jeudi 23 octobre 2008

ce matin

C'est juste une question d'organisation... mettre le café en route, débarrasser le lave-vaisselle, chauffer le lait, mettre en route l'ordi, sauter dans la baignoire, se doucher se shampooiner, puis boire lentement le café en surveillant l'heure et, à moins vingt, le réveiller.
Chamade est surprise, il est bien tôt pour se lever et elle manifeste son étonnement et son désir de retourner, avec son amoureux, au lit. Rapidement il se lave, toujours de bonne humeur, à jeun il ne peut se brosser les dents ni boire une gorgée d'eau. Il va être sept heures nous quittons sans bruit l'appartement, JP dort à poings fermés.
Dehors il fait nuit, nuit noire, quelques voitures, aucun piéton. Le trajet est court et nous parlons de nos rêves ; j'ai vendu des appartements, il s'est trompé dans une question de son DM. Au loin nous les voyons, silhouettes immobiles attendant devant le volet roulant baissé, mais de la lumière indique que le labo va ouvrir. Une place libre nous évite de tourner et retourner pour nous garer, et nous rejoignons les ombres quelques instants avant l'ouverture. Trois vieux messieurs nous précèdent, ils posent religieusement leurs petits flacons de pipi sur le comptoir. A la queue leu leu nous donnons nos ordonnances, celle de G. est longue à taper, puis nous nous asseyons sans un mot. Un puis deux et le troisième ressort rapidement. Donner l'heure de la dernière prise de FK, préciser le dosage, et déjà c'est fini, le petit sparadrap collé au creux du coude. Dehors il fait toujours nuit, les rares piétons se sont aventurés maintenant pour affronter le froid.
Il aura le temps encore de préparer son sac, boire un verre d'eau et se brosser les dents.
Une bonne chose de faite, pile dans les temps et juste avant les vacances.

Il ne restera plus qu'à chercher ce soir le FK pour qu'il en ait suffisamment pendant ses vacances loin de sa mère.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ta conclusion semble en dire long sur ton ressenti à la veille de ses vacances. Et me dessine un joli sourire :)

Anonyme a dit…

Petits moments, si bien évoqués.

Beo a dit…

Moi ça me dit: une routine et une machine bien rodée.

Tant que les instances médicales font pas chier: ça roule!

PS: j'ai encore du mal avec le décalage des vacances entre chez-toi, les différents cantons ici, et rien du tout au Québec, hu hu!

Anonyme a dit…

...il part si "loin" que ça....?
(je sais je sais, je suis abominablement curieux...)

Valérie de Haute Savoie a dit…

Lancelot, en Alsace seulement :)
Olivier, je me sens moi-même en vacances du coup !
Zélie, merci venant de toi c'est un vrai compliment.
Béo, une routine qui garde son charme.