Samedi, il est à peine sept heures mais je tourne et retourne dans mon lit, il vaut mieux me lever. En passant devant la porte entrebâillée de G. je le vois assis, déjà, devant l'ordinateur, il joue ! J'y ai pensé à six heures ce matin alors que je lui glissais son FK dans la bouche, il faudra que je reétablisse les règles du jeux : pas de WoW avant neuf heures, peut être que cela lui permettra du coup de dormir un peu plus le matin. Je rentre dans sa chambre, il a le casque bien vissé, mais son sixième sens l'averti et il dégage l'oreille droite d'une main, les yeux rivés sur l'écran.
Il fini son action, et se retourne un grand sourire aux lèvres - Bonjour maman, tu as bien dormi ?
Je lui souris - depuis quand es-tu sur ton ordinateur ? Vingt minutes ! Et Chamade a pris son tour de garde devant la fenêtre, guettant les pigeons qui stationnent sur le toit juste en face.
Demain, G., j'aimerais que tu ne démarres ton jeux qu'à neuf heures ! Tu es fatigué, il faut que tu puisses récupérer le week end ! Tu feras aussi tes devoirs aujourd'hui et pas en fin de journée.
Grand sourire - D'accord ! - Il est toujours d'accord, il est toujours souriant.
La journée s'écoule, vers midi je lui rappelle ses devoirs - Ah oui je m'y mets tout de suite !
Le soir, il se couche, je vais l'embrasser, Chamade est déjà installée roulée en boule, le nez dans son derrière, elle lève une paupière pour suivre mes mouvements.
La nuit passe, je me lève un peu plus tard il est juste huit heures.
La porte de G. est entrebâillée... il est devant son ordinateur !
Je pousse fermement la porte, il se retourne, me sourit, moi pas !
Tu es sur ton ordinateur depuis quelle heure ?
J'ai commencé à sept heures et demi. Fermement je lui rappelle ce que j'avais dit la veille : pas d'ordinateur avant neuf heures - Il tombe des nues, me regarde avec son air désolé - Ah mais je n'ai pas entendu ! Il n'entend jamais, ou bien il ne se rappelle plus, et tout cela avec son sourire rayonnant. Et tes devoirs ? Oups j'ai oublié.
Mhmmm mauvais début de journée, il m'énerve. Tu arrêtes ton jeu illico et tu t'y mets. Ok maman - penaud.
Je vais à la cuisine, me prépare mon café - j'ai encore le filtre en main, les yeux brouillardeux du réveil, il pleut. Arrive G., sourire contrit - Bonne fête maman, il me tend deux paquets emballés.
C'est la première fois, depuis qu'il n'est plus en primaire, qu'il m'offre un cadeau pour la fête des mères... et moi qui viens juste de lui passer un savon.
Il se penche, m'embrasse, impatient, il veut que j'ouvre tout de suite ses cadeaux. Mais moi j'ai envie de profiter de cet instant, je finis de préparer le café, vais me passer un peu d'eau froide sur le visage, me brosser les dents pour sentir bon et pouvoir l'embrasser tendrement. Il trépigne, je m'assied et lentement ouvre ses cadeaux. Deux thrillers, le dernier Coben en poche et le grand prix littéraire des lectrices de Elle 2007 Terre des oublis de Duong Thu Huong. Ca te plait ? il m'explique ses choix, sa crainte que je les ai déjà lu et répète encore combien il ne peut comprendre que l'on perde son temps à lire, combien il trouve curieux d'offrir des livres, mais bon ! je sais que toi tu aimes alors ! Il est heureux que cela ma plaise et moi non seulement émue par ces cadeaux que je n'imaginais pas recevoir, mais aussi par cette capacité à ne pas se fermer après une engueulade.
Il a pris son petit déjeuner avec moi, puis est allé faire ses devoirs... toujours souriant.
Vendredi soir prochain, je lui rappellerai les nouvelles directives concernant l'horaire des jeux... il aura oublié d'ici là !
Il fini son action, et se retourne un grand sourire aux lèvres - Bonjour maman, tu as bien dormi ?
Je lui souris - depuis quand es-tu sur ton ordinateur ? Vingt minutes ! Et Chamade a pris son tour de garde devant la fenêtre, guettant les pigeons qui stationnent sur le toit juste en face.
