Ainsi me suis je absentée plus d'un mois d'ici sans raison réelle.
Un clash violent au bureau, dû à un second degré incompris qui m'a fait prendre la mesure du gouffre qui me sépare de mes collègues en gérance. Du ras le bol de devoir sans cesse mesurer mes paroles et qui m'a rendue quasi muette, faisant tomber d'un coup d'un seul l'ambiance somme toute assez agréable qui régnait dans le bureau.
J'arrive, d'une voix monocorde dis bonjour, m'assieds, travaille en silence, ne répondant qu'aux demandes strictement professionnelles. Plus rien de ma vie privée, plus d'humour, bonjour, au revoir.
Heureusement que dans certains autres services me restent des copines avec qui je peux un peu échanger et une amie réelle que je connaissais d'avant. Le positif de l'histoire est que je me suis tant détachée que j'abats un boulot de fou et repars tranquille dans ma vie de dehors sereine. Je ne sers plus de défouloir, ayant interdit à quiconque de venir s'épancher sur les problèmes de l'agence. Je suis devenue ultra neutre, plus aucune critique positive ou négative ne sort de ma bouche. Et c'est assez reposant.
Nous bougeons JP et moi, depuis que notre adorée nous a quittés. Marseille où nous avons retrouvé avec plaisir une amie plus vue depuis quelques années, découvert le fameux Mucem, fait du bateau, diner dans de très bons restaurants, bronzé.
L'Alsace encore, où nous avons retrouvé mon papa et mes frères, planter quelques fleurs là où repose Chamade.
Participé à une soirée polar où j'ai découvert un auteur suisse pas mal du tout.
Et puis il y a eu un résultat d'examens pas très bons pour JP, qui a nécessité une intervention. Un mois et demi d'attente, avec l'angoisse que le diagnostic se confirme. Et si une fois l'intervention faite nous étions rassurés, une mauvais bactérie résistante s'y est invitée et nécessite encore une fois une hospitalisation.
Une peur réelle aussi pour mon père qui en vacances en Charentes Maritimes a dû être hospitalisé en urgence, mauvais diagnostic posé par l'interne de l'hôpital de Royan, renvoyé à la maison pour y repartir avec le samu deux jours plus tard en urgence à Rochefort. Et là enfin il a été écouté, le diagnostic que lui avait fait était le bon, occlusion intestinale heureusement n'ayant pas entraîné de complications.
Il y a mon balcon qui malgré le temps chagrin devient agréable, la lecture qui me sauve, le temps qui file.
Mais je vais revenir, je vais bien, je vis c'est tout.
Un clash violent au bureau, dû à un second degré incompris qui m'a fait prendre la mesure du gouffre qui me sépare de mes collègues en gérance. Du ras le bol de devoir sans cesse mesurer mes paroles et qui m'a rendue quasi muette, faisant tomber d'un coup d'un seul l'ambiance somme toute assez agréable qui régnait dans le bureau.
J'arrive, d'une voix monocorde dis bonjour, m'assieds, travaille en silence, ne répondant qu'aux demandes strictement professionnelles. Plus rien de ma vie privée, plus d'humour, bonjour, au revoir.
Heureusement que dans certains autres services me restent des copines avec qui je peux un peu échanger et une amie réelle que je connaissais d'avant. Le positif de l'histoire est que je me suis tant détachée que j'abats un boulot de fou et repars tranquille dans ma vie de dehors sereine. Je ne sers plus de défouloir, ayant interdit à quiconque de venir s'épancher sur les problèmes de l'agence. Je suis devenue ultra neutre, plus aucune critique positive ou négative ne sort de ma bouche. Et c'est assez reposant.
Nous bougeons JP et moi, depuis que notre adorée nous a quittés. Marseille où nous avons retrouvé avec plaisir une amie plus vue depuis quelques années, découvert le fameux Mucem, fait du bateau, diner dans de très bons restaurants, bronzé.
L'Alsace encore, où nous avons retrouvé mon papa et mes frères, planter quelques fleurs là où repose Chamade.
