé, ce qui là, m'a mis presque mal à l'aise. J'aimais cet antre discret et ne tenais pas du tout à ce qu'ici soit un lieu de crêpage de chignon.

J'écrivais régulièrement, presque quotidiennement, j'avais des lecteurs très fidèles, des commentaires réguliers, c'était le temps où les blogs régnaient sur le net, avant que Facebook, twitter et enfin Instagram ne prennent le relais.

Chaque matin je lisais des dizaines de blog, tous très productifs, tous intéressants, qui m'apportaient beaucoup dans mes questionnements. Sans doute lisais-je moins de livre.

Et puis nous nous sommes tous un peu éloignés. Certains ont carrément lâché l'affaire, d'autres restent fidèles et réguliers, tels Dr CaSo, Gilsoub, Valvita, Manou dans la forêt, Anne, Potomac... D'autres parfois réémergent, on espère et puis le billet reste esseulé et lentement retourne dans les limbes de ma liste de fils RSS. D'autres sont morts, leurs auteurs ayant quitté pour de bon la vie.

En janvier deux mille neuf, j'avais démarré un autre blog, sur lequel je n'ai écrit que quelques billets, un peu plus personnels. Il est toujours en ligne, je n'ai aucun lecteur, aucun commentaire, mais il est là, et je le laisse, tout à fait abandonné...

Souvent je me tance "Mais qu'est ce que tu attends pour reprendre vraiment ce blog ?" Pleine de bonne volonté je me mets une date butoir qui passe... J'écris dans ma tête, en pédalant sur mon vélo, en rêvant devant mon écran, j'efface et j'oublie.

Quatorze ans donc que ce blog existe et quarante ans aujourd'hui, que je vis avec JP !

jeudi 16 juillet 2020

des commentaires...

Je ne sais pourquoi certains blogs me sont fermés aux commentaires.
J'ai tout tenté, d'anonyme en signant, à compte google. Impossible par exemple de laisser un commentaire à Anne et sa nombreuse famille, tout comme pour Manou dans sa forêt. J'y arrive de temps en temps chez Cara, sans difficulté heureusement chez Calyste. Et bien qu'il me faille à chaque fois remplir tous les champs y compris le mot de passe que du coup j'ai enregistré sur un dossier pour ne plus avoir à le chercher, chez ma Dr CaSo chérie, et d'autres dont je respecte leur souhait de discrétion.

Chez moi, je viens de constater que je pouvais me passer (apparemment) de cocher le truc anti-spam qui me demande de choisir des photos pour pouvoir répondre à mes lecteurs.

Mais c'est frustrant, frustrant au possible.

Il fut un temps, au début de mes lectures bloguesques, où je laissais systématiquement un commentaire, pour dire parfois simplement, je suis passée, je t'ai lu. J'ai bien été tancée une ou deux fois parce que je m'étalais trop, et c'est pour cela que j'ai ouvert ce blog et réfréné mes commentaires, mais toujours je pouvais laisser une petite trace, et pourtant à l'époque je lisais des dizaines de blog chaque jour.

Je trouve cela d'autant plus rageant, que mon fil RSS est de moins en moins fourni en nouveaux billets. Alors sachez, que vous lis, très régulièrement, et vous réponds... en pensée 😏

