vendredi 29 avril 2022

Envol


Rome est immense de richesses, et nous ne pouvions tout voir. Pour une première visite, le Colisée était évidemment à visiter, et juste avant nous avons marché tranquillement parmi les ruines du Forum romain. Certes les touristes étaient présents, mais ce n'était de loin pas ce que nous supposons être la foule en plein été. Les mouettes qui adorent se percher en hauteur, paraient les éphèbes de chapeaux improvisés et semblaient aimer se faire photographier se tournant lentement devant les objectifs. C'est émouvant de voir les vestiges de ces temps anciens, et certaines reconstitutions étonnent du modernisme des aménagements d'alors.

Lorsque nous avons quitté le Forum, la foule s'était densifiée, malgré tout, nous n'avons guère attendu pour entrer dans le Colisée, et au hasard de notre visite, nous avons pu profiter discrètement d'un guide parlant français, et racontant des anecdotes passionnantes sur le fonctionnement incroyable de cette énorme machine à spectacle.

Nous avons continué notre découverte de Rome, en visitant des jardins perchés au dessus de la ville, et le soir venant, C. qui voulait goûter une vraie pizza italienne, nous a trouvé un petit restaurant dont il restait une table libre à l'extérieur. Nous avons donc commandé un premier Spritz Apérol, reposant nos jambes épuisées. Petit à petit, les clients sont arrivés et nous avons compris que nous avions eu de la chance d'avoir, sans réserver, une table pour diner. Pour fêter cela nous avons pris un second Spriz mais cette fois-ci au Cynar pour C. et au Sélect pour moi. Et nous en avons été ravies. Les deux pizzas que nous avons ensuite dégustées étaient absolument délicieuses et vers vingt deux heures trente, requinquées, sommes parties découvrir le quartier que nous n'avions pas encore visité.

Alors que nous décidions de regagner nos pénates, au moment de traverser une avenue, C. s'est exclamée "Oh ton sac est ouvert !" Envolé mon portefeuille...

Je ne sais si ce sont les deux Spritz, le bonheur de cette journée, la sérénité d'être avec ma fille qui a pris immédiatement les choses en main, mais je n'ai pas été plus secouée que ça. Voilà me suis-je dit, c'est fait. Et après avoir fait opposition grâce à mon application sur le téléphone, appelé JP pour qu'il m'envoie la copie de ma carte d'identité, nous sommes partis à la recherche des carabinieri. Nous avons marché encore, au commissariat nous avons fait la déclaration de vol, C. a appelé l'ambassade puisque nous repartions normalement le lendemain. Et nous sommes rentrées à l'hôtel.

Il nous restait encore une bonne matinée de découvertes avant de quitter l'Italie.

4 commentaires:

Chantal a dit…

Vraiment, j'aime tant comme vous prenez les choses. Ce vol qui aurait pu "tout" gâcher n'est qu'un détail du texte du jour. Comme vous annoncez votre retour pour le lendemain, je suppose que c'est bientôt l'interruption des billets. Snif
Et les photos m'aident à suivre vos visites.

balladinette a dit…

Meme chose pour un de mes collègues il y a 3 semaines.... Rome la ville des pickpockets... Une vrai galère....

Calyste a dit…

- Il n'y a pas plus de voleurs à Rome qu'en France (à Paris par exemple). Le commentaire avant le mien m'énerve parce que basé sur des clichés. En fait, le seul endroit à risque pour les vols, c'est justement le Colisée (et alentours).
- Le jardin en hauteur, ne serait-ce pas le Pincio ?

Valérie de Haute Savoie a dit…

Chantal, franchement se gâcher des vacances aussi parfaites, alors qu'il s'agit essentiellement de trucs que l'on peut refaire, ce serait vraiment dommage.

balladinette, Calyste a raison, je suis ensuite aller à Paris et j'ai gardé mon sac tout contre moi constamment. D'ailleurs je viens de m'acheter un porte carte pour pouvoir le glisser sous mes vêtements lorsque je suis en balade.

Calyste, oui nous sommes allées au Pincio, mais nous avons vus d'autres jardins aussi :) Et je n'étais pas au Colisée lorsque je me suis fait voler mon portefeuille, mais dans une rue où curieusement il y avait très peu de monde. Le truc incroyable c'est que je n'ai rien senti, rien de rien.