Les jours passent, se ressemblent de plus en plus. Réveillée vers cinq heures trente tous les matins, mais le soir, au lit de plus en plus tard. Il pleut depuis hier, les locataires et propriétaires sont entrain de sortir de leur torpeur. Je suis allée depuis lundi, tous les jours près de deux heures à l'agence, masque maison sur le visage, distance respectée avec mes collègues, le reste du temps je suis en télétravail, et je n'ai aucun plaisir avec ce genre d'activité. Ramener chez soi le bureau ne me convient pas vraiment.
Cet enfermement me pèse, l'idée de ne pouvoir sortir d'un demi-cercle de cent kilomètres de diamètre (frontière suisse fermée, restreignant d'autant la surface) à partir du 11 mai si encore les crétins qui décident ne changent pas encore d'avis... avec la menace constante d'être sanctionnée. Sans compter tous les petits chefs hargneux qui sévissent sur les réseaux sociaux, les médias tournant en boucle sur un seul sujet.
Alors...
Je lis, des trucs qui ne font surtout pas réfléchir, qui me donnent un temps la permission de penser à autre chose.
Fermé pour l'hiver de Jorn Lier Horst - Un homme est retrouvé mort dans un chalet en Norvège. Dans un de ces petits chalets qui sont des résidences secondaires apparemment très fréquentes en Norvège, et que l'on rencontre souvent dans les polars. La particularité de ce chalet est qu'il appartient à une star de la télévision et que celui-ci, qui n'est pas le mort retrouvé, ne donne aucune nouvelle, ne répond pas aux appels téléphoniques des policiers. C'est un bon polar, qui tient en haleine jusqu'au bout.
Danse avec l'ange de Ake Edwardson - Polar très très noir, bien ficelé et qui jusqu'au bout ne dévoile rien de qui pourrait être le meurtrier abominable qui tue des jeunes gens dans des conditions affreuses. L'enquête minutieuse est détaillée aussi bien dans l'action que dans la psychologie des enquêteurs. Entre Londres et Göteborg. Très prenant.
Histoire d'@ de Laure Manel - Le pitch : ils se sont perdus de vue. Ils se retrouvent en ligne. Le tout, une daube absolue dont bien sûr je n'ai réussi à lire que le début, ai sauté de paragraphe en paragraphe pour voir si cela s'améliorait et qui est désespérant de nullité. Comment ce genre de daube arrive à se faire publier ? Je l'ai trouvé dans la petite bibliothèque de l'immeuble qui s'est mise en place au début du confinement. Perte de temps.
L'archipel des larmes de Camilla Greb - Une femme est retrouvée morte, crucifiée au sol, dans son appartement, ses enfants autour d'elle. Son mari est accusé, histoire close. Quelques années après, d'autres femmes sont retrouvées crucifiées, chez elles, au sol, un enfant témoin. Mais dans ce livre, il y a l'histoire, il y a surtout les enquêtes faites à différentes époques, la police qui évolue, les femmes qui lentement sont acceptées au sein des équipes d'enquêteurs. J'avais trouvé ce livre dans la bibliothèque du parc, je ne connaissais pas du tout cette auteure, que je vous recommande chaudement.
Le journal de ma disparition de Camilla Greb - Un soir, un petit groupe de potes va picoler dans une clairière où dit-on un enfant fantôme pleure la nuit. C'est cette nuit que l'on trouve des ossements d'une enfant, déjà là depuis des années. Une enquête est bien sûr menée, mais aucune piste sérieuse n'émerge. Quelques années plus tard, l'enquête est relancée, avec les moyens qui ont évolués. J'y ai retrouvé des acteurs du livre précédent, et j'ai réalisé qu'il avait été écrit avant. Il faut donc bien sûr lire d'abord celui-ci aussi bien construit que l'archipel des larmes. Décidément, j'aime cette auteure, je vais lire, comme à mon habitude lorsque j'en découvre un, tous les livres qu'elle a écrit.
Sharko de Franck Thilliez - Sharko est policier au 36 quai des Orfèvres, Lucie sa compagne également. Un soir, après que sa tante lui demande, en mémoire de son oncle mort en pleine enquête sur la disparition d'une jeune femme, de reprendre cette enquête, elle tue un homme. Son compagnon est malgré lui entraîné, par amour, dans un mensonge qu'ils vont devoir porter ensemble alors que démarre l'enquête sur ce meurtre et à laquelle ils participent. C'est bien foutu, mais beaucoup, beaucoup de sang. Je n'avais jamais lu un livre de cet auteur. Le livre fait partie de la bibliothèque de l'immeuble spécial covid-19. C'est un bon polar.