vendredi 8 novembre 2019

photo n°8


14-08-2011

Madleine nous avait invités, toute un bande de blogueurs, à passer le week-end du 15 août dans sa maison dans le Cantal. Et Madleine aimait, aime toujours, les chats qui le lui rendaient bien.
Pour aller me perdre dans cette Auvergne magnifique, j'avais d'abord passé une longue heure coincée sur l'autoroute, puis roulé roulé jusqu'à la maison où tous le monde était déjà là.
Les tous premiers à m'accueillir, furent deux jeunes chatons, perchés sur un muret de pierre sèche, puis Madleine qui m'accompagna pour me présenter ceux que je ne connaissais que de lecture, sauf Sylvie que j'avais il me semble rencontrée à Paris quelques temps avant.
Nous avions passé un chouette week-end, à manger toutes sortes de délices que chacun avait apportés, à picoler, modérément, et à se promener, chanter, dormir.
C'était la première fois que je testai les boule quies, que Sylvie m'avait données pour m'avait-elle dit, supporter les ronflements des autres, et que depuis je n'oublie plus dès que je sais devoir dormir à plusieurs dans une chambre.
La région était splendide, verte, aux champs broutés par des vaches majestueuses aux longues cornes, nous étions loin des villes, des villages, et ces trois jours restent comme un moment parfait de rencontre.
De tous les blogueurs présents, il n'en reste plus beaucoup qui écrivent sur leur blog. La plupart laissent quelques mots sur twitter, envoient des photos sur Instagram, mais tenir un blog relève maintenant, d'un certain archaïsme.

lundi 7 octobre 2019

Le Village des secrets

Evidemment je l'avais commandé, dès que cela avait été annoncé possible, ce livre dont Sylvie nous avait, au fur et à mesure qu'elle écrivait, donné des nouvelles.

Il y avait ce père, inconnu, dont elle n'avait découvert que quelques petites bribes. Elle faisait partie d'une fratrie mais dans l'ombre et avait eu envie d'en connaitre plus sur ses origines. Cela avait débuté par une plongée dans les archives du Var, pour y retrouver les fils ténus de ses ancêtres.

Et c'est là qu'elle a rencontré Jules, a suivi le sillon creusé par sa vie, a rêvé d'une histoire qu'elle a lentement élaboré, travaillé, pour en faire un livre.

Ce livre a été envoyé à des éditeurs, accepté par City éditions, et enfin, publié le deux octobre deux mille dix neuf.

J'aime beaucoup Sylvie, son blog maintenant fermé, était un de ceux que je lisais avec ferveur, un de ceux qui m'ont mis le pied à l'étrier. Nous nous sommes rencontrées il y a quelques années, d'abord à Paris, puis en Auvergne lors d'un week end de blogueurs. Je me réjouissais de lire son livre, mais j'avais très très peur qu'il me déçoive. Rien de pire que de devoir écrire un avis sur un livre offert ou écrit par un ami, si on ne l'a pas aimé.


Quand je l'ai reçu, j'avais trois autres livres en attente. Le soir, juste pour avoir un petit aperçu me suis-je dit, je me suis installée sur mon transat, au soleil sur le balcon, un verre d'eau pétillante sur la table basse, et j'ai lu les premières pages.

Immédiatement j'ai été happée par l'histoire, immédiatement ! Et je ne l'ai plus lâchée jusqu'à la fin.

Dire que je suis admirative est en deçà de ce que j'éprouve et je vous conjure d'aller sur le champs acheter son livre, pour qu'elle continue encore et encore à nous enchanter par l'écriture.



mercredi 3 juillet 2019

Un coeur qui bat

Une petite fille de sept ans, là bas, à Lausanne, vient tout juste d'avoir un coeur pour remplacer le sien qui, si malade, ne fonctionnait plus. C'est la petite fille d'une de mes copines de blog, et depuis samedi dernier, je croise les doigts si fort qu'ils en sont blancs.
J'aimerais que ces longues semaines d'angoisse pour cette famille soient passées, qu'ils ne puissent plus que penser à ce qu'ils vont faire demain, ou dans quinze jours.

Parce qu'il y a l'attente si longue, l'angoisse que cela soit trop tard lorsqu'enfin un donneur sera trouvé, et puis, une fois que le grand jour arrive, il y a l'effroyable peur que son enfant ne passe pas le cap.
Il y a des greffes qui se passent sans grand problème, heureusement ! J'en ai vu quelques-unes, et je souhaite du fond coeur que cette fois-ci aussi, tout se passe merveilleusement bien.

