vendredi 22 novembre 2019

photo n°22

31-05-2014
Mes abonnements Twitter, à un moment, comptaient beaucoup de médecins pour lesquels je garde une admiration presque sans borne. Certes certains rencontrés m'ont un peu échaudée, mais sans jamais occulter ceux qu'ils ont sauvé JP, G., mon grand frère, mon père dernièrement et tant d'autres.

Sans doute aussi représentent-ils pour moi, une figure paternelle, qui malgré dix ans d'analyse, est toujours auréolée de gloire et de puissance (oui oui je sais, j'ai soixante deux ans, mais mon papa c'est mon papa...).
Pourtant, il y a déjà plusieurs mois, si ce n'est d'années, que je quitte des comptes, occulte des mots sur ma twittline, agacée par l'agressivité développée contre la médecine parallèle et les patients qui ont le culot d'aller voir des homéopathes, ostéopathes et autres dangereux psychopathes.

Je ne peux de loin pas affirmer que l'homéopathie a des effets réels sur la santé, mais, pour en avoir donné (en cachette bien entendu) à G. avant et juste après sa greffe, en avoir pris moi-même épuisée par plus d'un mois d'antibiotiques n'ayant rien réglé d'une sinusite, et qu'une seule prise d'un tube de pulsatilla m'ait remise sur pied, je me dis que l'effet placebo c'est pas si mal que ça. Je me tourne naturellement vers l'allopathie jusqu'à ce qu'elle atteigne ses limites, alors en désespoir de cause, je chercher ailleurs, et tant mieux si cela marche.

J'ai sans doute aussi beaucoup de chance d'avoir des gènes costauds.




5 commentaires:

Cara a dit…

Je fais plutôt le contraire, d'abord les huiles essentielles, les plantes et les "remèdes de grand-mère", et quand ça ne marche pas, je me résous à passer à la pharmacie. Mais évidemment, je parle des petits bobos, pas vraiment des gros. Et l'effet placebo, oui, ça marche suffisamment bien dans beaucoup de cas ;)

Dr. CaSo a dit…

Je suis très partagée sur le sujet, mes parents m'ayant arrachée assez tôt à la médecine traditionnelle pour éviter des carnages certains (merci papa, merci maman), mais ensuite, ils sont tombés dans l'opposé à 100%, jusqu'à ce que je perde un rein et qu'ils ne puissent plus continuer à ignorer que la médecine traditionnelle c'était quand même parfois pas mal utile! Et là je leur en veux beaucoup. A cause de ça et de leurs maris scientifiques et pragmatiques, mes frangines sont à 100% dans la médecine traditionnelle, et je dois avouer que je trouve ça un peu dommage dans certains cas. J'imagine que je n'aime pas les gens trop catégoriques dans un sens ou dans l'autre.

Calyste a dit…

J'ai longtemps pratiqué l'homéopathie et, effet placebo ou pas, ça a bien marché. Aujourd'hui, je ne pratique quasiment plus rien. Il faut dire que, dès que je vois un médecin et que j'ai l'ordonnance en poche, je me porte beaucoup mieux (effet qui n'a pas de nom, à ma connaissance)et, la plupart du temps je ne vais même pas à la pharmacie. Il faut dire aussi que je n'ai pas vraiment de gros bobos....

Valvita a dit…

Lors d'une puissante infection urinaire, j'étais contente d'avoir des antibiotiques et de me sentir mieux une heure après la première prise. En revanche, lorsque les symptômes sont réapparus quelque temps plus tard, j'ai tout de suite opté pour les huiles essentielles et ça m'a suffit. Mais voilà, j'ai rarement de gros problèmes donc c'est difficile de me prononcer. Pour les petit soucis j'opte pour les HE.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Cara ce que je fais c'est tous les mois une séance de shiatsu, clairement cela m'éloigne du médecin :)

Dr CaSo, je fais les deux. Lorsque Grégoire était malade, je respectais toujours les décisions des médecins, je n'ai jamais dérogé à leurs prescription, mais j'avais en parallèle aussi, l'homéopathie, et notre fameux magnétiseur suisse, réputé dans l'europe entière. Bien évidemment je n'en ai jamais parlé à Bicètre, seule la médecin de St Julien était au courant :D

Calyste, moi tout pareil, il me suffirait juste de prendre un rendez-vous pour être mieux. Il rigole toujours, mais je ne le vois qu'une fois tous les trois ans :)

Valvita, voilà il faut savoir moduler, lorsque c'est nécessaire, c'est inutile de s'acharner.