dimanche 12 avril 2015

une semaine de vacances

Nous sommes partis sous un ciel uniformément bleu dimanche matin juste après le petit déjeuner, laissant Chamade pour la première fois de sa vie, seule à la maison.
Le ciel est resté bleu jusqu'à Angers, malgré un détour assez conséquent dans les environs de Moulin, JP ayant loupé une sortie, et une presque panne d'essence qui nous a fait trembler jusqu'à l'échouage en rase campagne devant une pompe intermarché miraculeuse alors que la voiture s'essoufflait sur ses derniers cinq cent mètres possibles.

Une fois les bagages déposés à l'hôtel très cosy, simple et propre, en plein centre, nous sommes allés chez G. pour évaluer le ménage à faire avant l'état des lieux et le volume des bagages à rapporter à Annemasse.



Le ménage... De mon oeil de professionnelle des EDL, j'ai compris qu'il y aurait quelques heures de nettoyage et un besoin crucial de produits dégraissant, super super dégraissant. Le lundi de Pâques a donc été consacré presque en totalité à la remise en état de la cuisine si grasse que j'imagine l'état des artères de la coloc de G. avec effroi. Cette jeune étudiante chinoise, c'est sûr, aime la friture et n'a pas tout à fait la même notion du ménage que moi. Retournée un mois dans sa famille, elle avait laissé le réfrigérateur et le congélateur dans un état difficilement imaginable. J'ai nettoyé ce que j'ai pu, surtout les parties sensées être utilisées par tous les colocs, bien que G. se nourrisse essentiellement de pâtes à l'eau, et au resto-U.
Profitant des temps de pose nécessaires pour que les produits agissent tant la crasse était incrustée, nous sommes allés nous balader dans cette si jolie ville, déjeunant même en terrasse face au grand Théâtre.

Mardi matin, après l'état des lieux, nous sommes allés visiter la fac de G., récupérer les plantes exotiques dans sa serre, fait un rapide tour au CHU pour chercher la dernière ordonnance et nous avons repris la route, toujours sous le soleil, sans panne et sans erreur de parcours, mais coincés durant une bonne heure sur une nationale en raison de travaux, la voiture si chargée que l'on n'aurait pu ajouter une boite d'allumettes.

Mercredi nous fêtions mon anniversaire, livre, sac de dame très beau, tasses à café de Barcelone, disque de compilation des tubes de nos premières années de couple, petit gadget sifflant pour retrouver mes clefs, et champagne délicieux.

Jeudi consacré entièrement aux préparatifs du grand voyage de G., quelques bricoles encore pour compléter la valise cadeau de C., lessives. Sous l'oeil énamouré de Chamade qui bien que câlinée par une copine durant notre absence savourait la présence de son absolu.

Vendredi confection des bagages, vérification des papiers (on scanne tout ce qui est important), derniers petits achats nécessaires et Samedi départ !
Toujours sous le soleil, en avance pour ne pas risquer de louper le vol, l'aéroport St Exupéry.
Il s'est envolé à 18h15 vers Anjouan, via Amsterdam, le Kenya, Moroni.



Le soir, heureux que nos enfants voyageurs se retrouvent bientôt ensemble, nous avons grignoté les restes de nos agapes festives.

6 commentaires:

Olivier a dit…

Eh bien ! Vous ne chômez pas !

Valérie de Haute Savoie a dit…

Pas particulièrement non, je veux juste garder une trace de ma semaine de vacances loin de l'agence où je n'ai aucune envie de retourner Olivier.

Judicaelle a dit…

Je ne vous savais pas friands des grosses frayeurs ! J'ai toujours craint comme la peste la panne d'essence.
Une petite photo du très beau sac dame ?

Valérie de Haute Savoie a dit…

Oh oui moi aussi, mais je n'étais pas au volant et JP était lui dans la lune, il n'a remarqué qu'en toute dernière extrémité que nous n'avions plus un pet d'essence. Je l'ai maudis le temps que l'on trouve une pompe.

Mel a dit…

Ils étaient combien de colocs dans cet appart' ? Ils ne faisaient pas le ménage à tour de rôle ? Je trouve un peu injuste que tu t'y sois collée alors que tu n'as même pas vécu dans cet endroit !

Valérie de Haute Savoie a dit…

Mel ils étaient seulement deux. Mon G. n'est pas un foudre du ménage non plus, mais il ne cuisine pas gras comme sa petite coloc chinoise qui sort d'une famille très très aisée et n'a jamais dû mettre la main à la pâte. G. avait pensé que puisqu'il avait été noté que l'appartement était sale à son entrée, il n'était pas tenu de le rendre propre, ce qui est vrai, mais difficile pour moi en raison d'une part de mon métier, et surtout parce qu'il ne me viendrait pas à l'idée de laisser un logement sale en partant.