lundi 22 février 2016

L'utopie ou la mort

Nous sommes arrivés devant le Ciné Actuel un peu avant dix huit heures trente. Etonnamment il y avait la queue et en jetant un oeil dans la salle, stupéfaction elle était quasi pleine. 
Au Ciné Actuel d'Annemasse ! Là où d'habitude nous sommes une petite vingtaine lorsque se ferment les portes et que le film commence.  Et les strapontins pour une fois occupés ont dû se demander ce qui leur arrivait. 
Les fauteuils sont toujours aussi inconfortables mais qu'importe, j'aurai pu tenir encore et encore pour regarder ce film qui donne enfin de l'espoir dans l'avenir.   

Qu'est ce qu'on attend pour se bouger, se révolter, construire un monde meilleur pendant que nos dirigeants consciencieusement, au nom de la sacro sainte consommation, détruisent le code du travail, l'environnement, notre futur. 

Demain devrait être projeté dans toutes les écoles pour que nos enfants découvrent qu'il existe un espoir et que la Terre mérite que l'on fasse des efforts pour la sauvegarder.

Et si vous ne l'avez pas encore vu, courez y, cela donne follement envie de se bouger !

4 commentaires:

dieudeschats a dit…

Ca me fait bien plaisir... car enfin, le succès de ce film ne veut quand même pas rien dire !!

Chantal a dit…

Ac ma plus jeune fille -21ans- je l'ai vu vendredi matin, cela donne beaucoup d'espoir de voir ces prises de conscience partout dans le monde, malheureusement peu relayées par les médias traditionnels et les politiques, nous encourageant à consommer et à ne pas nous poser de questions sur l'avenir possible et/ou souhaité.
J'ai à peu près votre âge et, dans mon enfance à la campagne en Dordogne, nous vivions très simplement, achetions très peu -en partie au camion de l'épicier passant le jeudi matin- et fabriquions très peu de déchets. Même si ma famille avait une certaine aisance, nous consommions principalement les légumes du jardin, les fruits de nos arbres, très peu de viande, très local bien sûr. Maman tricotait bcp, cousait un peu, cuisinait aussi. Peu d'achats. Nous ne partions pas en vacances, compliqué ac des bêtes et de grands jardins.
J'ai conservé des habitudes de sobriété de ce temps-là, bien qu'habitant en ville.
Pour moi, la richesse -ou une d'elles- est dans les relations, les sourires, les quelques mots échangés ac des connus ou inconnus.
Bonne semaine

Mel a dit…

J'ai convaincu mon fils (11 ans) et mon mari de m'y accompagner mercredi dernier, la salle (celle de St J.) était pleine et une ouvreuse m'a confirmé que c'était le cas à chaque projection de ce documentaire. Je l'ai trouvé très stimulant : ça donne en effet envie de s'engager, de se bouger, sans culpabilisation, simplement en montrant qu'à notre niveau, on peut faire quelque chose. Ça change des messages désespérants qui donnent envie de baisser les bras car à quoi bon ?

Valérie de Haute Savoie a dit…

Oui DDC cela me réjouit aussi et j'essaie de donner envie à mes collègues, mais il ne passe plus à Annemasse. Je suis contente de lire qu'à St Ju aussi il a eu du succès Mel :)

Chantal, c'est cet espoir dont on manque tant qui est tellement réjouissant et qui fait qu'en sortant on se sent plus puissant. Nous habitions en ville tout petits déjà, mais là aussi nous consommions moins, c'était normal à l'époque. Toutefois, lorsque nous étions vraiment petits et que mon père était encore étudiant, nous allions en fin de marché acheté à bas prix et nous ramassions les fruits et légumes traînant par terre, cela n'avait pas de connotation misérable, c'était de la débrouille. Et Maman nous habillait intégralement en cousant (très chic d'ailleurs, patron du jardin des modes :))