Mon greffé à moi, mon G. chéri, vient d'emménager avec son adorable compagne, là bas, à Rennes. Dire que je ne tremble plus n'est pas tout à fait exact, mais quelle mère ne tremble pas pour ses enfants ? La greffe est loin et pourtant encore si proche, le moindre petit accroc réveille des angoisses terribles que je m'empresse d'effacer pour ne pas peser sur sa vie.

Il vie, tout à fait normalement, il aime, il bosse, il voyage, fait des projets, grâce à des parents qui ont fait ce don impossible à imaginer, il nous enchante à chaque instant.

C'est tout ce que je souhaite à toi A. et à ta fille C.

mardi 19 février 2019

la vie lentement

Je me réveille un peu après quatre heures, en plein rêve-cauchemar, sans raison, comme hier, comme avant-hier, si tôt, trop tôt. Somnolant jusqu'à cinq heures trente, je me lève, m'étire, fais ma petite séance de yoga. La lune totalement ronde et blanche inonde le parking alors qu'une voiture lentement sort de sa place. En face les fenêtres de l'immeuble sont encore noires, pas de bruit.
Je chauffe le lait dans le gros mug Paris, puis fait couler deux doses de café avant de m'installer devant mon écran.
Il m'arrive encore d'entendre ses pas discrets. Ce soir à dix sept heures quinze cela fera déjà trois semaines qu'elle a quitté ce monde. Où se balade t-elle maintenant ?
Il me reste une tristesse lancinante, qui par moment s'envole pour revenir se poser légèrement sur mon épaule et s'envole à nouveau.



J'ai nettoyé la chambre qui accueillera G. et son amoureuse vendredi. Les plantes qui hibernent sur le bureau, près de la fenêtre sont arrosées, dépoussiérées. Les paniers sur lesquels Chamade aimait se dorer au soleil, aspirés, les sacs remplis de vêtements enfin apportés au secours populaire. Il reste encore celui bourré de livres qu'il me faut vider dans les différentes petites bibliothèques de rue.
On se réjouit tant de rencontrer cette petite L. qui a séduit G., on espère qu'elle se sentira bien ici, chez elle, libre et détendue.

le 11 février, je fêtais les douze ans de mon blog...

dimanche 24 juin 2018

Une magicienne !

DDC, autrement dit Dieu des Chats, qui est bien plus qu'une "copine de blog", est venue faire un tour chez moi, et lisant un de mes billets ou je racontais la perte d'un billet après avoir fait je ne sais quelle connerie, s'est proposée de me le retrouver.

Pas le temps de dire ouf, qu'elle m'envoyait le lien du billet caché dans les limbes d'internet.

Je suis ébahie. Ainsi, lorsque l'on écrit un truc sur internet, même si on l'efface (par inadvertance ou non), il reste là, tapi, bien caché mais là quand même.
C'est fantastique ! mais ça fait peur un peu quand même...

Et donc médamez'émessieurs, voici le billet ressuscité...

mardi 5 juin 2018

Zutre et flutre

L'autre jour, voulant rectifier un mot d'un billet déjà ancien, ma manie de toujours revenir et refaire mieux, j'ai, sans vraiment comprendre comment, fait une fausse manoeuvre et remplacé mon billet en correction, par celui que j'étais entrain d'écrire.
Je n'ai pas tout de suite compris, pensant être revenue sur le billet du jour, j'ai merdé consciencieusement, et lorsque j'ai réalisé ce qui se passait, il était trop tard pour récupérer l'ancien billet. Bref je l'ai supprimé la mort dans l'âme.

