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| 14-04-2011 |
La terrasse est vide, évidemment puisqu'il est à peine seize heures, tous le monde traine encore sur la plage juste à côté, mais moi je suis morte du voyage, et je savoure la tranquillité de ce bistrot où chaque jour nous viendrons durant nos vacances. Les Bambous, à Rodrigues.
Nous étions arrivés sous le soleil, avions déjà bien crapahuté autour de la maison de C. et dans Port Mathurin, à peine atterri, l'enchantement opérait.
A la nuit tombée, qui tombe si tôt qu'à vingt heures il semble être déjà minuit passé, nous étions venus découvrir le QG de notre fille. C'est là je crois qu'elle avait presque découvert l'île, débarquant sans connaître personne, parachutée à ma grande peur, sur ce petit caillou qui n'apparaît sur Google Earth qu'en agrandissant, agrandissant et agrandissant encore l'image. Dix huit kilomètres de long, huit kilomètres de large, Mais !... avais-je demandé sur Twitter, lorsque j'avais appris qu'elle allait vivre là-bas, Y-a-t'il au moins internet ?
Et là, sur ce petit point dans l'océan indien, nous avions découvert un paradis. Où la violence semblait n'avoir jamais trouvé sa place, où l'océan devenu lagon, caressait les plages, les papayes vertes se mangeaient rapées en salade et les poulpes, les pauvres, séchaient au soleil, pendu sur des fils, se balançant au gré du vent doux.
Un paradis que l'on aimerait jalousement garder secret.
Nous étions arrivés sous le soleil, avions déjà bien crapahuté autour de la maison de C. et dans Port Mathurin, à peine atterri, l'enchantement opérait.
A la nuit tombée, qui tombe si tôt qu'à vingt heures il semble être déjà minuit passé, nous étions venus découvrir le QG de notre fille. C'est là je crois qu'elle avait presque découvert l'île, débarquant sans connaître personne, parachutée à ma grande peur, sur ce petit caillou qui n'apparaît sur Google Earth qu'en agrandissant, agrandissant et agrandissant encore l'image. Dix huit kilomètres de long, huit kilomètres de large, Mais !... avais-je demandé sur Twitter, lorsque j'avais appris qu'elle allait vivre là-bas, Y-a-t'il au moins internet ?
Et là, sur ce petit point dans l'océan indien, nous avions découvert un paradis. Où la violence semblait n'avoir jamais trouvé sa place, où l'océan devenu lagon, caressait les plages, les papayes vertes se mangeaient rapées en salade et les poulpes, les pauvres, séchaient au soleil, pendu sur des fils, se balançant au gré du vent doux.
Un paradis que l'on aimerait jalousement garder secret.
5 commentaires:
Tu dis tout cela si bien! Cela fait rêver!!!
Ahhhhh le soleil et la plage... Comment est-ce que ta fille avait découvert ce petit paradis?
C’est amusant, une de mes connaissances vient d’y aller en vacances. Et, à son grand étonnement, je savais où se trouvait cette île ! Grâce à toi, et à C.
(Les vacances ont été très réussies).
Anita
Mais Corneille l'avait déjà dit : Rodrigues a du cœur !
Anne, cette île est effectivement un rêve :)
Dr CaSo, C. cherchait un VIA et avait, me dit-elle, postulé à tous les postes disponibles. On lui avait proposé celui-là et elle était partie pour prendre le poste de responsable de l'Alliance française.
Anita, je n'en doute pas, même si de plus en plus de touristes s'y rendent, cette île reste un enchantement.
Calyste, cela correspond tout à fait à cette Rodrigues là :D
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