Vite fait, une recette délicieuse !
A la base ce sont des endives, ou chicons pour les gens du Nord (ceux qui ont dans le cœur le soleil qui n'ont pas dehors).
Les passer rapidement sous l'eau, enlever la partie marron du tronçon, puis les couper en deux dans le sens de la longueur et les effeuiller. Une grosse quantité puisqu'à la cuisson elles réduisent de 90%.
Dans un grand faitout, mettre au fond un morceau de beurre, la valeur de 2 cuillerées à soupe environ, puis le remplir des endives effeuillées. Verser du jus de citron, la valeur d'un bon verre à moutarde et terminer par quatre à cinq cuillerées de miel.
Faire cuire à l'étouffé sur feu minimum pendant deux à trois heures, à la limite de la caramélisation.
C'est juste à mourir de bonheur !
Edit du dimanche matin :
JP a en horreur les endives, au point qu'il avait fait noter sur son dossier médical qu'il ne fallait JAMAIS JAMAIS lui proposer des endives au jambon lors de ses hospitalisations. Il a goûté dernièrement mes endives au miel, et a reconnu qu'effectivement les endives pouvaient être délicieuses.
A la base ce sont des endives, ou chicons pour les gens du Nord (ceux qui ont dans le cœur le soleil qui n'ont pas dehors).
Les passer rapidement sous l'eau, enlever la partie marron du tronçon, puis les couper en deux dans le sens de la longueur et les effeuiller. Une grosse quantité puisqu'à la cuisson elles réduisent de 90%.
Dans un grand faitout, mettre au fond un morceau de beurre, la valeur de 2 cuillerées à soupe environ, puis le remplir des endives effeuillées. Verser du jus de citron, la valeur d'un bon verre à moutarde et terminer par quatre à cinq cuillerées de miel.
Faire cuire à l'étouffé sur feu minimum pendant deux à trois heures, à la limite de la caramélisation.
C'est juste à mourir de bonheur !
Edit du dimanche matin :
JP a en horreur les endives, au point qu'il avait fait noter sur son dossier médical qu'il ne fallait JAMAIS JAMAIS lui proposer des endives au jambon lors de ses hospitalisations. Il a goûté dernièrement mes endives au miel, et a reconnu qu'effectivement les endives pouvaient être délicieuses.
14 commentaires:
Oh misère, si tu te mets à donner ce genre de recettes sur ton blog je vais prendre 20 kilos rien qu'en te lisant ;)
J'adorerais essayer cette recette, vue que j'adore les endives. Malheureusement, elles sont rares et très chères ici... peut-être que je me ferai ça comme repas de Noël :)
Tu rigoles ! C'est léger comme tout ! Je suis justement entrain d'essayer ta recette pomme de terre et patate douce mais je ne mets pas de crème, juste du bouillon... la crème juste avant les fêtes j'évite :D
Une fondue d'endives à la crème, c'est exquis aussi.
Même principe à la poêle, au beurre (avec un petit peu d'huîle pour que le beurre ne brûle pas) et avec du citron comme exhausteur de gout et donner du peps, mais tu termines avec la crème fraiche liquide et un coup de moulin à poivre.
Un petit filet de poisson frais avec ça, ça le fait bien.
Tiens, dans le même esprit, un jour il faudra que je te parle du trio de poivrons en compôtée.
Je peux en manger tous les jours, crues ou cuites, j'aime les endives ! Je n'avais jamais pensé au miel, tiens.
Je n'aime pas trop les endives non plus. :(
Marcus, oui oui donne nous ta recette de poivron, je raffole des poivrons aussi :)
ouhhh... j'en connais une qui justement rentre demain et justement mangerait bien des endives bientôt... entre le 23 et le 28 par exemple...
?
J'ai rigolé quand j'ai lu à propos des endives au jambon à l'hôpital. Vous avez des menus bien sophistiqués dans vos hôpitaux. C'est pas au Québec qu'on aurait ça!!!
Fabulous... Il se trouve que la première fois que JP est arrivé en urgence à l'hôpital, il a eu des endives au jambon. Le lendemain idem. Puis il a changé d'hôpital, et là "endives au jambon". Il exècre les endives et du coup il a demandé que cela soit noté :D
Quand j'étais gosse et que le rechignais à manger des chicons, mon père avait l'habitude de dire que je devais leur être reconnaissante car je ne serais pas née si ma mère ne lui avait pas un jour, alors qu'ils venaient de se rencontrer, cuisiné des chicons braisés (avec du beurre et rien que du beurre).
Suite...
Quelque temps plus tard, voyant sa propre maman se préparer à cuisiner des chicons, il s'est fait surprendre à lui dire : "Non tu ne dois pas faire comme cela, c'est comme cela qu'il faut faire." Ma (future) grand-mère en est restée les bras en l'air, a jeté à son fiston (qui ne s'était jamais de sa vie intéressé à la cuisine) un regard stupéfait et, tout aussitôt, lui a demandé comment "elle" s'appelait.
Nous sommes des gens du Nord, en effet. Ma père de la ville, ma mère de la campagne .
Elle a aussi bien plus tard essayé de nous faire manger des soupes de pissenlits, d'orties et de rutabagas, évidemment sans succès cette fois. Mais elle voulait nous faire comprendre comment, dans les Ardennes, durant la 2e Guerre Mondiale, lors qu'elle était petite fille, les gens devaient se nourrir.
Je me souviens avoir préparé des "chicons au gratin" et que des amis français s'étaient exclamés "Ah, c'est des endives au jambon !" ^^
Ici on aime beaucoup les endives (Et au jambon, ET braisées). Je suis sûr que ta recette va beaucoup intéresser TiNours... affaire à suivre...
Anonyme, j'adore les rutabagas, les pissenlits et les soupes aux orties :D - Que les chicons soient auréolés d'amour, c'est romantique à souhait.
Lancelot, trop souvent les endives ne sont pas assez cuites dans le gratin au jambon et du coup je trouve que cela a un goût de flotte.Dans cette recette rien de tel.
DDC, en réalité on parle de chicon depuis peu je crois, du moins en Alsace nous disons endives toujours.
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