Capucines du balcon |
J'ai rapporté, le premier soir du confinement, l'ordinateur du bureau qu'il était hors de question que j'installe dans ma chambre. Bien séparer le travail de ma vie privée. J'ai donc investi la chambre des enfants-amis, dégageant tout ce qui encombrait le bureau pour y faire un vrai endroit de travail. Vue sur le ciel et le balcon qui à ce moment là était encore endormi. JP a immédiatement commandé un routeur pour facilité la connexion, et une fois le VPN opérationnel, j'ai pu démarrer ce fameux télétravail tant vanté sur les réseaux.
Le premier mois a été d'un calme impressionnant. Plus de problèmes de plomberie, d'électricité ou autre, et mis à part un immeuble où il a fallu calmer les rages de certains résidents ne supportant pas les cavalcades d'enfants confinés, j'ai vraiment eu l'impression que la vie était devenue parfaite pour ceux qui à longueur de temps me sollicitent pour le moindre bobo.
Alors, même si la culpabilité que je combats à longueur d'année me titillait, j'ai pris mes quartiers d'été sur le balcon. Le matin je faisais sagement une demie-heure de yoga, je pédalais sur mon stepper, je respectais à la lettre les règles diététiques hormis l'apéro du soir.
Le deuxième mois a vu l'arrivée d'un portable professionnel qui a permis de me joindre plus directement. Personne n'en a abusé, et j'ai là aussi institué une règle absolue, couper le son hors des heures de boulot.
Je garde la règle stricte du : huit heures trente je m'installe, douchée, habillée, concentrée. Midi je me déconnecte et reprise à treize heures jusqu'à dix sept heures où je ferme tout et quitte la chambre. Le week-end je pousse mon matériel pro et je passe en mode libérée-délivrée avec machine à coudre prête pour la création.
Eh bien ce n'est pas si mal. J'ai un temps exécré cette façon de travailler, mais depuis que j'ai une journée à plein temps à l'agence où je peux faire tout ce qui est compliqué à la maison, d'autant plus que nous avons à nouveau la liberté de sortir sans attestation, je reconnais que je commence à me dire qu'une ou deux journées en télétravail serait une bonne façon de finir ma vie professionnelle.
Le premier mois a été d'un calme impressionnant. Plus de problèmes de plomberie, d'électricité ou autre, et mis à part un immeuble où il a fallu calmer les rages de certains résidents ne supportant pas les cavalcades d'enfants confinés, j'ai vraiment eu l'impression que la vie était devenue parfaite pour ceux qui à longueur de temps me sollicitent pour le moindre bobo.
Alors, même si la culpabilité que je combats à longueur d'année me titillait, j'ai pris mes quartiers d'été sur le balcon. Le matin je faisais sagement une demie-heure de yoga, je pédalais sur mon stepper, je respectais à la lettre les règles diététiques hormis l'apéro du soir.
Le deuxième mois a vu l'arrivée d'un portable professionnel qui a permis de me joindre plus directement. Personne n'en a abusé, et j'ai là aussi institué une règle absolue, couper le son hors des heures de boulot.
Je garde la règle stricte du : huit heures trente je m'installe, douchée, habillée, concentrée. Midi je me déconnecte et reprise à treize heures jusqu'à dix sept heures où je ferme tout et quitte la chambre. Le week-end je pousse mon matériel pro et je passe en mode libérée-délivrée avec machine à coudre prête pour la création.
Eh bien ce n'est pas si mal. J'ai un temps exécré cette façon de travailler, mais depuis que j'ai une journée à plein temps à l'agence où je peux faire tout ce qui est compliqué à la maison, d'autant plus que nous avons à nouveau la liberté de sortir sans attestation, je reconnais que je commence à me dire qu'une ou deux journées en télétravail serait une bonne façon de finir ma vie professionnelle.
mon bureau chez moi |
4 commentaires:
Je rêve de télétravail depuis des années et malheureusement, j'ai toujours eu des jobs à horaires fixes et présence obligatoire. Je te souhaite de pouvoir continuer à travailler quelques jours par semaine chez toi du moment que ça t'apporte un peu de bien-être.
Mon beau-frère voulait travailler à la maison quelques jours par semaine depuis des années, mais son patron le lui a toujours interdit, toujours pour des raisons de "ça ne marchera pas vraiment bien." Là, ça fait plus de deux mois qu'il travaille à la maison et ça se passe très bien, et son patron n'aura plus d'excuse pour lui permettre de le faire, même si c'est seulement un ou deux jours par semaine! J'espère que ça sera aussi comme ça pour toi :)
Normalement Valvita, moi aussi j'ai toujours eu présence obligatoire, mais là ce virus a changé la donne (pour l'instant) et je doute fort que l'on puisse, une fois les choses revenues à la normale, continuer comme cela hélas
Dr CaSo, je n'imaginais pas avant combien cela pouvait être agréable, bien qu'il y ait aussi de vrais désagréments. Hier j'ai eu une journée compliquée, et je pense qu'en agence j'aurai plus facilement pu respirer entre deux tâches, alors qu'à la maison on ne quitte quasiment pas son poste.
Veery nice post
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