Hier, m'ennuyant gentiment devant une nouvelle série, je trainais sur mon Ipad et suis allée voir mes stats. Stupéfaction de réaliser que j'avais des commentaires qui ne m'avaient pas été signalés par mail. Je fonce dans mes paramètres, vérifie que mon mail est toujours bien renseigné, et doute tout à coup du trajet que prennent les mails qui me sont destinés.
J'ai, de l'autre côté de l'Atlantique, une homonyme de nom et prénom qui a une adresse mail comportant Et son nom Et son prénom, comme moi, mais pas dans le même sens et sans point au milieu, mais qui reçoit parfois les messages qui me sont destinés tout comme moi je reçois les siens. C'est rare mais ça arrive.
Alors peut être est-elle depuis quelques jours informée des commentaires postés sur mon blog ?
Par précaution, je mets une autre adresse afin qu'ils soient redirigés chez moi.
Et ce matin, sur cette adresse, alors que j'ai répondu avec retard à mes commentateurs (qu'ils en soient bénis jusqu'à la fin de leur jour), rien sur l'autre boite. C'est blogeur qui merde !
D'un côté tant mieux, d'un autre zutre flutre ! Est-ce dû à leur nouvelle clause de protection de chépaquoi dont ils nous avertissent depuis quelques jours ? Ai-je mal ou pas fait un truc sur mes données.
L'informatique c'est génial certes, mais qu'est ce que c'est chiant quand ça merde !

jeudi 17 mai 2018

un ptit caca

Je reçois ce matin dans ma boîte mail, un message très désagréable d'une dame furieuse après la lecture d'un article vieux de... pffff tant de temps que je tiens ce blog. Je pense d'abord que c'est un spam, sur cette boite mail on ne me propose que des séjours de golf, des montres taghauser, des remboursements d'impôts, très rarement des courriers de lecteur. Mais non, cette dame a lu ce billet, et pense sincèrement que je fais la promotion pour la peau de chat mort.

Moi THE mémère à chat !

Cette charmante lectrice, de passage sans aucun doute, puisque si elle lisait mon blog régulièrement elle saurait mon adoration pour cet animal ronronnant, ma passion pour les félins de twitter, mon amour débordant pour Chamade la bien aimée, n'a pas lu les commentaires qui suivaient le billet qui montraient bien le second degré de la chose.

C'est le problème de ces lecteurs qui survolent sans réellement lire, semblant uniquement à la recherche d'un possible clash. Ils se jettent sur une phrase, s'offusquent immédiatement, s'insurgent, puis une fois leur petit caca fait, passent à un autre énervement. Ils usent leur vie de rages inutiles, s'imaginant les preux chevaliers de la bien pensance.

Ils feraient mieux de poser leurs yeux sur les chats qui mènent leur vie, sans bruits, profitant de l'herbe à nouveau verte, des branches douces qui caressent au passage leur fourrure douce, le museau en alerte, cherchant les flaques de soleil où poser leur si gracieuse paresse.

Ils savent bien eux que la vie est si courte qu'il faut la savourer...


samedi 11 février 2017

10 ans


Mille quatre cent quarante et un billets, depuis le 11 Février 2007.

C'est "Déjeuner en paix" qui arrive en tête. Garance allait encore vivre un peu plus de deux ans.  Je pense souvent à elle, je retrouve son écriture sur certains dossiers que je consulte. Je me souviens si bien de ce jour là où nous avions déjeuné sur le pouce, en bavardant simplement.
Je suis contente que ce billet soit lu, elle revient un instant sur cette terre qu'elle a tant aimée.

Mes lecteurs me lisent de France en majorité, loin derrière les Etats Unis et l'Allemagne. Le Canada, la Suisse, l'Ukraine et la Russie, il y a eu deux ans une lectrice fidèle de Rodrigues (ma fille chérie). Je suis toujours étonnée que l'on vienne me lire, si régulièrement. Parfois j'ai un peu honte de l'indigence du billet que je publie, parfois je suis heureuse de ce que j'ai écrit. C'est mon espace que j'aime, qui m'appartient tout entier.

