mardi 24 janvier 2023

les surprises

la ferme de Beaumont - Haute Normandie

J'accompagnais JP en voiture, nous roulions vers l'hôpital où il passe cinq jours pour une cure qui devrait l'aider à supporter les grands froids qui sévissent actuellement. Un traitement qui dilate les vaisseaux sanguins, que l'on délivre aux alpinistes ayant eu les mains et pieds gelés. Or donc, nous venions de dépasser le lycée Jean Monnet et descendions l'avenue de l'Europe, lorsque tranquillement, majestueusement, un faisan, tel que celui sur la photo, a traversé à pieds l'avenue, devant notre voiture, se dirigeant vers la clinique vétérinaire. C'était tellement irréel de le voir là, tout près de la ville, ignorant le bruit des voitures, dans son monde de faisan.

J'ai vu comme cela, il y a des années, une tortue traversant l'autoroute vers Archamps. Cela semble tellement incongru que l'on se demande si ce n'est pas notre imagination qui nous joue des tours. Il y a au printemps les perruches qui piaillent dans les arbres autour de l'agence, une nuit c'est une fouine qui se baladait sur notre parking. 

Depuis plusieurs semaines, en face de notre appartement se construisent trois immeubles. Pour l'instant c'est un balai de camions et d'ouvriers qui s'agitent la semaine, mais le week-end, seule la grue se dresse au milieu de ce qui n'est encore qu'un vaste chantier. Dès que l'espace est abandonné de tout être humain, arrivent les chats, les corneilles et sur la flèche de la grue, les mouettes qui se rassemblent et papotent bruyamment. 

Les villes sont pleines d'animaux, des accompagnés par leurs maîtres, mais aussi des animaux sauvages qui se baladent discrètement et que j'aime surprendre, souvent à vélo, moins bruyant que les voitures.

9 commentaires:

AlainX a dit…

Comme au bon temps du confinement maxi. Plein d'animaux sont sortis dans les rues des grandes villes.
Ça me faisait penser à mon enfance, en vacances à la campagne dans la famille. À l'époque il y avait bien peu de bagnoles. La maison était à la limite du village, encore trois ou quatre maisons et c'était les champs. J'en ai découvert des animaux et bestiaux !
Aujourd'hui on emmène les gosses les voir en cages… quand ça existe ! Sinon il y a encore la télé !

Mathilde a dit…

Sûrement un faisan qui avait un problème de santé et qui allait consulter le vétérinaire.

Bleck a dit…

En fait c'est nous qui ne sommes pas à notre place, les animaux eux le savent...

Bleck

C. a dit…

''Dans son monde de faisan'', j'adore cette image. Je t'apporterai ''dans le sillage des corbeaux'' sur la notion d'éthique multispecifique 🤎

Valérie de Haute Savoie a dit…

AlainX, j'y ai pensé, je me suis dit que ce faisan avait peut être pris des habitudes de balade à ce moment là 🙂

Mathilde, où bien revenait-il au bercail 😉

Bleck, Bah il faut bien que nous soyons quelque part aussi non ?

C. je me réjouie 😍

Bleck a dit…

En effet mon commentaire ne voulait pas dire grand chose, tel que...
C'est simplement une réflexion que nous nous faisons lorsque notre terrain situé en lisière de forêt et non clôturé (par choix) sert de passage à des sangliers ou à quelques chevreuils, sachant que le lotissement où nous nous trouvons n'a que vingt ans d'âge.

Bleck

Pastelle a dit…

Ici ce sont les sangliers. Nous sommes dans un petit lotissement avec un grand terrain commun. Comme il y a des enfants à côté de ce terrain, ils ont pris contact avec la société de chasse, qui les avait repérés aussi, et ont répondu qu'ils "tentaient de les prélever dans le strict respect des consignes de chasse". Bref on n'est pas sortis de l'auberge... Ce serait bien qu'ils interviennent avant qu'il y ait un problème, il paraît qu'ils n'ont pas l'air commodes.

Valérie de Haute Savoie a dit…

D'autant plus Pastelle, que ce sont les chasseurs qui "élèvent" les sangliers afin de pouvoir les chasser ensuite.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Bleck, les animaux, dès qu'ils le peuvent, s'approprient les parcelles de terrain qui sont libres. en Alsace, dans notre forêt, nous avons aussi des chevreuils, sangliers, renards et autres bestioles que nous ne voyons que rarement.