A propos de Juin, j'ai lu hier que la majeure partie des français ne prononçaient pas Juin comme joint, et je me suis demandée alors, comment pouvaient-ils prononcer juin. Peut être Ju-in ? Il semble que cela soit côté Est que l'on ne fasse pas la différence, où très infimement. (je mets des majuscules où je veux moi...)
Ce mois de joint donc, a passé aussi vite que mai, depuis le 11 plus précisément. Et même si je reste une partie de la semaine en télétravail, je suis tout de même un peu plus active. Mais le confinement a laissé des traces, et j'ai encore du mal à me sentir vraiment libre.
Nous avons tout de même fait un tour en Suisse, en vélo, sous le soleil, et avons retrouvé avec plaisir l'école horticole de Jussy, traversé les vignes aux raisins verts encore freluquets, bu un perrier à une terrasse, calme. Mais nous n'avons pas encore eu le courage d'aller en Alsace, les cinq heures de route juste pour un week-end me freinent. Il faudrait aussi que j'aille à Paris, embrasser mes parents...
Et pour ma mémoire défaillante concernant ce que j'ai lu, voici mes livres de juin :
Antoine Renand
Fermer les yeux
Une petite fille joue à cache-cache avec ses amis dans un village perché d'Ardèche. Elle disparaît et tout le village se met à sa recherche. Des années plus tard, un flic à la retraite regarde les informations et soudain revient le hanter une erreur qu'il estime avoir commise. Il va se mettre à enquêter, accompagné d'un écrivain spécialiste des tueurs en série et d'une avocate qui tente de réhabiliter un homme qu'elle juge innocent. Franchement ce deuxième livre d'Antoine Renand est très prenant, c'est un vrai polar, bien noir, et jusqu'au bout le suspens est total.
Julian Barnes
La seule histoire
"Préférez-vous aimer davantage, et souffrir davantage ; ou aimer moins, et moins souffrir ? C'est, je pense, finalement, la seule vraie question." Dans les années 60, en Angleterre, Paul, dix-neuf ans, rencontre au club de tennis, Susan mariée, de trente ans son aînée, ils disputent des parties en double, une passion se noue, totale, absolue. Ils la vivent fièrement, conscients de défier les conventions sociales. Mais les années passent, sans bruit, tandis que l'amour et la jeunesse de Paul se heurtent aux démons de Susan. La quatrième de couverture est un parfait résumé du livre. Il y a d'abord cet inconscience de la jeunesse, persuadée que jamais elle ne s'envolera, et puis lentement, la réalité brutale que l'on ne peut changer l'autre, malgré tout l'amour que l'on a pour lui. C'est une belle et terrible histoire d'amour.
David Lelait-Helo
D'entre les pierres
Je l'avais commencé à la suite des deux autres lus en février et je n'avais pas du tout accroché après quelques pages. Je l'avais mis de côté et tout le confinement je le regardais en me disant qu'il faudrait que je le reprenne. Et puis le déconfinement a eu lieu, et puis j'ai lu plein d'autres livres et la semaine dernière je me suis dit qu'il fallait réessayer, au moins une fois. Eh bien ! Il est absolument super, au point que j'ai envie de l'offrir à maman et que je vais l'envoyer à C. sur son île. J'y ai retrouvé, alors qu'il s'agit d'un auteur français, le réalisme magique découvert chez Gabriel Garcia Marquez. Une maison raconte son histoire, plus particulièrement celle de Soledad Salvador. Je n'en dis pas plus, le livre fait 250 pages, à lire absolument.
Leah Hager Cohen
Des gens comme nous
Walter et Bennie Blumenthal se préparent à célébrer le mariage de leur fille Clem, dans leur maison à Rundle Junction dans l'état de New York en été 2014. Ils sont mariés depuis très longtemps, ont plusieurs enfants, une famille originale, un peu bohème. Parallèlement à ce mariage, l'annonce de l'installation d'une communauté ultra-orthodoxe provoque des angoisses parmis les habitants, en raison des risques supposés de changemement en profondeur qu'ils amèneraient. Cela me semblait très tentant et pourtant je m'y suis ennuyée. Mais peut être ne suis-je en ce moment pas réceptive à ce genre d'histoire.
Marie Cardinal
Les grands désordres
Mon dieu, Marie Cardinale, que j'ai lu adolescente, il y a bien bien longtemps. C'est l'histoire d'une mère, qui plonge dans le néant pour essayer de sauver sa fille qui se drogue à en mourir. C'est un livre qui ne remonte pas le moral.
