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| 15-11-2011 |
Plantée dans la montagne, dominant le village d'où chaque matin nous entendons les cloches de l'angelus carillonner à peine l'aurore née. Plein Nord, humide, et si cela fait longtemps que nous ne sommes venus, certains murs dégoulinants.
Mais qu'est ce qu'on est bien dans cette maison, qui voit la famille changer, ceux qui partent, ceux qui arrivent et qui toujours l'aiment follement.
Il y a tout autour, la forêt, la nôtre, faite d'épicéas, de chênes rouges, de mélèzes et tout en haut, l'immense séquoia planté à la naissance de C.
Au printemps nous cueillons l'ail de l'ours qui tapisse tout le sol pentu et les morilles qui pointent leur nez, en été ce sont les fleurs des champs pour en faire des bouquets posés sur les larges bords des fenêtres et l'automne nous régale des cèpes, trompettes de la mort, lépiotes, reine des reinettes...
On rentre du bois pour l'hiver, on tente de limiter les souris qui elles aussi, tout comme les fouines, se sentent bien dans cette maison qui respire la sérénité.
Il y a bien ce problème d'eau qui depuis plusieurs années, souillée par l'épandage, n'est plus potable, on s'adapte, il faudra, un jour trouver une autre source, le terrain en est plein.
Mais malgré cela, je n'ai connu personne qui n'a pas été immédiatement séduite par elle, personne !
Mais qu'est ce qu'on est bien dans cette maison, qui voit la famille changer, ceux qui partent, ceux qui arrivent et qui toujours l'aiment follement.
Il y a tout autour, la forêt, la nôtre, faite d'épicéas, de chênes rouges, de mélèzes et tout en haut, l'immense séquoia planté à la naissance de C.
Au printemps nous cueillons l'ail de l'ours qui tapisse tout le sol pentu et les morilles qui pointent leur nez, en été ce sont les fleurs des champs pour en faire des bouquets posés sur les larges bords des fenêtres et l'automne nous régale des cèpes, trompettes de la mort, lépiotes, reine des reinettes...
On rentre du bois pour l'hiver, on tente de limiter les souris qui elles aussi, tout comme les fouines, se sentent bien dans cette maison qui respire la sérénité.
Il y a bien ce problème d'eau qui depuis plusieurs années, souillée par l'épandage, n'est plus potable, on s'adapte, il faudra, un jour trouver une autre source, le terrain en est plein.
Mais malgré cela, je n'ai connu personne qui n'a pas été immédiatement séduite par elle, personne !
5 commentaires:
Bel hommage qui me rend nostalgique de n'avoir pu conserver la maison familiale en Normandie, trop difficile à gérer entre 9 enfants, plus les pièces rapportées et les descendants....
Même nostalgie pour la maison de Bons, qui n'était pas à moi mais à Pierre et que sa famille a vendue après sa mort. J'aimais tant le Chablais.
Ginou, oui c'est souvent ce qui fait qu'une maison familiale soit perdue. Nous sommes quatre enfants, le cinquième repose sous un houx, près de la maison, et nous faisons tout pour que jamais des querelles nous séparent au risque de perdre cet endroit.
Calyste, alors, il faut, avant que nous quittions cette région, que tu viennes passer un week end chez nous et tu pourrais alors te balader là bas ;)
Avec grand plaisir !
Calyste, tu me contactes quand tu veux venir :) et si on est là, eh bien on t'invite !
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