lundi 23 septembre 2019

la nuit je mens

Dans ce rêve, je venais d'arriver sur cette petite île bretonne, appartenant à des amis de mes parents. J'étais dans le coin, et je me disais que je pourrai la visiter tout en allant dire bonjour à Marine,  petit prétexte à vrai dire, depuis le temps que l'on m'en parlait, de cette île privée sur laquelle le reste de mes frères et soeur étaient déjà allés si ce n'est y dormir, au moins passer quelques heures.
A peine passé le gué, je rencontrai M.M.G., ancien amant de C., si mes souvenirs sont justes, et tout tout premier jeune homme à m'avoir embrassé, un soir de nouvel an. Etait-il seul, venait-il juste voir C. la fille de Marine ? Il avait gardé ses longs cheveux blonds, je ne savais s'il se rappelait de moi, lui qui faisait tomber dans ses bras, les jeunes filles timides ou pas. Je cachais mon identité, demandant juste si Marine était là. Hélas non, et puisque j'étais sur une île privée, je devrais partir si je ne me découvrais un peu plus. Alors, sans dire qui j'étais, je parlais du MilleClub où toute la bande nous trainions, de Mulhouse où nous avions grandi, de quelques souvenirs communs pour rester encore, le temps de faire un tour.
Et puis je suis dans sa voiture, et il m'emmène dans un club de voile, grouillant de jeunes sportifs, teint buriné par le soleil et la mer, les mats sans voile, dont les drisses claquent au vent. Tous le monde le fête, je suis en arrière, attends qu'il prenne ses affaires, rien de plus, j'attends. Et nous repartons, je me réveille.

Qu'est-il devenu ce premier jeune homme qui m'a brisé le coeur, me laissant seule avec ce baiser torride, unique, après m'avoir remplacée par la fille de Marine, si blonde, si mince, si sûre d'elle ?
Une brève recherche sur internet, il a le crâne rasé, il parcourt le monde en le photographiant, je reconnais ses yeux. Et reviennent des souvenirs d'alors, jeune fille si mal dans ma peau, je grimpais tout en haut du Rebberg, pour retrouver des copains et chanter à tue-tête et riant de concert "Quand je pense à Fernande, je bande, je bande..."

4 commentaires:

Calyste a dit…

Les rêves sont parfois féroces, qui nous obligent à regarder en arrière.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Calyste, j'aime les rêves, même ceux qui me bousculent. Sans doute que mon analyse me fait voir les choses autrement :)

Anne a dit…

Je ne rappelle que des cauchemars...

Valérie de Haute Savoie a dit…

Anne, je crois que je ne fais pas vraiment des cauchemars, des rêves compliqués, mouvementés oui, parfois je suis assez secouée en me réveillant. Mais j'essaye toujours de trouver ce que mon inconscient à voulu me faire voir de plus près.