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Il ne me reste que la toux et une fin de rhume, deux semaines à traîner un virus hivernal, sans méchanceté mais fatiguant.
Dimanche nous étions à Thônes, fêter les soixante ans de Solène, avec tout ce qui m'est fortement déconseillé, alcool, fromages, charcuterie, pour une raclette. Sans doute ma première de l'hiver et vraisemblablement la dernière. A Noël j'avais déjà fait l'impasse sur la fondue que nous avions faite en Alsace, rapportée d'Estavayer où chaque fois nous nous arrêtons pour acheter la fameuse fondue, mais surtout la double crème de Gruyère et ses meringues délicieuses. J'aime vraiment le fromage, mais je le préfère non fondu, plutôt de chèvre ou de brebis, avec une salade et un bon pain au levain.
De Thônes nous n'avons vu que cette salle de fête où nous étions rassemblés. Et puis j'avais oublié mon téléphone à la maison, je n'ai donc pas pu photographier les Alpes encore très enneigées.
A la place voici une photo de mon petit potager d'intérieur dont je viens de renouveler les caissettes. Adieu le basilic crevottant depuis notre retour de vacances estivales. Cette fois-ci j'innove, à part la menthe pour agrémenter les salades, j'avais envie de voir pousser des trucs différents. Aucune idée de comment le fenouil va pouvoir s'épanouir dans ce si petit contenant, et le mimosa ne deviendra pas un bel arbre fleuri, mais au moins j'aurai un peu de verdure à l'entrée.
Je suis seule depuis lundi, JP est parti dans les Vosges retrouver sa mère et un bout de sa famille. Le matin je me prépare mon repas de midi, rapide, je n'ai que vingt minutes pour déjeuner. Je pourrais évidemment le faire au bureau, nous avons une grande cuisine et salle à manger, mais je préfère prendre mon vélo, mes dix minutes à pédaler font un vrai break, me vident joliment la tête et déjeuner sans bruit me fait un bien fou. Je repars aussi vite que je suis venue mais j'aime ce tout petit moment qui brise ma journée de travail.
Hier soir, j'ai regardé deux films, délaissant mon livre d'en ce moment. Une daube (le grand partage) et un film charmant ne cassant pas trois pattes à un canard (comme t'y est belle), buvant une tisane après mon bol de riz pimenté. Parfaite soirée de célibataire. La maison rangée, sans risque de désordre jusqu'a retour de JP.
C. est au-dessus des nuages, partie de Koweït, elle atterrira à Paris vers treize heures. Fasse que le ciel lui soit clément et qu'elle puisse se reposer tranquillement.
6 commentaires:
C'est un bon moment à apprécier tant que ce n'est pas trop long, la pause couplière.
(je partage ton avis sur les fromages bien que je les apprécie tous mes préférés sont les chèvres-brebis)
Bleck
Bleck Je suis très rarement seule depuis que je suis en couple. Longtemps il y avait les enfants et JP est plutôt du genre sédentaire, alors lorsque cela m'arrive je suis ravie.
Moi aussi je suis rarement seule depuis que je suis en couple (et de moins en moins d'ailleurs) et en te lisant j'ai retrouvé ce bien être que j'appréciais tant lorsque cela ne durait pas trop longtemps (comme le dit Bleck).
Ginou, rien que d'avoir un appartement rangé lorsque je rendre du bureau 😅
La solitude me pèse parfois, mais la vie de couple me pesait encore plus, quand je la vivais. Je suis une sauvage, y'a aucun doute ;)
tout dépend avec qui tu vis Dr CaSo, JP est un bon compagnon avec qui très souvent je ris, qui aime manger et faire à manger :D et qui me laisse vivre.
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