Demain, G., j'aimerais que tu ne démarres ton jeux qu'à neuf heures ! Tu es fatigué, il faut que tu puisses récupérer le week end ! Tu feras aussi tes devoirs aujourd'hui et pas en fin de journée.
Grand sourire - D'accord ! - Il est toujours d'accord, il est toujours souriant.
La journée s'écoule, vers midi je lui rappelle ses devoirs - Ah oui je m'y mets tout de suite !
Le soir, il se couche, je vais l'embrasser, Chamade est déjà installée roulée en boule, le nez dans son derrière, elle lève une paupière pour suivre mes mouvements.
La nuit passe, je me lève un peu plus tard il est juste huit heures.
La porte de G. est entrebâillée... il est devant son ordinateur !
Je pousse fermement la porte, il se retourne, me sourit, moi pas !
Tu es sur ton ordinateur depuis quelle heure ?
J'ai commencé à sept heures et demi. Fermement je lui rappelle ce que j'avais dit la veille : pas d'ordinateur avant neuf heures - Il tombe des nues, me regarde avec son air désolé - Ah mais je n'ai pas entendu ! Il n'entend jamais, ou bien il ne se rappelle plus, et tout cela avec son sourire rayonnant. Et tes devoirs ? Oups j'ai oublié.
Mhmmm mauvais début de journée, il m'énerve. Tu arrêtes ton jeu illico et tu t'y mets. Ok maman - penaud.
Je vais à la cuisine, me prépare mon café - j'ai encore le filtre en main, les yeux brouillardeux du réveil, il pleut. Arrive G., sourire contrit - Bonne fête maman, il me tend deux paquets emballés.
C'est la première fois, depuis qu'il n'est plus en primaire, qu'il m'offre un cadeau pour la fête des mères... et moi qui viens juste de lui passer un savon.
Il se penche, m'embrasse, impatient, il veut que j'ouvre tout de suite ses cadeaux. Mais moi j'ai envie de profiter de cet instant, je finis de préparer le café, vais me passer un peu d'eau froide sur le visage, me brosser les dents pour sentir bon et pouvoir l'embrasser tendrement. Il trépigne, je m'assied et lentement ouvre ses cadeaux. Deux thrillers, le dernier Coben en poche et le grand prix littéraire des lectrices de Elle 2007 Terre des oublis de Duong Thu Huong. Ca te plait ? il m'explique ses choix, sa crainte que je les ai déjà lu et répète encore combien il ne peut comprendre que l'on perde son temps à lire, combien il trouve curieux d'offrir des livres, mais bon ! je sais que toi tu aimes alors ! Il est heureux que cela ma plaise et moi non seulement émue par ces cadeaux que je n'imaginais pas recevoir, mais aussi par cette capacité à ne pas se fermer après une engueulade.
Il a pris son petit déjeuner avec moi, puis est allé faire ses devoirs... toujours souriant.
Vendredi soir prochain, je lui rappellerai les nouvelles directives concernant l'horaire des jeux... il aura oublié d'ici là !
11 commentaires:
Je suis toute émue dis donc... T'as un fils bien gentil !
Bizz Fafa
Sans doute est-ce l'illustration de ce que j'appelle un beau caractère que de savoir passer à autre chose et continuer à sourire après une engueulade.
Même le soleil est venu à la fenêtre pendant que je te lisais, peut-être jaloux de mon sourire à la lecture.
jolie page, qui relate bien l'atmosphère de ta maison, ce joli caractère de G., le tien qui rappelle les règles sans harceler... Bon lundi.
Une belle note pleine de tendresse, ca fait du bien ca met vraiment en forme pour ce lundi pluvieux ! Lire est l'une des plus belles choses, une fenêtre vers l'ailleurs....
Nous avons le même à la maison !!!
Petit salut en passant et suite à ma lecture.
Il est charmant ton fils , et comme il t'aime !
Billet plein d'amour et de tendresse d'une maman pour son enfant et d'un adorable garçon pour sa maman...
Oui j'aime mes enfants, mais ils sont tellement gentils !
Il est désarmant de gentillesse, mais têtu dans son genre !
On sent tout votre amour dans ce billet.
très touchant :-)
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