Arnaldur Indriadason
Hiver articque
Oh un Indriadason que je n'ai pas lu, trouvé dans la bibliothèque du parc. Je le commence samedi matin, et pouf à la trente septième page, je constate qu'il manque une vingtaine de page, envolées… Je suis donc allée vite vite chez mon libraire qui ne l'avait pas en stock, j'ai foncé à la Fnac qui elle en avait un exemplaire, et je me suis replongée avec délice dans ce polar haletant. Un enfant est trouvé au pied d'un immeuble, poignardé, mort, collé par le froid au bitume. Et-ce un crime raciste ? L'enfant est d'origine thaïlandaise. L'enquête est menée par le commissaire Erlendur. Très bon polar.
Ce mois de joint donc, a passé aussi vite que mai, depuis le 11 plus précisément. Et même si je reste une partie de la semaine en télétravail, je suis tout de même un peu plus active. Mais le confinement a laissé des traces, et j'ai encore du mal à me sentir vraiment libre.
Nous avons tout de même fait un tour en Suisse, en vélo, sous le soleil, et avons retrouvé avec plaisir l'école horticole de Jussy, traversé les vignes aux raisins verts encore freluquets, bu un perrier à une terrasse, calme. Mais nous n'avons pas encore eu le courage d'aller en Alsace, les cinq heures de route juste pour un week-end me freinent. Il faudrait aussi que j'aille à Paris, embrasser mes parents...
école d'horticulture |
Et pour ma mémoire défaillante concernant ce que j'ai lu, voici mes livres de juin :
Antoine Renand
Fermer les yeux
Une petite fille joue à cache-cache avec ses amis dans un village perché d'Ardèche. Elle disparaît et tout le village se met à sa recherche. Des années plus tard, un flic à la retraite regarde les informations et soudain revient le hanter une erreur qu'il estime avoir commise. Il va se mettre à enquêter, accompagné d'un écrivain spécialiste des tueurs en série et d'une avocate qui tente de réhabiliter un homme qu'elle juge innocent. Franchement ce deuxième livre d'Antoine Renand est très prenant, c'est un vrai polar, bien noir, et jusqu'au bout le suspens est total.
Julian Barnes
La seule histoire
"Préférez-vous aimer davantage, et souffrir davantage ; ou aimer moins, et moins souffrir ? C'est, je pense, finalement, la seule vraie question." Dans les années 60, en Angleterre, Paul, dix-neuf ans, rencontre au club de tennis, Susan mariée, de trente ans son aînée, ils disputent des parties en double, une passion se noue, totale, absolue. Ils la vivent fièrement, conscients de défier les conventions sociales. Mais les années passent, sans bruit, tandis que l'amour et la jeunesse de Paul se heurtent aux démons de Susan. La quatrième de couverture est un parfait résumé du livre. Il y a d'abord cet inconscience de la jeunesse, persuadée que jamais elle ne s'envolera, et puis lentement, la réalité brutale que l'on ne peut changer l'autre, malgré tout l'amour que l'on a pour lui. C'est une belle et terrible histoire d'amour.
David Lelait-Helo
D'entre les pierres
Je l'avais commencé à la suite des deux autres lus en février et je n'avais pas du tout accroché après quelques pages. Je l'avais mis de côté et tout le confinement je le regardais en me disant qu'il faudrait que je le reprenne. Et puis le déconfinement a eu lieu, et puis j'ai lu plein d'autres livres et la semaine dernière je me suis dit qu'il fallait réessayer, au moins une fois. Eh bien ! Il est absolument super, au point que j'ai envie de l'offrir à maman et que je vais l'envoyer à C. sur son île. J'y ai retrouvé, alors qu'il s'agit d'un auteur français, le réalisme magique découvert chez Gabriel Garcia Marquez. Une maison raconte son histoire, plus particulièrement celle de Soledad Salvador. Je n'en dis pas plus, le livre fait 250 pages, à lire absolument.
Leah Hager Cohen
Des gens comme nous
Walter et Bennie Blumenthal se préparent à célébrer le mariage de leur fille Clem, dans leur maison à Rundle Junction dans l'état de New York en été 2014. Ils sont mariés depuis très longtemps, ont plusieurs enfants, une famille originale, un peu bohème. Parallèlement à ce mariage, l'annonce de l'installation d'une communauté ultra-orthodoxe provoque des angoisses parmis les habitants, en raison des risques supposés de changemement en profondeur qu'ils amèneraient. Cela me semblait très tentant et pourtant je m'y suis ennuyée. Mais peut être ne suis-je en ce moment pas réceptive à ce genre d'histoire.
