A une heure moins le quart il était encore allongé en travers sur le canapé, le torse sur mes genoux. Je lui grattouillais le dos en regardant Anne Sophie Lapix. Puis il s'était levé, tranquillement. Je mordais dans un petit beignet au nutella quand il est revenu en courant de la chambre.
J'ai un train à 13h15, je vais essayer de l'avoir.
Il était 13h05. Dix minutes !
J'ai sauté dans mon jean, enfilé mes bottes sans chaussette, décroché le linge que j'aurais voulu lui repasser, plié en vitesse les sweats, tee-shirts, slips pendant qu'il courait d'une pièce à l'autre pour récupérer ce qu'il avait semé durant ces deux petits jours. En courant, pendant qu'il enfilait ses baskets, je suis partie chercher la voiture, il était alors 13h09.
A 13h10 on démarrait, un feu vert, un autre puis le troisième Chance. Juste à l'angle du commissariat feu rouge il était 13h12.
Je le jetais à 13h14 devant la gare, un baiser si rapide vite vite.
Ensuite je me suis garée, en sortant j'ai vu arriver son copain en vélo, tout sourire. Ils ont juste eu le temps de monter dans la rame, le train partait.
Une dame les voyant, hilares derrière les vitres, s'est extasiée "Mais quelle chance ils ont eu, quelle chance".
En rentrant Chamade attendait derrière la porte que j'aille la coucher, déjà habituée à ces brefs passages qu'elle goûte intensément.
La photo qui illustre ce billet participe au "Photos de truc" chez Dr CaSo
J'ai un train à 13h15, je vais essayer de l'avoir.
Il était 13h05. Dix minutes !
J'ai sauté dans mon jean, enfilé mes bottes sans chaussette, décroché le linge que j'aurais voulu lui repasser, plié en vitesse les sweats, tee-shirts, slips pendant qu'il courait d'une pièce à l'autre pour récupérer ce qu'il avait semé durant ces deux petits jours. En courant, pendant qu'il enfilait ses baskets, je suis partie chercher la voiture, il était alors 13h09.
A 13h10 on démarrait, un feu vert, un autre puis le troisième Chance. Juste à l'angle du commissariat feu rouge il était 13h12.
Je le jetais à 13h14 devant la gare, un baiser si rapide vite vite.
Ensuite je me suis garée, en sortant j'ai vu arriver son copain en vélo, tout sourire. Ils ont juste eu le temps de monter dans la rame, le train partait.
Une dame les voyant, hilares derrière les vitres, s'est extasiée "Mais quelle chance ils ont eu, quelle chance".
En rentrant Chamade attendait derrière la porte que j'aille la coucher, déjà habituée à ces brefs passages qu'elle goûte intensément.
La photo qui illustre ce billet participe au "Photos de truc" chez Dr CaSo
13 commentaires:
Un instant, j'ai cru que c'était le petit garçon en photo qui devait prendre un train. Grand moment d'incertitude. J'ai fini par piger. Il a grandi entretemps, je suppose. Car c'est le même, je suppose...?
Un beignet au Nutella ! Voilà des mois que je caresse l'idée d'une petite note sur ce produit-là.. le Nutella, pas le beignet... mais je ne sais comment la trourner... en vers, peut-être ?
Te bise fort, ma Val... et aussi : merci d'être si fidèle chez moi ces derniers temps, alors que moi je ne le suis guère chez toi !
C'est du bon stress tout ça, suivi sans doute d'un petit moment de solitude.
L'étoile filante qualifie bien nos enfants devenus grands. J'adore les gants qui servent de chaussures, ça c'est un vrai truc d'enfant !
bises Valérie, un grand merci pour ton message pour notre Gab.
Mais, mais... tu as dit 2 gros mots sur ce post: beignet, et Nutella ;)
Alors elle s'habitue bien, la jolie Chamade, à ces allées et venues? Ouf :) Grosses bises à vous deux!
Est-on fidèle à un blog uniquement parce que son auteur vient nous rendre visite, Lancelot ?
Calyste, oui... à chaque fois...
Fay, je souhaite à ce petit Gabriel autant de réussite qu'en a eu G. (d'ailleurs voilà deux G. greffés du foie :))
Dr CaSo rien de vaut deux bons gros mots de ce calibre pour finir un week end
Pas facile de courir après un train avec des chaussettes comme ça ;) J'adore ton gratouillage dorsal devant Anne-Sophie Lapix, on visualise tout du début à la fin, c'est un vrai scénario de court-métrage ton billet.
Je grattouille depuis toujours le dos de mon fils, il appelait cela "ouvrir les chacras" quand il était petit :D
C'est ce qui s'appelle "prendre le train à la volée" ;o) L'essentiel c'est qu'il ai pris le temps de t'embrasser :o)
Ouh là, mon Quentin n'a pas intérêt à s'amuser à ça quand il prendra son train pour revenir de Strasbourg dans 15 jours...
Très rigolo les pieds-gants ;)
Chez nous le gratouillage c'est au niveau de la nuque, juste en remontant dans les premiers p'tits cheveux. Et ça s'appelle un "gratouillon"!! Tradition familiale du côté de leur Papa, sauf que c'est moi qui m'y colle, au moment du coucher souvent...
A la volée avec pour le copain de G. un vélo qu'il pensait avoir le temps de cadenasser pour son retour, du coup je ne sais pas si cela est passé avec le contrôleur :)
Chrisfons, Je comprends maintenant pourquoi G. veut toujours voyager léger, pour se sentir libre de sauter dans un train. Il faut dire aussi que le trajet annemasse-grenoble en train fait 4 heures (contre une heure et demi en voiture) du coup louper celui là l'aurait mené à point d'heure le soir. Ton fils chéri rentre pour les vacances ?
Ouh Pascale, le gratouillon serait aussi très largement apprécié ici !
Oui ;) 5h50 de trajet direct jusqu'à Avignon et ensuite trajet en voiture jusqu'à Nîmes.
C'est long tout de même Chrisfons, j'espère qu'il a de bons bouquins.
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