L'ombre de la baleine de Camilla Greb - J'ai déjà beaucoup de mal avec ce confinement qui m'enlève ma liberté. Je sais c'est pour le bien de tous, mais lors de mon viol, c'est cet enfermement, presque plus que le viol lui même qui m'avait en partie détruite. Ce livre dont je ne veux pas déflorer l'histoire, raconte un enfermement insupportable. Et oui c'est encore un bon polar.
La fille dans les bois de Patricia Mc Donald - Je n'avais plus lu de Patricia Mac Donald depuis longtemps (2016) et apparemment je n'en ai lu que deux avant. Mais confinement oblige, le choix est plus restreint et c'est en faisant mes courses au supermarché que je l'ai trouvé. Je préfère, depuis quelques années, les auteurs des mers du nord, ils sont moins convenus. Mais tout de même, l'histoire est bien ficelée, et cela permet de dévier les pensées le temps de la lecture.
Je ne lis que des polars, comme lorsque je suis en vacances, très peu de romans, alors que j'en ai quelques-uns en attente...
Cet enfermement me pèse, l'idée de ne pouvoir sortir d'un demi-cercle de cent kilomètres de diamètre (frontière suisse fermée, restreignant d'autant la surface) à partir du 11 mai si encore les crétins qui décident ne changent pas encore d'avis... avec la menace constante d'être sanctionnée. Sans compter tous les petits chefs hargneux qui sévissent sur les réseaux sociaux, les médias tournant en boucle sur un seul sujet.
Alors...
Je lis, des trucs qui ne font surtout pas réfléchir, qui me donnent un temps la permission de penser à autre chose.
Fermé pour l'hiver de Jorn Lier Horst - Un homme est retrouvé mort dans un chalet en Norvège. Dans un de ces petits chalets qui sont des résidences secondaires apparemment très fréquentes en Norvège, et que l'on rencontre souvent dans les polars. La particularité de ce chalet est qu'il appartient à une star de la télévision et que celui-ci, qui n'est pas le mort retrouvé, ne donne aucune nouvelle, ne répond pas aux appels téléphoniques des policiers. C'est un bon polar, qui tient en haleine jusqu'au bout.
Danse avec l'ange de Ake Edwardson - Polar très très noir, bien ficelé et qui jusqu'au bout ne dévoile rien de qui pourrait être le meurtrier abominable qui tue des jeunes gens dans des conditions affreuses. L'enquête minutieuse est détaillée aussi bien dans l'action que dans la psychologie des enquêteurs. Entre Londres et Göteborg. Très prenant.
Histoire d'@ de Laure Manel - Le pitch : ils se sont perdus de vue. Ils se retrouvent en ligne. Le tout, une daube absolue dont bien sûr je n'ai réussi à lire que le début, ai sauté de paragraphe en paragraphe pour voir si cela s'améliorait et qui est désespérant de nullité. Comment ce genre de daube arrive à se faire publier ? Je l'ai trouvé dans la petite bibliothèque de l'immeuble qui s'est mise en place au début du confinement. Perte de temps.
L'archipel des larmes de Camilla Greb - Une femme est retrouvée morte, crucifiée au sol, dans son appartement, ses enfants autour d'elle. Son mari est accusé, histoire close. Quelques années après, d'autres femmes sont retrouvées crucifiées, chez elles, au sol, un enfant témoin. Mais dans ce livre, il y a l'histoire, il y a surtout les enquêtes faites à différentes époques, la police qui évolue, les femmes qui lentement sont acceptées au sein des équipes d'enquêteurs. J'avais trouvé ce livre dans la bibliothèque du parc, je ne connaissais pas du tout cette auteure, que je vous recommande chaudement.