Marie Cardinal
Les grands désordres
Mon dieu, Marie Cardinale, que j'ai lu adolescente, il y a bien bien longtemps. C'est l'histoire d'une mère, qui plonge dans le néant pour essayer de sauver sa fille qui se drogue à en mourir. C'est un livre qui ne remonte pas le moral.
Arnaldur Indriadason
Hiver articque
Oh un Indriadason que je n'ai pas lu, trouvé dans la bibliothèque du parc. Je le commence samedi matin, et pouf à la trente septième page, je constate qu'il manque une vingtaine de page, envolées… Je suis donc allée vite vite chez mon libraire qui ne l'avait pas en stock, j'ai foncé à la Fnac qui elle en avait un exemplaire, et je me suis replongée avec délice dans ce polar haletant. Un enfant est trouvé au pied d'un immeuble, poignardé, mort, collé par le froid au bitume. Et-ce un crime raciste ? L'enfant est d'origine thaïlandaise. L'enquête est menée par le commissaire Erlendur. Très bon polar.
11 commentaires:
Contente de vous retrouver. Les chroniques lecture m'intéressent particulièrement, je lis beaucoup et oublie autant, en dehors de quelques livres particulièrement marquants. Il m'arrive d'y revenir et trouver, grâce à vous, une idée de cadeau ou pour moi.
Bon été.
Merci Chantal de votre fidélité et de vos commentaires toujours aussi gentils.
Moi aussi j'aime Arnaldur :) Particulièrement la série avec Erlendur !
J'aimerais bien avoir une boîte à livres aussi riche que la tienne. Celle qui est disponible au boulot propose des Delly et Barbara Cartland. J'ai l'impression de retrouver la bibliothèque de ma grand-mère !
Indridason tient toujours ses promesses. J'ai lu celui dont tu parles et l'ai bien aimé.
J'ai aussi beaucoup aimé l'Indridason dont tu parles, à part que j'ai lu la traduction en français et qu'il utilise le mot doudoune tout le temps et ça m'a beaucoup énervée (j'en parle là-bas justement: https://cestpasmoijeljure.com/2014/05/19/la-france-en-rose).
Contente que tu reprennes un peu de liberté, ça fait du bien! Je suis allée au resto avec une copine l'autre jour et c'était vraiment agréable :) C'est fou comme ces petites choses ont de l'importance, maintenant!
j'aime beaucoup moi aussi tes listes de lectures, et souvent elles m'inspirent, merci! (c'est bien ju-in qu'on dit, chez moi, en tout cas...) ;)
Sacrip'Anne oui moi aussi, Erlundur c'est mon préféré.
Valvita et Calyste, mhmm j'ai été un peu déçue dernièrement, mais là j'ai retrouvé le style et l'ambiance que j'aime
Dr CaSo, oui tu as raison, cette doudoune m'a aussi étonnée :D et je vais retourner te lire ;-)
Belzouzou, c'est gentil, et donc oui il y a bien des personnes qui disent Ju-in :D cela ne cesse de m'étonner :D
Je crois que je dis ju-in, en fait je ne m’étais jamais interrogée sur la prononciation de ce mot !
Moi aussi j’apprécie tes listes de lecture (et ton blog bien sûr).
Bonne journée !
Anita
Je dis ju-in et pas joint, je ne crois pas avoir remarqué avant les différentes prononciations.
Comment sont les propriétaires, locataires, artisans rencontrés dans le cadre du travail ? Notez-vous des changements ? Plus ou moins de patience, d'amabilité, d'attention aux autres ? Ou bien, comme avant, différents comportements en fonction des personnes qui n'ont pas fondamentalement changé ? Comme nous-mêmes, restées à peu près les mêmes.
J'aime beaucoup quand vous racontez la vie qui va avec les hauts, les bas, les gentils et ceux qui le sont moins, les ronchons, les accommodants, je me demande toujours pourquoi tant de haine. Je préfère et choisis l'amour.
A bientôt peut-être pour le grand plaisir de celleux qui vous lisent.
Anita, tu n'es donc pas native de l'est de notre pays :-) et merci pour ce gentil commentaire qui me fait du bien
Chantal moi je dis bien jouin, mais bien qu'ayant perdu une grande part de ma prosodie alsacienne, certaines prononciations persistent. Je le souviens la première fois où l'on m'a regardé ahuri, parce que je disais avoir passé mon caude, au lieu de code, un O un peu chochotte :D et en arrivant en haute Savoie, bien qu'en Suisse cela soit identique à l'Alsace, j'ai effacé le t de vingt très facilement :D
Enregistrer un commentaire