samedi 29 mai 2021

Ya p'dmal tu sais à t'faire du bien lalalala

Eh bien dis donc, qu'est ce que cela passe vite, le dixième et dernier défi est publié chez Dr CaSo, et si une fois encore j'ai pas tout compris parce qu'il y a des trucs en anglais, il s'agirait de se royaumer .

Ma journée avait filé sans un arrêt pour souffler, puisque j'étais à l'agence, de permanence, je décrochais le téléphone tout en m'occupant de mon poste. A 16h un dossier avait été accepté pour un jeune homme ultra pressé qui voulait entrer lundi dans le studio alloué. Mais lundi ma journée était quasi complète. Alors je l'avais appelé, pour voir si on pouvait prévoir l'entrée mardi, ? Après tout je finissais dans une heure, aurai-je le temps de tout préparer ? Sa mère parisienne devait signer le bail, lui devait voir avec sa banque s'ils pouvaient augmenter le plafond de sa carte, prendre une assurance. 
Mais, je me connais, je suis faible avec les gentils, j'aime faire plaisir. Va pour lundi 13h, seul créneau encore libre. Alors, pendant que lentement l'agence semblait se ralentir, je m'y suis attaquée sans lever le nez. Le bail est parti en signature électronique, j'ai édité les documents, créé le compte, croisant les doigts pour que lundi mon nouveau locataire ait son assurance, de quoi payer et que sa mère ait signé le bail dans les temps. Et puis ouf ! j'ai relevé la tête. 
L'agence était silencieuse, tous le monde avait filé dès 17h sonné. J'ai rangé mes affaires, nettoyé et désinfecté le bureau sur lequel j'avais passé la journée, suis allée vérifier que la porte d'entrée était bien verrouillée, loquets en place, et j'ai regardé dehors ; les voitures collées les unes aux autres, le tram passant majestueusement, le soleil immense, estival.
J'étais vidée.
Brusquement l'idée de rentrer directement à la maison, de commencer le week-end pépère avachie m'a semblé d'une tristesse absolue. 
Alors j'ai téléphoné à JP et lui ai donné rendez-vous en terrasse à la Régence, Hop hop hop chouchou, j'arrive, et j'ai raccroché. 
J'ai pris mon vélo, tranquillement : décrocher le cadenas, le bloquer dans le porte bagage, défaire la béquille, savourer chaque seconde, enfourcher et commencer à pédaler doucement, sous le soleil, loin de l'énervement qui sourdait de l'embouteillage juste là, au carrefour. 
Sur la voie verte tout était calme, les chiens faisaient leur caca sagement dans l'herbe à côté de leurs maîtres le nez dans leurs smartphone, les petits enfants brinquebalaient sur leurs vélos et trottinettes à 3 roues, les promeneurs déambulaient et moi je roulais calmement, savourant ce début de week-end. 
A ce moment là, toute la tension de la journée s'est effacée. J'ai refermé cette semaine de boulot,  j'ai respiré longuement, profondément.

Evidemment JP n'était pas encore là, mais je me suis assise au soleil, entourée de pleins de monde qui profitaient de la fin d'après midi, je l'ai attendu tranquillement.

Y a pas d'mal, tu sais, à s'faire du bien, la la la… 
Y a pas d'mal, et ça ne coûte rien 
Prends ton cœur et ta vie par la main, la la la… 
On est sur la terre pour se laisser faire 
Y a pas d'mal à s' faire du bien



5 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

Ahhhh... je respire en lisant ces mots tellement tu me transmets ton état d'âme calme et relaxant :D

Valvita a dit…

C'est fou comme on peut trouver son bonheur dans des petites choses. Encore faut-il réussir à les voir.
Et quand je promène mon chien, je n'ai pas le nez dans mon smartphone, j'admire le paysage qui me fait le même effet que ta balade à vélo 😝.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Dr CaSo, c'est vrai que le vélo a un pouvoir étonnant.

Valvita, c'est important de lâcher le smartphone et lors d'une balade c'est primordial non ?

Ginou a dit…

Comme j'aime cette ambiance si apaisante et ta faculté à goûter les bons moments... et tu l'exprimes si bien ! Merci.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Ginou merci :)