Deux romans et quatre polars.
Dans ma petite bibliothèque de rue, j'ai trouvé un roman d'Anne Wiazemsky, Une poignée de gens. Ah là là comme j'ai aimé ce livre dévoré en une heure dans le bain. La Russie magnifique juste au démarrage de la révolution en 1916. Une toute jeune femme d'à peine dix huit ans épouse un prince, Wladimir Belgorodsky. Ils s'aiment, sont musiciens, vivent dans une propriété gigantesque. Une histoire romantique et tragique.
Je l'ai tant aimé que je l'ai offert à ma mère et suis allée illico acheter un autre livre d'Anne : Une année studieuse. Elle y raconte sa rencontre avec Godard. En plein début de 68. Très joliment écrit, j'ai beaucoup aimé lire cet amour débutant, bien que le caractère de Godard me déplaise presque tout du long.
Un peu par paresse, j'ai lu ensuite le dernier poche d'Harlen Coben, Six ans déjà. L'histoire est du pur Coben : Jake qui a vu l'amour de sa vie épouser Todd quelques jours après que celle ci l'ai quitté, apprend six ans après qu'elle est veuve. Malgré sa promesse de ne plus contacter Nathalie son grand amour, il va à l'enterrement de son mari et plonge dans le cauchemar. Très facile à lire, agréable et vite oublié.
Et puis ma collègue Marie m'a prêté Tokyo, thriller de Mo Hayder. Quelle découverte ! L'intrigue navigue entre la Chine - Nanking décembre 1937 - et Tokyo contemporain. Une jeune femme, érudite, vient en Chine pour rencontrer un professeur ayant en sa possession un film tourné en décembre 1937. En dire plus serait déflorer ce thriller qui tient en haleine jusqu'au bout et ne décoit pas une seconde. Onirique souvent, terrible et sanguinaire, c'est pour l'instant, le meilleur polar lu de cette année.
Je couru acheter Birdman, publié en 2000. Eh j'ai été déçue. Peut être que si je n'avais pas lu avant Tokyo, l'aurais-je trouvé meilleur que ce que j'en pense là. L'intrigue est bonne, le suspense est tenu jusqu'au bout, mais il manque la dimension onirique et dépaysante que j'aime tant chez Mankell, Indridason et évidemment dans Tokyo. C'est aussi le premier livre apparemment d'une série et celui qui l'a fait connaître. J'essaierai le deuxième tome pour conforter ou non mon impression.
Alors pour me consoler, je me suis offert le dernier Indridason, Les nuits de Reykjavik. Erlendur qui, à 28 ans, vient d'entrer dans la police et patrouille la nuit. Un clochard mort qui s'est noyé dans une mare et dans son alcoolisme, une femme qui disparaît en rentrant d'une soirée avec des collègues, et l'Islande. Lu d'une traite, c'est plus un roman qu'un polar. Du très bon Indridason.
Avec tout ça, je n'ai pas encore démarré Pas pleurer...
Dans ma petite bibliothèque de rue, j'ai trouvé un roman d'Anne Wiazemsky, Une poignée de gens. Ah là là comme j'ai aimé ce livre dévoré en une heure dans le bain. La Russie magnifique juste au démarrage de la révolution en 1916. Une toute jeune femme d'à peine dix huit ans épouse un prince, Wladimir Belgorodsky. Ils s'aiment, sont musiciens, vivent dans une propriété gigantesque. Une histoire romantique et tragique.
Je l'ai tant aimé que je l'ai offert à ma mère et suis allée illico acheter un autre livre d'Anne : Une année studieuse. Elle y raconte sa rencontre avec Godard. En plein début de 68. Très joliment écrit, j'ai beaucoup aimé lire cet amour débutant, bien que le caractère de Godard me déplaise presque tout du long.
Un peu par paresse, j'ai lu ensuite le dernier poche d'Harlen Coben, Six ans déjà. L'histoire est du pur Coben : Jake qui a vu l'amour de sa vie épouser Todd quelques jours après que celle ci l'ai quitté, apprend six ans après qu'elle est veuve. Malgré sa promesse de ne plus contacter Nathalie son grand amour, il va à l'enterrement de son mari et plonge dans le cauchemar. Très facile à lire, agréable et vite oublié.
Et puis ma collègue Marie m'a prêté Tokyo, thriller de Mo Hayder. Quelle découverte ! L'intrigue navigue entre la Chine - Nanking décembre 1937 - et Tokyo contemporain. Une jeune femme, érudite, vient en Chine pour rencontrer un professeur ayant en sa possession un film tourné en décembre 1937. En dire plus serait déflorer ce thriller qui tient en haleine jusqu'au bout et ne décoit pas une seconde. Onirique souvent, terrible et sanguinaire, c'est pour l'instant, le meilleur polar lu de cette année.
Je couru acheter Birdman, publié en 2000. Eh j'ai été déçue. Peut être que si je n'avais pas lu avant Tokyo, l'aurais-je trouvé meilleur que ce que j'en pense là. L'intrigue est bonne, le suspense est tenu jusqu'au bout, mais il manque la dimension onirique et dépaysante que j'aime tant chez Mankell, Indridason et évidemment dans Tokyo. C'est aussi le premier livre apparemment d'une série et celui qui l'a fait connaître. J'essaierai le deuxième tome pour conforter ou non mon impression.
Alors pour me consoler, je me suis offert le dernier Indridason, Les nuits de Reykjavik. Erlendur qui, à 28 ans, vient d'entrer dans la police et patrouille la nuit. Un clochard mort qui s'est noyé dans une mare et dans son alcoolisme, une femme qui disparaît en rentrant d'une soirée avec des collègues, et l'Islande. Lu d'une traite, c'est plus un roman qu'un polar. Du très bon Indridason.
Avec tout ça, je n'ai pas encore démarré Pas pleurer...