J'avais tout bien préparé, l'état des lieux démarrait à 9 heures et nous étions arrivés presqu'ensemble devant l'immeuble. Un petit 2 pièces, un locataire agréable, le soleil qui venait de renaître après les pluies diluviennes qui avaient lavé la ville, toits brillants et gouttant encore, sols débarrassés des mégots et papiers divers, et même une place pour se garer pas trop loin.
Vérification de la boite aux lettres, on dépose nos affaires dans l'appartement qui est pile juste en face de la porte d'entrée de l'immeuble, et on part voir la cave.
Il ouvre la porte menant au sous-sols, bruit de cataracte "oh là dit-il, il y a une canalisation qui a dû lâcher" et moi je m'étonne, prévenue la veille par un résident qu'il y avait une fuite avant compteur de l'appartement, j'ai fait le nécessaire immédiatement. Non seulement le service des eaux est normalement ultra réactif, mais de là à imaginer que la fuite aurait cette force, je suis ébahie.
Nous descendons l'escalier et le bruit est impressionnant. Levant la tête pour voir d'où cela provient, nous découvrons que le coude d'une canalisation est franchement cassé, explosé, quelqu'un a dû le fracasser en déplaçant un truc, ce n'est pas possible autrement, ce coude en PVC à l'air en bon état.
Le sol est inondé, nous devons le traverser, et ces eaux usées ne sentent pas bon. Nous marchons en essayant d'éviter le plus possible les endroits trop mouillé et atteignons la cave qui est déjà entrain d'être elle aussi envahie par cette eau qui pue, de plus en plus il me semble.
Nous repartons et une dernière fois je jette un oeil, m'étonnant un peu tard de l'aspect de ces eaux usées. Du papier mouillé, des petites boules marron...
Tous les deux avons un haut le coeur en remontant les marches, réalisant d'un coup que nous venions de nous trimballer dans cette fosse septique improvisée.
Nous fonçons à l'extérieur, et frottons, frottons, frottons nos semelles sur l'herbe, le sol et le paillasson.
Marcher dans la merde et la pisse de tout un immeuble, franchement, il y a mieux pour digérer son petit déjeuner.
Vérification de la boite aux lettres, on dépose nos affaires dans l'appartement qui est pile juste en face de la porte d'entrée de l'immeuble, et on part voir la cave.
Il ouvre la porte menant au sous-sols, bruit de cataracte "oh là dit-il, il y a une canalisation qui a dû lâcher" et moi je m'étonne, prévenue la veille par un résident qu'il y avait une fuite avant compteur de l'appartement, j'ai fait le nécessaire immédiatement. Non seulement le service des eaux est normalement ultra réactif, mais de là à imaginer que la fuite aurait cette force, je suis ébahie.
Nous descendons l'escalier et le bruit est impressionnant. Levant la tête pour voir d'où cela provient, nous découvrons que le coude d'une canalisation est franchement cassé, explosé, quelqu'un a dû le fracasser en déplaçant un truc, ce n'est pas possible autrement, ce coude en PVC à l'air en bon état.
Le sol est inondé, nous devons le traverser, et ces eaux usées ne sentent pas bon. Nous marchons en essayant d'éviter le plus possible les endroits trop mouillé et atteignons la cave qui est déjà entrain d'être elle aussi envahie par cette eau qui pue, de plus en plus il me semble.
Nous repartons et une dernière fois je jette un oeil, m'étonnant un peu tard de l'aspect de ces eaux usées. Du papier mouillé, des petites boules marron...
Tous les deux avons un haut le coeur en remontant les marches, réalisant d'un coup que nous venions de nous trimballer dans cette fosse septique improvisée.
Nous fonçons à l'extérieur, et frottons, frottons, frottons nos semelles sur l'herbe, le sol et le paillasson.
Marcher dans la merde et la pisse de tout un immeuble, franchement, il y a mieux pour digérer son petit déjeuner.
5 commentaires:
Il parait que ça porte bonheur ! C'est juste pour positiver malgré tout !
Ben dis donc !
Miam, sympathique dis-donc!!
Plombier... un métier formidable !!
Bleck
Bleck oui c'est à chaque fois ce que je me dis lorsque je les envoie pour de telles interventions :)
Lucienne Bertrand, oui oui certes mais quand même, de si bon matin...
Sylvie, je préfère d'ailleurs ne plus y penser
Dr CaSo n'est ce pas :)
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