mercredi 11 novembre 2020

Les gens qu'on aime #7

 quelqu'un qu'on voit souvent


Mes amis sont loin, ils ont quitté la haute Savoie pour rejoindre un amour, pour recommencer une nouvelle vie comme nous le ferons dès que je serai à la retraite, pour  retrouver leur région d'origine ou tout simplement de l'autre côté de la frontière fermée.
Et puisque nous sommes confinés, à nouveau, mes seules interactions sont avec les locataires bien moins tolérants qu'au printemps, les propriétaires énervés qu'à nouveau les locations soient freinées, et heureusement mon JP.
Il y a bien eu des réunions zoom, mais parfois on s'y sent encore plus seule que lorsque l'on est seule. Les WhatsApp qui font du bien, avec les enfants, les longs téléphones avec maman qui a toujours mille choses à raconter, mais les amis, cette année sont partis et ce n'est pas enfermée, que je vais m'en faire des nouveaux. 

Je ne crois pas être déprimée, mais stressée sans nul doute. La situation américaine, ce virus qui s'approche, sournoisement, et risque d'attaquer ceux que j'aime, le manque de liberté qui me pèse effroyablement et dont je ne vois pas vraiment la sortie.

Alors je me soigne, je prends un truc pour dormir, un truc contre le stress, je lis, et je rêve de soleil, de printemps, de liberté... 




6 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

On vit vraiment des moments bizarres, c'est sûr! (Tu peux aussi utiliser tous mes thèmes au passé, du genre "quelqu'un que je voyais souvent à une époque" par exemple.) Courage pour tout, il paraît que ce virus disparaîtra un jour...

Valérie de Haute Savoie a dit…

Dr CaSo, oui je l'ai fait d'ailleurs, mais cela me permettait aussi de faire un billet au présent de cette situation particulière ;)

Anthom a dit…

Au début du premier confinement, je me suis dit "Tout ce que je vais pouvoir faire!"...et je n'ai rien fait du tout, pas le courage, pas l'envie, le vide. Comme les petits enfants n'avaient plus classe à l'école, j'ai participé à leur travail par Skype, cela occupa petit à petit presque tout mon temps, cela soulageait les parents en télétravail et cela me faisait oublier un peu la solitude forcée.
Cette fois je n'ai pas du tout la même sensation, l'humour utilisé au début comme dérivatif n'est plus là, les petits enfants n'ont pas besoin de moi, avec mes filles au téléphone nous avons tendance à rabâcher les mêmes réflexions, nous n'osons pas parler des fêtes de Noël.
Alors là, je déprime à fond, je me sens vidée de toute substance!

Valérie de Haute Savoie a dit…

Anthom, je crois que le premier confinement nous étions plein d'espoir. Et puis lorsqu'on nous a libéré, on a eu l'impression d'avoir vaincu le mal. Là on nous replonge dans le truc, mais l'espoir est sérieusement amoindri, alors notre dynamisme en prend un sérieux coup.

Cara a dit…

Je ressens un peu la même chose, du stress par rapport à tout ce qui se passe et pas beaucoup d'espoir que ça finisse bientôt... Même si heureusement, en Suisse on n'est pas confinés.

Depuis quelques jours, j'ai retrouvé un peu d'énergie et j'ai avancé dans quelques petits projets que je souhaitais faire, et ça fait du bien :)

Valérie de Haute Savoie a dit…

Cara, moi aussi je viens enfin de démarrer un truc qui va lentement prendre forme, et cela me fait plaisir et me réjouis. Je sais que vous n'êtes pas confinés, nous avons un bon petit paquet de suisses qui viennent faire les courses ici :D