inaugurations

3ème dimanche de l'Avent

Je n'ai pas travaillé vendredi après-midi, c'était le repas de la boîte, je ne vais plus au repas de boîte et autres divertissements organisés par les chefs. Je ne sais plus trop ce qui m'avait fait prendre cette décision, j'ai une propension à oublier ce qui m'a fait du mal, mais je suis très heureuse de cette décision. Bref, j'ai eu mon après-midi de libre et j'en ai profité à fond, faisant toutes les courses nécessaires, les lessives en retard, les appels téléphoniques énervants, et le soir j'avais eu l'impression d'avoir presque fini mon week-end.
Alors samedi et dimanche, c'était de vraies vacances, et j'ai même dû regarder mon Iphone dimanche matin pour être sûre qu'on n'était pas lundi.
Je me suis fait un grand bain, dévoré le dernier polar trouvé dans la petite bibliothèque du centre, traîné dans la ville, préparé notre petite soirée de fête avec notre voisine qui nous a raconté l'inauguration du tram.
Dimanche j'ai allumé la troisième bougie de notre "couronne de l'Avent" avec l'amaryllis de plus en plus généreux en fleurs. Je crois que c'est la première fois qu'un amaryllis nous fait tant de fleurs, huit en tout, qui lentement se déploient pour être en apothéose dimanche prochain. Le timing parfait.
Puisqu'il faisait exceptionnellement doux, plus de quinze degrés, que le soleil dévorait le ciel, nous sommes sortis faire une grande promenade en ville. Le matin, à cinq heures, était parti le premier train du Léman express pour lequel JP avait fait la simulation d'accident. C'était la fête dans tout Annemasse, et nous sommes allés à la gare où nous avait dit une amie croisée sur le marché de Noël, nous pouvions monter au dernier étage du parking nouvellement construit. Tout en haut la vue est effectivement parfaite, à 360°, Alpes, Voirons, Jura, Salève, tout cela illuminé par les rayons du soleil couchant, les Alpes dont la neige rose enchantaient l'horizon.
Les magasins étaient ouverts, la foule assez dense, au terminus du tram nombreux étaient ceux qui voulaient voir cette machine qui a valu tant et tant d'embouteillage et de désagréments. Mais quel plaisir de savoir que maintenant on traversera la frontière pour aller jusqu'au centre de Genève sans avoir à chercher une place pour se garer. Il est étonnamment silencieux, et ces rails entourés de pelouse tendre est vraiment très plaisant.
Nous sommes revenus après avoir fait nos courses fromages pour Noël et pris un petit verre de blanc au stand de notre copain Marc Diot, la nuit déjà bien noire, ravis de notre si long week-end.