vendredi 27 septembre 2019

du code de la route

Certes les pistes cyclables servent régulièrement de désertes aux conducteurs qui n'en ont que pour quelques instants, warning en route qui excuse tout. Certes il arrive que des bus ou des voiture nous frôlent, très certainement à bon escient, certains même ulcérés klaxonnant "Bon sang qui est le chef sur la route ici ! ".
Mais il faut reconnaitre aussi que les cyclistes et les trottineurs ne sont pas des anges non plus.
Les feux rouges on s'en fou ! Rouler à droite c'est dépassé ! Signaler que l'on va tourner, quelle idiotie ! et puis, rien de mieux que d'avoir des écouteurs, musique à fond, et si possible consulter son téléphone, nez baissé OSEF le reste du monde !
Je me méfie presque plus des deux roues que des voitures, oublions les piétons qui si rarement, avant de traverser, jettent un oeil à droite ET à gauche.
Alors je roule mémère, pour pouvoir freiner quand brusquement le deux roues devant moi décide de changer de route ou qu'un piéton surgisse de nulle part, nez scotché sur son smartphone.
En deux ans de pratique quotidienne, j'ai vu une évolution incroyable. D'abord, le port du casque. Au début personne, mis à part quelques cyclistes un peu murs, mal assurés sur leur selle, personne n'en portait. Et puis sont arrivés les vélos électriques, au point qu'il me semble qu'il y a plus de motorisé que de pédaleurs réels. Ensuite sont apparues, les trottinettes. Pareil, d'abord les petites que les parents empruntaient à leurs enfants, puis de plus en plus sophistiquées, avec moteur, puis des roues de plus en plus confortables, et récemment des selles en attendant que l'un ait l'idée de rajouter deux roues et pourquoi pas un petit toit.
Les trottineurs sont debout, raides et fiers, fonçant tout droit, ignorant superbement ce que l'on appelle des freins, pour traverser les rues, sans un regard aux voitures qui pourraient elles aussi rouler sur le bitume. Piétons, passez au large, les passages qui coupent la voie verte vers Genève, sont entièrement dédiés à leur usage, aux autres de s'arrêter à temps, ce qu'ils font pour la plupart. Les cyclistes motorisés ne sont pas en reste, ce sont les rois des pistes cyclables.

J'ai mis un casque il y a quelques mois, je roule bien à droite, je tends le bras pour tourner, je ne fais pas de compétition, si une voiture rageuse ne veut pas me laisser passer, je m'en fiche, de toute façon je vais toujours plus vite que les voitures en ville, et j'aime sentir le temps sur ma peau.

Mais je me dis que tant que ceux qui empruntent les rues, les routes, ne respecterons pas au moins le code de la route, incluant dans leur paysage les autres rouleurs, la guerre entre les différents moyens de se déplacer, n'est pas prête à s'apaiser./div>

2 commentaires:

Valvita a dit…

Le problème c'est qu'en cas d'accident, l'automobiliste sera toujours responsable. Il y a beaucoup de crétins dans leur voiture mais ce serait bien de responsabiliser un peu plus tous ses nouveaux dangers sur la route qui se sentent intouchables.
Il y a dix ans, traverser le pont du Mont-Blanc en tant que piéton était parfois dangereux à cause des cyclistes qui arrivaient à fond, je n'ose pas imaginer aujourd'hui. Nous vivons dans un monde d'égoïstes.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Valvita, je suis tout à fait d'accord. Il faudrait presque faire passer quelques cours aux apprentis deux roues :)