J'aime bien partir au bureau, seule au volant, pendant au moins 3/4 d'heure. La circulation est fluide, la route est belle, en fond les Alpes à peine enneigées, la nature pas vraiment hivernale. J'aime conduire, j'écoute la radio, et je trafique dans ma tête. En ce moment je suis branchée sur Couleur 3, le matin France Inter me fatigue : "sondage", interview anti-Ségolène, pro Sarko pfff, je me dis que cela va durer jusqu'en avril et j'en ai marre, vraiment marre. Au milieu du chemin je dois juste changer de fréquence pour retrouver mes suisses déjantés. Je connais maintenant cette route minute par minute. Si je suis à telle heure au mont Sion (repère du Père Noël toute l'année) je serais à temps au bureau, sinon pas grave. De toute façon je reste toujours au bureau une ou deux heures de plus, j'ai la plus belle vue que l'on peut avoir d'un bureau. Ce soir un rayon de soleil éclairait les montagnes, et un nuage survolait la ville que je surplombe.
Au début je rentrais épuisée par la route. Je m'écroulais avant de préparer le repas. Mais maintenant je réalise que ce moment seule, me permet de décompresser.
Je suis toujours accueillie par mon chat, qui se roule en miaulant- ronronnant dans l'entrée. Je jette mon sac à main et vais embrasser mon fils qui bataille sec en réseau. J'élabore vite fait un repas avec ce qui traîne au frigo, ouvre le courrier, je me démaquille devant l'ordi en attendant que JP rentre de l'agence.
Au début je rentrais épuisée par la route. Je m'écroulais avant de préparer le repas. Mais maintenant je réalise que ce moment seule, me permet de décompresser.
Je suis toujours accueillie par mon chat, qui se roule en miaulant- ronronnant dans l'entrée. Je jette mon sac à main et vais embrasser mon fils qui bataille sec en réseau. J'élabore vite fait un repas avec ce qui traîne au frigo, ouvre le courrier, je me démaquille devant l'ordi en attendant que JP rentre de l'agence.
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