mercredi 8 février 2017

renouveau

Vers cinq heures et demi, alors que le jour n'a même pas encore éclairci le ciel d'encre, le pépiement des oiseaux donnent l'espoir qu'un printemps prochain s'annonce doucement.
Et les jours où le soleil caresse la ville, dans les parcs que je traverse, sac au dos et pédalant, je souris d'entendre les cris et les rires des enfants courant sur la pelouse un peu râpée.
Sur les trottoirs les hommes laissent leurs regards suivre les jeunes filles dansantes, le pas se fait moins lourd, le regard s'élève pour regarder le ciel bleu, la vie vraiment se réveille avec le jour qui se rallonge.
Chamade assise devant la fenêtre serait bien tentée de sortir faire un tour sur le balcon, mais il fait encore un peu froid pour la chochotte, il lui suffit d'étirer son cou, d'humer l'air, pour ne pas se risquer à poser ses coussinets sur le carrelage glacé. Bientôt, bientôt, mais pour l'instant la couette est tout de même plus douillette.
Ma semaine est si tranquille que je m'ennuierais presque au bureau. Je visite des appartements, je traite des dossiers qui traînent depuis un mois sur mon bureau faute de temps, je réponds aux lettres en attente, je vais me chercher un café et prends le temps de discuter calmement des sinistres en cours. Cette parenthèse avant le gros rush de la fin du mois m'apaise, me rassure. Elle restera dans ma mémoire lorsque j'aurai à nouveau l'impression de me noyer.
Je sais maintenant qu'il y aura toujours un moment de respiration, qu'il est inutile de vouloir à tous prix partir le soir, boite mail vide et bureau impeccable.
Demain est un nouveau jour...

1 commentaire:

Dr. CaSo a dit…

Ah, ça fait du bien de t'entendre réspirer, ça m'inspire :D