Tout à l'heure nous monterons, fouler la neige et déjeuner au sommet.
Vingt trois février, il n'y a eu que quelques flocons, tombés en janvier cinq minutes, que l'on a aperçu en jetant un oeil par la grande baie vitrée du bureau, cinq minutes et depuis rien.
Au loin, de notre chambre, les Alpes dans leurs robes blanches rosissent le soir, les sommets pointent encore au dessus de l'immeuble gris qui lentement les effacent pendant que les ouvriers lui ajoutent un a un des étages.
En rentrant de l'agence, de la voie verte j'admire les Voirons blanchis par la neige alors qu'en bas ne sont qu'averses grises.
Un hiver avec des pelouses couvertes de pâquerettes, des cyclistes en short, des jardinières aux capucines encore fleuries.
Il y a quelque chose de frustrant dans ce manque de froidure. Et les matins où l'air pique le nez, que les doigts se raidissent sur le guidon, où l'on profite d'un feu rouge pour se les malaxer afin que le sang reviennent y faire un tour, se réveille ce plaisir d'une saison dont bientôt ne restera que le souvenir des pas qui crissent dans la neige glacée, du soleil éblouissant qui se réverbère sur cet ouate qui adoucit les contours.
Bien sûr arrivera le printemps, avec ces lilas qui chaque année me ravissent.
Mais l'hiver, l'hiver me manquera vraiment.
Vingt trois février, il n'y a eu que quelques flocons, tombés en janvier cinq minutes, que l'on a aperçu en jetant un oeil par la grande baie vitrée du bureau, cinq minutes et depuis rien.
Au loin, de notre chambre, les Alpes dans leurs robes blanches rosissent le soir, les sommets pointent encore au dessus de l'immeuble gris qui lentement les effacent pendant que les ouvriers lui ajoutent un a un des étages.
En rentrant de l'agence, de la voie verte j'admire les Voirons blanchis par la neige alors qu'en bas ne sont qu'averses grises.
Un hiver avec des pelouses couvertes de pâquerettes, des cyclistes en short, des jardinières aux capucines encore fleuries.
Il y a quelque chose de frustrant dans ce manque de froidure. Et les matins où l'air pique le nez, que les doigts se raidissent sur le guidon, où l'on profite d'un feu rouge pour se les malaxer afin que le sang reviennent y faire un tour, se réveille ce plaisir d'une saison dont bientôt ne restera que le souvenir des pas qui crissent dans la neige glacée, du soleil éblouissant qui se réverbère sur cet ouate qui adoucit les contours.
Bien sûr arrivera le printemps, avec ces lilas qui chaque année me ravissent.
Mais l'hiver, l'hiver me manquera vraiment.
8 commentaires:
Bon dimanche à vous et bonne balade dans la neige.
Odile
Je suis tellement d'accord : moi qui pourtant n'aime pas l'hiver, je dois dire qu'il me manque. C'est frustrant, c'est le mot.
Vous êtes invitées chez moi quand vous voulez :D
Merci Odile 😊
Aurore comme toi l'hiver n'est pas ma saison préférée, mais elle m'est indispensable 🙂
Dr CaSo c'est sûr que de voir un vrai hiver comme le tien, cela me tenterait bien 😉
Oui, cette absence d'hiver est frustrante et inquiétante, tu as raison.
Eh bien Ginou, le nôtre vient de faire son arrivée, neige et froid, du coup j'ai un peu mal à la gorge 🤧
Cette absence de neige et de froid m'inquiète, ceux-ci me manquent... Le printemps qui arrive déjà sans qu'il n'y ait vraiment eu d'hiver, c'est un peu comme de la triche. Comme de prendre un raccourci pendant une course.
Cara, oui, d'accord avec toi, les cerisiers qui fleurissent dans la grisaille, loin d'un vrai printemps que l'on attendait avec impatience, alors que là, pas d'hiver, et déjà une sorte de printemps foireux
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