Edouard quitte son blog, plus exactement il le ferme, vraiment, baissant le rideau sur ses archives.
Finis les balades dans New York, les tables dressées pour recevoir, les lieux dont on n'a si peu l'habitude d'entendre en français la traduction.
Ce n'est pas le premier blog qui ferme, mais c'est, pour moi, le dernier qui restait de ma découverte des carnets personnels. Il y a eu Miss Lulu qui en fermant brusquement le sien a provoqué chez moi une vive tristesse, maintenant Edouard.
Entre celui de Miss Lulu et Edouard, plusieurs blogs ont fermé leur porte. Ce n'est pas que je m'y suis habituée, c'est juste que j'ai accepté cette notion d'éphémère.
Edouard ferme son blog ?
Aurais-je la chance de retrouver sa trace ?
Finis les balades dans New York, les tables dressées pour recevoir, les lieux dont on n'a si peu l'habitude d'entendre en français la traduction.
Ce n'est pas le premier blog qui ferme, mais c'est, pour moi, le dernier qui restait de ma découverte des carnets personnels. Il y a eu Miss Lulu qui en fermant brusquement le sien a provoqué chez moi une vive tristesse, maintenant Edouard.
Entre celui de Miss Lulu et Edouard, plusieurs blogs ont fermé leur porte. Ce n'est pas que je m'y suis habituée, c'est juste que j'ai accepté cette notion d'éphémère.
Edouard ferme son blog ?
Aurais-je la chance de retrouver sa trace ?
5 commentaires:
Pendant l'été plusieurs auteurs des blogs que je visite régulièrement se sont interrogés sur leur désir -ou sur l'opportunité- de poursuivre et chaque fois cela m'a fait réagir avec plus que de la tristesse. De la même façon, je suis toujours ravie-au sens fort du terme- quand je découvre que quelqu'un a laissé un commentaire sur mon blog. Dans les deux cas il s'agit de la prise de conscience aigüe de la force de cet échange qui se crée à travers les billets et leurs commentaires, de l'importance de cet espace où il est possible - un peu- de se dévoiler tout en conservant sa pudeur ou son désir de discrétion. Il y a chaque fois quelque chose de magique à découvrir sous la plume de l'autre des bribes de vécu analogue au sien, des émotions semblables, des intérêts partagés.
Triste comme un blog qui meurt.
J'ai déjà titré avec ça.
J'adhère totalement à la vision des choses d'Anthom.
J'adhère aussi à ce premier commentaire qui englobe pratiquement tout ce que l'univers blogueste peut avoir de richesses au point de vue humain.
J'ai connu des blogs super intéressants mais dont le sujet premier, exemple une expérience dans un pays étranger. était tellement l'essence du blog que la personne a fermé, purement et simplement en rentrant dans son pays d'origine.
Je peut comprendre, mais ça laisse un manque au début.
Sinon, d'autres redémarrent à neuf à quelque part d'autre et parfois, nous laissent des petits cailloux à suivre ;)
Les blogueurs accro aux blogues ne peuvent pas abandonner comme ça.
Je connais deux trois personnes qui ont fermé leur blogue, et en ont rouvert un autre juste à côté. :)
J'espère qu'Edouard fera pareil. Après tout, il a déjà fermé son blogue une fois. Peut-être que l'élection d'Obama lui donnera envie de revenir.
Anthom, c'est curieux,mais je préfère presque ceux qui brusquement mettent la clef sur la porte plutôt que ceux qui hésitent hésitent et hésitent encore et puis ferment. C'est presque plus triste non ?
Mais je suis tellement d'accord avec ce que tu dis, et le tout premier commentaire sur un blog est un moment vraiment très particulier, chamboulant.
Pour Edouard, je l'imagine difficilement absent à jamais, mais il faudra de nouveau être à l'affut du moindre signe de sa renaissance. Quelle jubilation de retrouver la trace de ceux qui nous avaient laissés sur place.
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