" Elle avait de grands yeux vides de chien un peu con, mais ce qui les sauvait c'est qu'ils étaient bleu azur, les jours d'été. Des lèvres légèrement entrouvertes sous l'effort, humides et d'un rose délicat, comme une nacre. A cause de sa petite taille ou de son excessive blancheur, elle avait l'air fragile. Il y avait en elle quelque chose d'exagérément féminin, de trop doux, de trop pâle, qui me donnait une furieuse envie de l'empoigner, de la secouer, de lui coller des baffes, et finalement, de la posséder. La posséder. De la baiser, quoi. Mais de taper dessus avant ".
La tranquillité d'un village de Galice est perturbée par l'arrivée d'une jeune femme à la sensualité renversante, d'autant plus attirante qu'elle est l'innocence même. Comme tous les hommes qui la croisent, Tomás est immédiatement fou d'elle. Ce qui n'est au départ qu'un simple désir charnel va se transformer peu à peu en véritable amour.
Lorsque je referme un livre, j'aime bien aller lire les avis d'autres lecteurs, simple curiosité de voir si mes émotions, mon ressenti, sont partagés. Pour ce livre, je crois que la quasi totalité des lecteurs, encensant le livre, a été plus que remuée par la fin. C'est mon cas, évidemment il n'est pas question de déflorer cela. Je peux reprendre mot pour mot une des critiques qui dit "j'ai détesté la fin". Je n'en dirai pas plus, si ce n'est qu'une fois de plus, je vous encourage fortement à lire ce roman, très sensuel, remuant, terrible.
C'est le premier livre écrit par Bénédicte Belpois, sage-femme de métier, récompensé par trois prix littéraire, et qui m'a été offert par L. à Noël.
2 commentaires:
Tu aiguises ma curiosité... Et le thème du prochain mois de mon club de lecture étant "Premier roman" je le suggèrerai.
il ne faut surtout pas s'attendre à un truc à l'eau de rose et c'est assez charnel 😄
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