vendredi 4 décembre 2009

de la couleur...

- Ces gens là... ceux que vous venez de faire entrer au Baron Noir... c'est quoi ça ! Alors comme ça Le Baron Noir devient logement social ? Hier soir, à neuf heures, il est rentré avec un copain... j'sais pas... il est quoi lui ? Marocain, algérien ? Y m'avait bien dit M'sieur Bertrand, lorsque vous nous aviez mis un noir, y'avait déjà eu des problèmes !

- Vous n'aimez pas la couleur Monsieur Ventroz ?

- Ah non non c'est pas ça, je suis pas raciste, non non ! Mais là, vous louez à un, et le lendemain ils sont six ! C'est pas logement social ici !


Comment dire... cette porte brune que Besson vient d'entrouvrir, je crois qu'il va avoir du mal à la refermer moi !

Moi j'ai choisi... je n'y entrerai pas !

14 commentaires:

Olivier Autissier a dit…

J'ai une collègue de boulot qui, dans ce genre de circonstances, relance toujours la conversation par un " rappelez-moi la couleur ? " . J'adore !

Catherine a dit…

Signé et relayé dans Blog-It Express.

Pablo a dit…

L'expression "je suis pas raciste mais..." annonce toujours des propos racistes (je me souviendrai toujours d'un camarade d'école que j'ai rencontré quelques années après dans le bus et qui m'a dit : "je suis pas raciste, mais... les noirs devraient tous rentrer à leur pays : en Afrique !" ; il a fait l'école militaire à Saragosse, où je l'ai rencontré par hasard, encore quelques années plus tard : ça m'a fait froid dans le dos de savoir qu'il était déjà officier de l'arméé...).

FD-Labaroline a dit…

Soupir... Figure-toi que même devant moi (je suis "marron")on fait ce genre de reflexions... toujours assortie d'un "oui-mais-vous-c'est-pas-pareil".
Re-soupir...

Floh a dit…

Pablo m'enlève les mots du clavier...
Et je pense que malheureusement, il n'y a pas que Besson qui l'a entrouverte, on l'a fortement aidé à la pousser. Et je précise que je suis très loin de le défendre!
Bonne journée et bon week-end, quand même...

Morgan a dit…

Signé. Certains propos qu'on trouve sur le site du débat en question sont à vomir. Pour certains, être français semble se résumer à être un gros beauf haineux victime du reste du monde qui lui veut forcément du mal... Le seul bon côté de ce pseudo-débat, c'est qu'il met à jour un racisme latent qu'on aurait pu croire à tort disparu, il devient alors plus facile de combattre ce qui est visible que ce qui reste larvé planqué dans des mentalités trop étriquées.

Jipes a dit…

Hélas hélas la peur de l'autre est bien vivante ici comme en Helvétie ou j'officie avec d'ailleurs souvent le sentiment d'etre indésirable (voire les campagnes de dénigrement envers les frontaliers francais travaillant En Suisse francophone). C'est triste et bête à mourir il faut expliquer encore et encore et surtout faire en sorte que ces politiques qui instrumentalisent les peurs irrationneles ne soient plus aux affaires le plus vite possible !

julio a dit…

Mais d’où peu bien provenir cette maladie ? A ce point ils sont malheureux sais gents?

Madleine a dit…

Les 200 premiers signataires ont des noms qui donnent envie de signer. C'est fait avec mon homme.
Il y a aussi une autre pétition (encore une !) chez Fauvette : http://www.fauvetta.net/

Révolutionnons-nous encore un peu avant de devenir des gens mous, sans réflexion, sans imagination, ... des moutons ?!

Dr. CaSo a dit…

Je ne connais pas bien le débat qui fait rage en ce moment en France, mais je sais que la situation n'est pas meilleure en Suisse, par exemple, où les résultats des dernières votations m'ont donné envie de vomir. Pauvre monde...

Oxygene a dit…

Ce débat est une honte ! J'ai signé la pétition, bien sûr.

Moukmouk a dit…

Il y a des questions d'identités ( pour moi entre autre) mais ce ne sera jamais une identité nationale.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Il me semble que depuis que nous avons cet abomination de gouvernement, je n'ai jamais autant signé de pétition. Celle de l'hôpital est aussi signée...

Valérie de Haute Savoie a dit…

Et pour tout dire, je n'ai aucune envie d'aller faire un tour sur le site de l'ignoble besson. Je me doute qu'il doit y avoir de sales conversations de comptoir qui réjouit tant l'abominable.