Depuis quelques temps j'ai abandonné France Inter au profit de France Culture. Le matin je découvre l'émission "les matins de France Culture" en allant au bureau. Je prends la route vers 8h20 pile au démarrage de "l'invité".
Ce matin j'ai écouté Édouard Glissant, invité à l'occasion de la commémoration de l'abolition de l'esclavage. Évidemment j'avais dans un coin de ma tête la phrase assénée le 8 mai au soir par mon futur président au sujet de la repentance.
Vers la fin de l'émission, E. Glissant, avec beaucoup de retenue, évoqua des personnes de son entourage, plutôt tolérantes, capable d'empathie, humaines... je n'ai plus les mots exacts qu'il a employés.. et qui pourtant ne supportaient pas les arabes. Pourquoi ? Elles n'en avaient aucune idée. Il expliquait cette intolérance de l'autre par justement le trou noir fait dans l'histoire qui empêchait la compréhension de l'autre. Stigmatiser celui, différent, que l'on arrive pas à accrocher à notre propre histoire. L'étranger à nous, à notre vie et qui par cette étrangeté nous fait peur. Et je me disais que de vouloir effacer certaines parties pas vraiment glorieuses de notre histoire, ne fera que nous éloigner encore un peu plus de ces "autres". Tout comme ces histoires de famille que l'on tait et qui un jour, quelques générations plus tard, nous "pètent à la gueule".
Ce matin j'ai écouté Édouard Glissant, invité à l'occasion de la commémoration de l'abolition de l'esclavage. Évidemment j'avais dans un coin de ma tête la phrase assénée le 8 mai au soir par mon futur président au sujet de la repentance.
Vers la fin de l'émission, E. Glissant, avec beaucoup de retenue, évoqua des personnes de son entourage, plutôt tolérantes, capable d'empathie, humaines... je n'ai plus les mots exacts qu'il a employés.. et qui pourtant ne supportaient pas les arabes. Pourquoi ? Elles n'en avaient aucune idée. Il expliquait cette intolérance de l'autre par justement le trou noir fait dans l'histoire qui empêchait la compréhension de l'autre. Stigmatiser celui, différent, que l'on arrive pas à accrocher à notre propre histoire. L'étranger à nous, à notre vie et qui par cette étrangeté nous fait peur. Et je me disais que de vouloir effacer certaines parties pas vraiment glorieuses de notre histoire, ne fera que nous éloigner encore un peu plus de ces "autres". Tout comme ces histoires de famille que l'on tait et qui un jour, quelques générations plus tard, nous "pètent à la gueule".
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