Participé à une soirée polar où j'ai découvert un auteur suisse pas mal du tout.
Et puis il y a eu un résultat d'examens pas très bons pour JP, qui a nécessité une intervention. Un mois et demi d'attente, avec l'angoisse que le diagnostic se confirme. Et si une fois l'intervention faite nous étions rassurés, une mauvais bactérie résistante s'y est invitée et nécessite encore une fois une hospitalisation.
Une peur réelle aussi pour mon père qui en vacances en Charentes Maritimes a dû être hospitalisé en urgence, mauvais diagnostic posé par l'interne de l'hôpital de Royan, renvoyé à la maison pour y repartir avec le samu deux jours plus tard en urgence à Rochefort. Et là enfin il a été écouté, le diagnostic que lui avait fait était le bon, occlusion intestinale heureusement n'ayant pas entraîné de complications.
Il y a mon balcon qui malgré le temps chagrin devient agréable, la lecture qui me sauve, le temps qui file.
Mais je vais revenir, je vais bien, je vis c'est tout.
11 commentaires:
"Je vis c'est tout" TANT MIEUX ! profitez ! Merci de nous donner de vos nouvelles. Bonnes résolutions pour le boulot. J'ai également réussi à me détacher de cet univers et je les regarde comme un mauvais film à la télé......... c'est dire ! Plein d'amicales pensées pour vous et JP. Nathalie de Nancy
Je devrais essayer le coup de je ne m'occupe de rien ni de personne...
Mais le cœur de mon métier c'est l'humain et c'est...
Usant.
Le détachement est utile voir nécessaire parfois ....
Merci pour ces nouvelles: j'habite près de Marseille (La Ciotat) si tu y reviens, fais moi signe: j'aimerais tant que l'on se rencontre, "en vrai"! Courage à JP et toi pour ces soucis de santé!
Tes bonnes résolutions pour le boulot me paraissent assez raisonnables, même si je perçois une certaine déception...
Je me suis également détachée de mon boulot et depuis, c'est beaucoup plus facile. C'est triste d'en arriver là... Bon courage, à JP également.
Ton histoire fait revenir à ma memoire un épisode d'humour au boulot à un degres incompris ayant entrainé une engueulade terrible et definitive et m'ayant plongée dans un malaise profond et destabilisant... comment a t elle pu croire une seconde que je faisais autre chose que plaisanter et qu'en aucun cas je n'aurais pu penser reellement ça...? Et depuis combien de temps souffre t elle de cette incomprehension? Comment ai je fait pour ne rien voir? Plus je me justifiais, plus je m'enfoncais... plus je tentais de m'excuser ou d'expliquer plus elle etait agressive et determinée... l'impasse. L'incomprehension. Le malaise. Vraiment. Alors je compatis... ton attitude est certainement la seule et la meilleure. Bravo. Ressource toi ailleurs qu'au boulot. Pas le choix. Bon courage!
Heureuse de vous lire, d'avoir de vos nouvelles, bonnes ou pas.
Attristée du clash au bureau qui vous fait garder le silence. Diverses conséquences à toute situation, celle-ci vous permet de vous concentrer sur le travail et de rentrer chez vous plus tranquille. Heureusement, en dehors de la pièce où vous êtes, vous retrouvez des personnes appréciées dont une amie. Ouf, ça doit faire du bien
Inquiète pour la santé de votre père, de JP
Contente du bon temps passé à Marseille, en Alsace, de Chamade qui vous accompagne, de la vie tout simplement.
Bonne journée.
Chantal
Heureuse de voir que tu vas bien et de te lire.
Profite du moment et tant pis pour les collègues irrascibles.
Merci mes lecteurs chéris :) JP est rentré avec un antibiotique puissant, notre week-end à venir n'est plus compromis :D
Heureuse de vous lire à nouveau, pas toujours facile d'avoir des collègues, il faut vous protéger.
Bonne journée.
Odile
Je suis contente d'avoir de vos nouvelles.
Ce n'est pas facile de mettre de la distance dans les relations professionnelles et je vous admire d'y arriver.
Je vous embrasse
Danie
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