Tout ces petits dysfonctionnement du corps auxquels on ne faisait pas attention et qui brusquement sonnent le tocsin. Nez congestionné, mal à une oreille, éternuements, petite fatigue... chacun garde son angoisse, se lave les mains encore plus souvent de peur de contaminer l'autre qui vit là, juste à côté, de préserver ceux avec qui on bavarde au téléphone, angoisse sourde qui phagocyte l'imaginaire.
Encore ahuri de la situation qui a basculé si rapidement.
Un jour libre, le lendemain enfermé avec la trouille de plus en plus forte de mettre le nez dehors.
Le temps s'écoule à ne rien faire.
Il va falloir établir un planning pour garder un semblant d'énergie. Parce que le télétravail c'est bien beau, mais cela n'a tout de même rien à voir avec ce que je faisais avant. Traiter les mails, de propriétaires ou locataires hors sols. Rester factuel, ne pas s'étonner de certaines questions qui font comprendre que celui qui écrit n'a de loin pas pris la mesure de ce que l'on vit. Essayer de naviguer entre ce qui est permis ou non. Déménager ? Oui dit le gouvernement, non dit la gendarmerie qui sera la seule sur le terrain pour verbaliser. Aller dehors pour préparer l'après, ou rester chez moi et me protéger de ce virus dont on ne sait de loin pas encore tous les vices ? Répondre à des questions dont je n'ai pas la réponse. Et pourtant ma direction très présente, fait tout pour nous aider et nous protéger, mais le marché c'est le marché et le gouvernement exige maintenant que l'économie reparte et demande qu'on fasse notre travail coûte que coûte.
Dehors les chants des oiseaux emplissent l'espace.
Peu, très peu de passants dans les rues, lentement nous nous confinons sans bruit...
Un jour libre, le lendemain enfermé avec la trouille de plus en plus forte de mettre le nez dehors.
Le temps s'écoule à ne rien faire.
Il va falloir établir un planning pour garder un semblant d'énergie. Parce que le télétravail c'est bien beau, mais cela n'a tout de même rien à voir avec ce que je faisais avant. Traiter les mails, de propriétaires ou locataires hors sols. Rester factuel, ne pas s'étonner de certaines questions qui font comprendre que celui qui écrit n'a de loin pas pris la mesure de ce que l'on vit. Essayer de naviguer entre ce qui est permis ou non. Déménager ? Oui dit le gouvernement, non dit la gendarmerie qui sera la seule sur le terrain pour verbaliser. Aller dehors pour préparer l'après, ou rester chez moi et me protéger de ce virus dont on ne sait de loin pas encore tous les vices ? Répondre à des questions dont je n'ai pas la réponse. Et pourtant ma direction très présente, fait tout pour nous aider et nous protéger, mais le marché c'est le marché et le gouvernement exige maintenant que l'économie reparte et demande qu'on fasse notre travail coûte que coûte.
Dehors les chants des oiseaux emplissent l'espace.
Peu, très peu de passants dans les rues, lentement nous nous confinons sans bruit...
12 commentaires:
Nous sommes dans une belle galère, comme vos parents j'habite dans le Grand Est, comment vont ils ? pour notre part nous ne sortons plus.J'ai peur pour les enfants et mon mari.
Bonne journée à vous
Odile
Odile, mes parents sont depuis dix ans maintenant à Paris, et pour l'instant ils vont bien. Je comprends votre peur, là bas c'est la catastrophe et vivement que le confinement fasse effet pour que les services soient moins saturés. Bonne journée Odile, apparemment si j'en crois les photos envoyées ce matin par mon frère, l'hiver à repointé son nez 🙁
Oui dès que quelque chose cloche dans notre état de santé, une inquiétude pointe et puis on se rassure... drôle d'ambiance! Heureusement les oiseaux chantent et nous rappellent que malgré tout, la vie est toujours là ...
Oui il fait froid à nouveau, mais avec un beau soleil.
Odile
Et coûte que coûte, cultiver notre jardin. Bon dimanche :)
Ca fait quelques jours que j'ai remarqué qu'on entend à nouveau les oiseaux! Ce silence est un vrai bonheur pour moi (enfin, on entend encore les bruits des travaux, mais ce n'est pas constant--les pauvres!)
Comme Dr CaSo, ce qui me fait du bien en plein coeur de Paris c'est d'avoir les fenêtres ouvertes et de ne pas entendre une seule bagnole qui pétarade. On entend les cuicuis, ça fait du bien. J'essaie de me concentrer aussi sur le positif. :DD
Matoo, oui c'est incroyable ce concert constant. On réalise que les oiseaux sont là, toujours, et en ce moment en plus ils font leurs nids, on les voit passer avec le bec rempli de brindilles 🤩
Dr CaSo, mais vous êtes ou non en confinement ? J'ai vu que tous tes voyages ont été annulés, mais vous devez rester cloîtrer comme nous ?
laurent oui, celui du balcon et celui niché dans notre coeur 🤩
Odile, le soleil n'est venu qu'en fin d'après midi, mais oui la température a bien chuté.🤧
Ginou toi d'autant plus, mais oui, le moral est super important, vois cette dame de 95 ans qui a survécu au coronavirus à Bergam, c'est un tel message optimiste 😘
Non, on nous encourage à rester cloîtrés mais on peut toujours sortir si on veut et qu'on fait très attention à ne rencontrer personne de trop près. Les travaux continuent, les magasins sont ouverts, et les restaurants se sont soit fermés d'eux-mêmes, soit ne peuvent accepter que 50% de leurs clients à la fois. L'Alberta est de la taille de la France avec seulement 3 millions d'habitants, donc on a de la place :D (et un autre de mes voyages de boulot vient d'être annulé ce matin, pffff....)
Dr CaSo, ici je pense que cela ne marcherait pas. L'esprit français est par nature rebel, et du coup chacun trouverait une raison suffisamment valable pour sortir :D
C'est tellement dingue, comme tout a été chamboulé du jour au lendemain...
Il n'y a qu'à espérer que ça ne durera pas trop longtemps.
Cara, un petit mois encore sans doute
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