dimanche 15 juillet 2007

nuit

Je me réveille le cœur affolé, il fait nuit... quelle heure ? Il me reste les dernières images de ce cauchemar si réaliste. Et je replonge dans mon sommeil et poursuit autrement ce mirage. Je raconte à mon fils cette histoire vécue lorsqu'il était petit, lui décrit par le menu le cauchemar qui m'a réveillé il y a quelques minutes. Je me réveille à nouveau...

Il y avait ce bruit, cette lumière d'apocalypse. Je regarde à travers les volets distordus, la rue est ravagée, des camions squelettes brûlent encore... personne. Les arbres, sous le souffle de l'explosion, sont projetés sur nos fenêtres et cela explique la boursoufflure que je sens sous mes mains. Ils se sont imbriqués dans les volets, imprimés. Et l'intérieur de l'appartement est en chaos. JP dort et je le réveille. G. est dans son lit de bébé mais doit avoir deux ou trois ans... c'est cela que je lui raconterais dans ma suite de rêve.

Evidemment ce rêve n'est pas gratuit, il ne m'aurait pas réveillée de la sorte, et cette sensation d'étouffer que j'ai ressenti pendant un long moment à mon réveil me rappelle un rêve fait il y a très longtemps, alors qu'à cet instant mon frère mourait réellement d'étouffement.


Il fait très beau, déjà chaud... bientôt je partirais avec G. et son cousin nous plonger dans l'océan.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Brrrr... ce genre de cauchemar (sans D) trop réel me fiche la trouille! On se demande parfois ce qui se passe dans nos têtes, hein?

Valérie de Haute Savoie a dit…

oui :D et on se découvre de vrai talent de réalisateur.