Il arrive que des amis me trouvent par hasard, à chaque fois j'ai un moment d'angoisse, et puis je respire un grand coup, laisse quelques jours passer sans billet, tente d'oublier que certains lecteurs me connaissent et doucement je reprends le chemin de mon blog aimé.

J'aime écrire,

Et je continuerai...




jeudi 14 avril 2016

les belles rencontres

Depuis quelques jours, avant de descendre de ma mezzanine, le chat encore ronronnant et collé contre moi, je lis, j'écoute aussi, Manuela Wyler que j'ai peut être connue dans sa tendre jeunesse (*)

L'histoire est terrible et pleine de douceurs aussi, il y a l'exil, l'Alsace que l'on quitte pour éviter la mort, la découverte des Etats Unis, Alice qui n'a pas encore disparue, les ice cream soda, Lizzie sa mère chérie... Il y a la voix de Manuela, retenue souvent par la nuit encore présente, la vie pour celle qui lentement dit adieu au Monde. 

C'est cela que j'aime dans cet espace qu'est internet, la vie qui flotte et se pose dans nos mémoires au détour d'un lien.

Je l'avais découverte il y a déjà quelques années, parce que je cherchais des recettes alsaciennes, mes chers Knepfle, les fameuses boules de Berlin que maman faisait à chaque mardi gras et la tarte au fromage blanc.

J'aime cette femme qui garde ce caractère typiquement alsacien, je me retrouve souvent dans ses souvenirs, le Reberg où nombreuses de mes amies vivaient, la pâtisserie Seel où  lycéenne, je m'arrêtais souvent la matin avant d'aller en classe, pour acheter les meilleurs pains au chocolat du monde.

Je voudrais que pour elle le temps s'étire encore et encore...

(*) des souvenirs lointains se réveillent, et je dois plonger moi aussi dans mes archives personnelles pour voir si c'est bien cette Manuela dont je me souviens.

jeudi 11 février 2016

le jour anniversaire

J'ai ouvert la porte de ce blog le onze février deux mille sept et je me souviens encore parfaitement de l'émotion qui m'a étreinte lorsque j'ai appuyé sur Publier. Un tout petit billet envoyé dans cet univers qui me faisait tant rêver et dont je n'étais même pas sûre de retrouver le chemin pour lui donner une suite.

Je me souviens aussi de l'hébétude devant le premier commentaire, elle s'appelait à l'époque Miss Lulu et je la suivais assidument. Longtemps elle a dû être ma seule lectrice, le seul fait de la savoir si loin mais protectrice était déjà pour moi une grande douceur ajoutée à mes jours.

Plus tard, après avoir laissé un commentaire sous un billet de Maitre Eolas que je vénérais, mes statistiques étaient passées brusquement de 1 à 37 lecteurs. J'ai eu alors la sensation brutale de me retrouver nue dans la foule.

Vaille que vaille j'ai continué, j'ai tremblé parfois de le perdre, jamais je n'ai envisagé d'arrêter même si mon assiduité reste fluctuante. Je n'ai pas, semble t'il un grand lectorat, mais il est réellement de qualité, et au fil du temps j'ai rencontré quelques lecteurs qui tous se sont révélés à la hauteur de ce qu'ils m'avaient semblé être.

J'ai écrit mille trois cent dix sept billets, celui qui est le plus lu est Déjeuner en paix. Sans doute draine t'il des lecteurs attirés par le titre, mais c'est un billet que j'aime aussi, qui parle de mon amie Garance, de nos moments où l'on pouvait encore échanger et se montrer notre amitié.

Mon lecteur le plus assidu, et qui va tomber des nues en lisant cela tant il est discret sur ce blog, est Calyste. J'adore regarder mes stats, cela n'influence pas ma production, mais j'adore cela. Je crois que j'adore les stats en général.

Tout à l'heure je pars à Paris, j'emporterai mon ordinateur parce que toujours je crois que j'aurai le temps et l'espace pour écrire alors que bien souvent sur place, emportée par la foule qui me traine et m'entraine dans une vaste farandole....