Le journal de ma disparition de Camilla Greb - Un soir, un petit groupe de potes va picoler dans une clairière où dit-on un enfant fantôme pleure la nuit. C'est cette nuit que l'on trouve des ossements d'une enfant, déjà là depuis des années. Une enquête est bien sûr menée, mais aucune piste sérieuse n'émerge. Quelques années plus tard, l'enquête est relancée, avec les moyens qui ont évolués. J'y ai retrouvé des acteurs du livre précédent, et j'ai réalisé qu'il avait été écrit avant. Il faut donc bien sûr lire d'abord celui-ci aussi bien construit que l'archipel des larmes. Décidément, j'aime cette auteure, je vais lire, comme à mon habitude lorsque j'en découvre un, tous les livres qu'elle a écrit.
Sharko de Franck Thilliez - Sharko est policier au 36 quai des Orfèvres, Lucie sa compagne également. Un soir, après que sa tante lui demande, en mémoire de son oncle mort en pleine enquête sur la disparition d'une jeune femme, de reprendre cette enquête, elle tue un homme. Son compagnon est malgré lui entraîné, par amour, dans un mensonge qu'ils vont devoir porter ensemble alors que démarre l'enquête sur ce meurtre et à laquelle ils participent. C'est bien foutu, mais beaucoup, beaucoup de sang. Je n'avais jamais lu un livre de cet auteur. Le livre fait partie de la bibliothèque de l'immeuble spécial covid-19. C'est un bon polar.
L'ombre de la baleine de Camilla Greb - J'ai déjà beaucoup de mal avec ce confinement qui m'enlève ma liberté. Je sais c'est pour le bien de tous, mais lors de mon viol, c'est cet enfermement, presque plus que le viol lui même qui m'avait en partie détruite. Ce livre dont je ne veux pas déflorer l'histoire, raconte un enfermement insupportable. Et oui c'est encore un bon polar.
La fille dans les bois de Patricia Mc Donald - Je n'avais plus lu de Patricia Mac Donald depuis longtemps (2016) et apparemment je n'en ai lu que deux avant. Mais confinement oblige, le choix est plus restreint et c'est en faisant mes courses au supermarché que je l'ai trouvé. Je préfère, depuis quelques années, les auteurs des mers du nord, ils sont moins convenus. Mais tout de même, l'histoire est bien ficelée, et cela permet de dévier les pensées le temps de la lecture.
Je ne lis que des polars, comme lorsque je suis en vacances, très peu de romans, alors que j'en ai quelques-uns en attente...
9 commentaires:
Je comprends ton ras le bol et me sens un peu privilégiée dans ma retraite confortable , un peu forcée mais rassurée d'être protégée et bien soutenue par la présence bienveillante de 2 de mes enfants et de ma belle fille...
De tout ce que tu viens de lire, le seul que je connaisse est Sharko de Franck Tilliez, un auteur que j'apprécie beaucoup.
Je commence à en avoir marre aussi, pour d'autres raisons, même si en Suisse on est moins enfermés que chez vous et que tout commence à rouvrir petit à petit... Par contre, contrairement à toi, je n'arrive pas vraiment à lire. En partie par la faute du bouquin que je lis depuis au moins 3 semaines, et qui n'est pas des plus passionnants... Bref.
Ginou, heureusement cela n'est pas constant, et puis, comme le dis mon père, t'inquiètes pas ils changent de discours chaque jour...
Cara, oui mais toi tu as deux petits enfants dont tu dois t'occuper, ce n'est pas du tout évident de lire dans ce contexte. Vivement que la situation s'allège pour que tu puisses un peu respirer.
"les locataires et propriétaires sont entrain..... " : tu vois bien qu'il y a encore un peu d'entrain ! Ceci dit, moi aussi, ras le bol !
Je lis aussi beaucoup ces temps-ci, alors que d'habitude pas du tout (à part pour le boulot bien sûr). Malheureusement, ici, la littérature francophone est soit inexistante soit hors de prix. Heureusement qu'il y a beaucoup de très bon livres en anglais aussi, et j'avais une liste impressionnante de bouquins que je voulais lire depuis longtemps mais n'avais jamais pris le temps de lire :)
Calyste, effectivement :D
Dr CaSo, c'est bien que tu puisses lire, un peu plus tranquille avec la bonne nouvelle que tu viens d'avoir ;-)
Merci Valérie pour ces conseils ! Je retiens les Camilla Greb !
Merci
Tu vas bien ? Ton silence m'inquiète.
Mariedézalpes, bonne lecture :-)
Calyste je vais bien ne t'en fais pas :-)
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