lundi 4 février 2019

activités dominicales

Il est temps que je m'affronte à nouveau à la vie du dehors, je retourne à l'agence tout à l'heure et déjà le temps file à son allure folle. A peine les yeux ouverts et le café fait qu'un quart d'heure est déjà passé. Je dois encore me laver les cheveux, je laisse tomber le maquillage pour éviter les yeux charbon si jamais les larmes viennent, et je prendrai des paquets de mouchoirs.
J'ai fini hier le livre que ma fille m'a offert à Noël, l'autre cadeau commun fait avec son frère étant un week end en amoureux dans une maison d'hôtes, cela me donnera l'occasion sans doute d'un petit billet plus tard.

Le livre est d'Elisabeth Brundage - Dans les angles morts - Un homme débarque chez ses voisins avec sa petite fille, un soir de neige glaciale. Il raconte que sa femme a été tuée alors qu'il était à son travail, il est prof à l'université du coin. Sa petite fille est semble t-il restée toute la journée avec sa mère morte. C'est l'histoire d'une maison, dans laquelle a vécu précédemment une famille qui l'a quittée suite à un drame. L'atmosphère est lourde, on découvre au fur et à mesure que l'on avance, les histoires des habitants de cette petite ville, et qui sont mêlés à ce nouveau drame.
C'est un très très bon roman. Très bien écrit, noir très noir, à lire sans aucun doute pour ceux qui aiment les très bons polars.

J'ai fini aussi le petit tricot, petit carré de coton coloré en jacquard, qui me sert de poignée pour attraper les casseroles. Je me demande si je ne vais pas m'attaquer à un truc plus gros, un pull, toujours en coton, et toujours très coloré.
J'ai, dimanche dernier, nettoyé le balcon côté cour, jetant les pieds desséchés des tomates, les fraisiers tout marron sur lesquels Chamade avant tant fait ses besoins cet été et qui n'avaient guère appréciés. Aux premiers prémices du printemps, je replanterai. Cette année il n'y aura plus de ruses à avoir pour les protéger des élans jardinier de la pépette.


Il me reste l'autre balcon, le sien, celui sur lequel elle se délassait au soleil, son griffoir posé à côté des herbes à chat qui crevottent sous la neige. J'aurai dû le faire lorsqu'elle vivait encore, en même temps que l'autre  balcon. Là, pour l'instant, cela me semble trop douloureux...

3 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

J'ai mis longtemps à retirer les affaires de Sosso. Et comme elle était décédée vers la fin de l'hiver, quand j'ai ressorti mes vêtements d'hiver l'automne suivant, il y avait encore plein de poils de chats d'elle dessus, c'était drôle et très triste à la fois. Fais comme ton coeur te dit, il n'y a aucune urgence :)

Chantal a dit…

antalJe viens de lire un post qui me fait beaucoup penser à vous. Voici le lien http://laligne13.canalblog.com/archives/2019/01/11/37007617.html

Je fais partie des gens sans animaux domestiques, autrefois je n'aurais peut-être pas compris le si grand chagrin de leur perte et aujourd'hui, je connais mieux les émotions, je suis plus profondément reliée aux personnes qui m'entourent et leur chagrin devient un peu le mien.

Je vous embrasse bien affectueusement.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Dr CaSo, mais toi tu avais Calinette, et elle pouvait s'en emparer, les faire vivre. Moi je n'ai gardé que la caisse à caca et ses petites affaires (laisse, brosses et un jouet offert par un blogueur amoureux des chats). Des poils de chats il y en aura encore longtemps et je pense que lorsque nous déménagerons, en déplaçant les meubles nous en trouverons quelques pelotes.

Chantal, merci pour ce lien. Que ce billet est joli et plein de tendresse.