mardi 29 novembre 2016

brasse coulée

Pour l'instant je tente juste de garder la tête hors de l'eau et de ne pas oublier trop de choses.

Trop de choses à intégrer sans avoir le temps de bien les comprendre.
Hier soir je suis restée jusqu'à dix neuf heures pour faire des baux en retard, je fais les entrées en fin de semaine et j'ai besoin encore que l'on vérifie s'ils sont exacts. J'imprime les différents documents nécessaires, et la quittance ressort vierge, pas un montant rien. Aïe me dis-je, j'ai fait une boulette quelque part et je vais devoir demander à Bruno d'effacer des écritures. Du temps perdu, je suis bloquée, impossible de finir ce bail.
Puisque "la femme de ménage qui sent tout de même très fort sous les bras" est arrivée, je plie bagage, vais déposer sur le bureau de la chef un autre dossier fini pour demain et miracle incroyable, tombe sur mon autre chef. Je lui raconte ma boulette. C'est tout bête, j'ai mal renseigné le mois de la quittance, en deux secondes l'erreur est corrigée, j'aurais pu finir ce dossier.
Mais il est tard, j'ai éteint mon ordi, il fait nuit noire et je veux rentrer. Cela met le doigts sur un truc que je n'avais pas enregistré, dorénavant c'est sûr que je ferai plus cette bêtise, petite consolation.

Toute la journée est parsemée de ce genre d'erreur, d'oubli, qui nous bloquent toutes les quatre. C'est assez stressant, le silence bourdonne lorsque nous sommes plongées dans notre travail, et les artisans qui passent, semblent un peu déçus de ne pouvoir papoter comme avant.

Feïza appelle cela, être en mode mute, et j'y excelle me dit-elle.

2 commentaires:

Mel a dit…

Une lecture revigorante en cette période d'apprentissage pas toujours facile : "Les vertus de l'échec", de Charles Pépin. Bises et bonne journée Valérie !

Valérie de Haute Savoie a dit…

Je vais me noter le titre :)