mardi 17 avril 2018

avant de partir

En sortant de la gare il tombait des cordes, et le vent malmenait tout ce qu'il pouvait. Les parasols ployaient sous les trombes d'eau, les papiers volaient avant de se déliter dans les rigoles bouillonnantes, il était plus que le moment d'aller se réfugier dans le Mercado da Ribeira. 
Nous avions déjeuné le deuxième jour d'un plat du jour de chez Alexandre Silva et là, nous avions envie de fruits de mer, va pour le corner Balcao da esquina
Chance, il y avait deux places au comptoir, nous n'aurions pas à errer dans la grande Halle à la recherche de chaises libres. Les places sont chères, l'endroit est bruyant, mais il me semble incontournable pour qui aime les découvertes gustatives raffinées et pas trop onéreuses.
Tout en sirotant un Vino verde et quelques azeitonas (olives) servies dans une boite vide de sardines, nous avons regardé s'élaborer nos assiettes, pour moi de couteaux et pour C. de palourdes. Délicieuses !
Un petit chèvre fondant pour parfaire le tout. Parfait repas pour un anniversaire sans façon.


La pluie s'est calmée, nous avions encore à trouver quelques souvenirs pour mes collègues, visiter quelques églises, marcher dans les rues escarpées. Et le soir, boire un dernier verre dans une taverne du quartier.


Je n'ai sans doute pas raconté tout à fait dans l'ordre nos deux journées et demi, passées à Lisbonne, et puis évidemment il me reste d'autres souvenirs, pleins de photos, trois jours avec ma fille, rien qu'avec elle, ce qui ne nous était plus arrivé depuis longtemps.


J'ai tout aimé, le ciel changeant, la mer et le Tage, la pluie et le soleil, le vino verde pétillant, le chorizo et les couteaux, les fanes de navets et même les pasteis (qui pour information passent à la douane de l'aéroport). Nous n'avons pas rapporté grand chose, nous n'étions pas là bas pour faire des affaires, juste découvrir une ville qui nous a enchantées.
J'ai encore mille choses à découvrir, un jour peut être y retournerais-je.


Nous nous sommes dit au revoir le matin du neuf avril. C. repartait vers Paris, et moi avec un pincement au coeur, vers les montagnes encore enneigées. 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci de partager avec nous. J’aimerais aller au Portugal, mais habitant aux US, les voyages en France ont la priorité et on ne peut pas tout avoir. Mes parents avaient passé leur voyage de noces au Portugal en 1966 et y sont retournés en 2010 - Pas de mauvais souvenirs j'imagine!

Valérie de Haute Savoie a dit…

Oui effectivement, lorsque l'on vient en Europe pour voir la famille, il est difficile de prévoir des voyages satellites en même temps. Le Portugal est à deux heures en avion de Paris ou de Genève, il faudrait avoir un vrai grand mois de vacances pour pouvoir l'inclure :) Mais vous savoir aux US me fait rêver, moi aussi :D