Ça veut pas !
A midi j'ai bu au moins quatre verres d'eau, je ne voulais pas avoir le même problème qu'en mai où mon sang ne coulait pas. Le camion restait sur la place jusqu'à dix huit heures, j'ai donc enfourché mon vélo et pédalé furieusement en sortant du bureau pour avoir largement le temps, et de donner mon sang, et de reboire par sécurité.
Sur la place, un orchestre assez bon, jouait des trucs entrainant, les tentes étaient pleines de donneurs ayant fait leur bonne action, j'ai grimpé l'escalier brinquebalant du camion et trouvé la petite salle d'attente bondée.
Parfait, pas de maladie ces derniers jours, bien bu, en forme, tout pour réussir.
Je réponds consciencieusement aux quatre pages de questions, bois la petite bouteille d'eau généreusement offerte. J'attends mon tour.
Dehors l'orchestre et sa chanteuse mettent l'ambiance, et celui qui tient l'accueil lève les yeux exaspéré. Déjà que de sales petits mômes jouent sur l'escalier, si en plus il doit supporter cette musique alors qu'il travaille, franchement c'est pénible.
"C'est pas une kermesse ici, on travaille nous !"
C'est mon tour, je passe dans le tout petit cabinet médical pour l'interrogatoire. Une médecin, très jeune, très souriante. Ouf, une de mes craintes est effacée.
Elle me prend la tension, tiens ? je ne me souvenais pas que l'on prenais la tension lors d'un don. Et commence l'interrogatoire. Non je ne suis pas malade, non je ne suis pas allée ni dans le sud cet été, ni en Afrique, ni rien, juste Oléron. Non je n'ai pas eu de rapport sexuel à plusieurs. Elle regarde le tensiomètre... ma tension est un peu élevée.
Ah bon ? J'ai normalement une tension correcte, allez hop on la reprend immédiatement, coincée sur le tabouret, n'arrivant pas à tendre mon bras tant l'espace est réduit au minimum, et c'est reparti pour la suite des questions. Toujours une tension élevée, elle la reprend immédiatement, et la rereprend et bref, elle reste trop haute pour un don de sang. Désolée, mais je ne peux pas vous faire continuer.
Et je repars, une fois de plus, sans avoir donné mon sang, une envie furieuse de faire pipi en prime.
En rentrant, je sors le tensiomètre de JP, je m'assieds me détends quelques minutes, prends ma tension qui cette fois-ci est on ne peut plus normale. Je reteste un peu plus tard, elle a encore baissé, et ce matin elle est toujours parfaite.
Décidément, cela doit être écrit quelque part que je ne dois plus donner mon sang !
A midi j'ai bu au moins quatre verres d'eau, je ne voulais pas avoir le même problème qu'en mai où mon sang ne coulait pas. Le camion restait sur la place jusqu'à dix huit heures, j'ai donc enfourché mon vélo et pédalé furieusement en sortant du bureau pour avoir largement le temps, et de donner mon sang, et de reboire par sécurité.
Sur la place, un orchestre assez bon, jouait des trucs entrainant, les tentes étaient pleines de donneurs ayant fait leur bonne action, j'ai grimpé l'escalier brinquebalant du camion et trouvé la petite salle d'attente bondée.
Parfait, pas de maladie ces derniers jours, bien bu, en forme, tout pour réussir.
Je réponds consciencieusement aux quatre pages de questions, bois la petite bouteille d'eau généreusement offerte. J'attends mon tour.
Dehors l'orchestre et sa chanteuse mettent l'ambiance, et celui qui tient l'accueil lève les yeux exaspéré. Déjà que de sales petits mômes jouent sur l'escalier, si en plus il doit supporter cette musique alors qu'il travaille, franchement c'est pénible.
"C'est pas une kermesse ici, on travaille nous !"
C'est mon tour, je passe dans le tout petit cabinet médical pour l'interrogatoire. Une médecin, très jeune, très souriante. Ouf, une de mes craintes est effacée.
Elle me prend la tension, tiens ? je ne me souvenais pas que l'on prenais la tension lors d'un don. Et commence l'interrogatoire. Non je ne suis pas malade, non je ne suis pas allée ni dans le sud cet été, ni en Afrique, ni rien, juste Oléron. Non je n'ai pas eu de rapport sexuel à plusieurs. Elle regarde le tensiomètre... ma tension est un peu élevée.
Ah bon ? J'ai normalement une tension correcte, allez hop on la reprend immédiatement, coincée sur le tabouret, n'arrivant pas à tendre mon bras tant l'espace est réduit au minimum, et c'est reparti pour la suite des questions. Toujours une tension élevée, elle la reprend immédiatement, et la rereprend et bref, elle reste trop haute pour un don de sang. Désolée, mais je ne peux pas vous faire continuer.
Et je repars, une fois de plus, sans avoir donné mon sang, une envie furieuse de faire pipi en prime.
En rentrant, je sors le tensiomètre de JP, je m'assieds me détends quelques minutes, prends ma tension qui cette fois-ci est on ne peut plus normale. Je reteste un peu plus tard, elle a encore baissé, et ce matin elle est toujours parfaite.
Décidément, cela doit être écrit quelque part que je ne dois plus donner mon sang !
5 commentaires:
Moi aussi j'aimerais bien donner mon sang mais je ne peux pas car j'ai vécu plus de six mois en Angleterre durant la période de la vache folle... C'est frustrant, je te comprends.
Faut que tu fasses un peu de méditation avant d'aller essayer de donner ton sang, la prochaine fois, ça devrait faire redescendre ta tension ;) La bonne-femme était nulle parce que c'est un fait bien connu que la tension est toujours un peu plus élevée quand on est devant un docteur et/ou dans un cabinet médical! Franchement, te renvoyer pour ça était crétin!
Valvita, moi je n'ai pas eu le droit de donner mon sang durant plusieurs années suite à un test vih positif par erreur. Maintenant c'est à chaque fois une raison qui m'en empêche, à croire que je ne veux plus donner mon sang de peur de revivre ce que j'ai vécu lors de ce fameux test
Dr CaSo, je ne médite pas, je ne sais pas le faire, et je me vois mal faire de la méditation au bureau juste avant d'aller donner mon sang :D
Tu souffres du syndrôme de la blouse blanche. Si elle te posait des questions pendant qu'elle prennait ta tension et si en plus tu avais envie d'aller aux toilettes, c'est sûr que ta tension serait plus élevée que d'habitude.
Fille de médecin, je ne sais pas si c'est ce syndrome, ou bien la fois où j'avais été rappelée en urgence en raison de ce faux positif qui m'avait valu d'être radiée quelques années des listes du CTS, qui m'angoisse. Mais je reprends régulièrement ma tension, puisque c'est effectivement quelque chose qui me pend au nez, et elle est toujours très normale.
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