jeudi 14 novembre 2019

photo n°14

09-08-2017
La marée ce jour là atteignait les coefficients de 96-97, belle marée de vives-eaux, bien que nous en avions déjà eu des plus fortes. Mais notre plage avait tout de même pris de l'ampleur, il était à peine dix heures et malgré le mois d'août, les vacanciers étaient encore entrain de profiter d'une grasse matinée.
Cette année, comme l'année précédente, ces vacances avaient été si aléatoires, que je savourais, malgré l'incertitude de l'avenir, chaque instant paisible.
Pendant que JP dormait, je quittais sans bruit la petite maison, enfourchais mon vélo et venais là, marcher le long des vagues mourantes.
Regarder au loin les nuages lentement se mouvoir et changer de forme, écouter le ressac et du regard chercher les coquillages, rares, qui abandonnés de leur propriétaires, brinquebalaient dans les vagues langoureuses, sentir cette odeur marine qui toujours m'apaise.
Je voudrais finir mes jours au bord de l'océan...

3 commentaires:

Bleck a dit…

Tout comme toi, j'aime vraiment le spectacle de l'océan, au contraire de toi il ne m'apaise pas je dirais même qu'il est vivifiant dynamique trop, peut être trop puissant à la limite du fatigant. C'est pour ça que nous avons choisi les bords du bassin d'Arcachon et à peu de distance de l'océan pour quand on a l'envie de se faire brasser.

Bleck

Anonyme a dit…

Oh je crois que la forêt te manquerait non ?

Anita

Valérie de Haute Savoie a dit…

Anita, mais j'aurai toujours ma forêt en Alsace, celle dans laquelle j'aime me promener, rencontrer les animaux qui s'y sentent si bien. De toute façon nous quitterons cette région, bien trop chère pour nous à la retraite.

Bleck, ah mais moi j'aime quand cela brasse, que le vent vient du large et décoiffe, oui cela m'apaise, la nature m'apaise.