A bientôt...

dimanche 7 février 2016

Le réveil des blogs

Qu'est ce qui fait que l'année deux mille seize sonne la renaissance des blogs ? Voilà que Moukmouk se réveille d'une longue hibernation pour notre plus grande joie, celui que nous imaginions définitivement parti vers d'autres horizons bien loin de la toile.

J'ai toujours tenu plus ou moins sérieusement mon blog, regrettant souvent de ne pas faire l'effort d'écrire, absorbée par Twitter qui bouffait littéralement mon temps. Parfois une phrase jetée l'air de rien par C. soulevant l'abandon de plus en plus fréquent de mes Notes périssables me donnait presque l'envie de m'y remettre, mais devant l'écran rien ne venait.

Alors, me suis-je dit, la seule solution est de te lancer un défi, le dire haut et fort, faire en sorte que tu devras tenir ta promesse. Ce pont entre la France et les Comores, pour C., je voulais le réouvrir. Et le premier Novembre je me suis mise à l'eau.
Je tiens, presque chaque jour.
Trouver un sujet, écrire, effacer, revenir, parfois changer complètement d'idée, vérifier, c'est au minimum trois quart-heure que je consacre à mon blog chaque matin. Sans compter les réponses que je fais à mes lecteurs dans la foulée bien souvent. Exit le bain (la planète remercie mon blog) Twitter que je ne lis plus autant (mon moral s'en porte mieux) et parfois même mon yoga, hélas.

La solution serait de me lever plus tôt. Serait dis-je !

vendredi 1 janvier 2016

Bonne Année


Et voilà, deux mille quinze est mort Vive deux mille seize ! 

Bonne année à vous qui m'êtes fidèles, et croisons les doigts pour que cette année soit belle et pleine d'amour !

mercredi 23 décembre 2015

Plantage

Mon Mac fait des siennes ce matin. Il s'allume, mais je n'ai accès à aucune fonction ensuite.
 
Je tente de faire un billet sur l'IPad, mais c'est non seulement inconfortable et je n'arrive pas à mettre une photo prise au réveil pour illustrer la journée.

Je vais donc attendre que le grand chef spécialiste dès plantages d'ordi émerge de sa chambre.

Je crains que malgré tout, ce soit plus de l'ordre d'un SAV Apple.

Il va falloir que je me penche sur la particularité d'un billet Ipadé si je veux continuer mon rythme quotidien.

Mais s'il y a bien une chose qui ne perturbera pas Chamade, c'est bien mes problèmes de blog !

mercredi 16 décembre 2015

Séisme

JP qui donne l'adresse de mon blog sans me consulter !!! NON MAIS JE RÊVE !!!

On papotait tranquillement avec C. (par skype) et tout fier il dit, j'ai donné l'adresse de ton blog à Monsieur Diot.
C. et moi AHURIES !!!!!!!!!
Mais tu aurais pu me consulter avant ? Ben c'est lui qui me l'a demandée, c'est toi qui lui a dit que tu avais parlé de lui sur ton blog.
Ah ben non désolé chouchou, moi j'ai simplement dit que j'avais parlé de ses excellentes tartines de foie gras sur internet et de son vin chaud délicieux, mais je n'ai pas du tout fait référence à mon blog. Je m'en suis bien gardée.

Message donc à ce peut être nouveau lecteur :
Soyez gentil de ne pas dire qui est derrière ces notes périssables, je tiens absolument à mon anonymat.

Du coup je suis entrain de réfléchir à mettre certains billets en mode privé. Cela doit être faisable sur Blogspot non ?

Mais, comment sait-on qui est derrière le pseudo qui demandera le fameux mot de passe pour accéder aux billets protégés ?

Quel casse tête !


Edit du lendemain... soit je dois mettre tout le blog en privé, soit il reste public, impossible de ne mettre qu'un article en mode discret.