samedi 14 novembre 2015

Le petit chat est mort

La journée avait démarré par un message de ma collègue Marie, son père était mort à l'aube, dehors le brouillard n'avait pas encore pris son envol.
Et puis l'école avait appelé Medina, son fils malade elle lâchait son poste, avec Solène en congé il ne restait plus grand monde en gérance.
C'est à ce moment là que les téléphones sont tombés en rade, impossible d'appeler GRDF pour faire remettre le gaz à une de mes petites mamies.
La malédiction du vendredi 13 me disait Inès en faisant un vibrato d'outre tombe levant les bras mains en crochet, vaille que vaille la journée s'étirait.

A dix sept heures l'agence s'était vidée, dévalant l'escalier certaines me lançaient des BON WEEK END,  il me restait une heure, la gérance étant de facto la dernière à fermer la porte.

A peine le silence revenu, mon téléphone avait sonné. Kriss me prévenait que la petite chatte si affectueuse, celle qui venait tranquille s'étaler sur le carrelage de l'accueil, qui sautait pour que nous lui grattions la tête, notre petite chérie du quartier venait de se faire shooter à l'angle de la rue.

En sortant j'étais allée acheter deux trois trucs à grignoter et le coeur un peu triste la soirée avait démarré.
D'un oeil je regardais une série sur Léonard de Vinci, JP a moitié endormi sursautait lorsque le son montait un peu trop fort, je faisais nonchalamment défiler les tweets, remontant ma TL amusée et puis...

Il y a eu ce premier tweet, Fusillade au petit Cambodge...

5 commentaires:

Chantal a dit…

Quelle tristesse, quel malheur ! Mes pensées vont vers toutes les personnes touchées par ces attentats hier soir à Paris.
Je vous embrasse.

Catherine a dit…

Un instant j'ai eu peur que tu ais perdu Chamade. Mes petits qui sont dans le 12ème vivent tous ces évènements très mal mais heureusement pour nous toute la famille est saine et sauve, je n'ose même pas imaginer la détresse de ceux qui sont touchés par la perte d'un proche dans de telles conditions.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Oui Chantal et Catherine, la tristesse de voir ces photos qui petit à petit signent des destins brisés serrent notre coeur. Chamade a ressenti notre effroi le soir des attentats, elle miaulait comme une âme en peine, nous étions terrassés.

Mel a dit…

Je n'ai su que le samedi matin, et comme en janvier dernier, je suis à la fois dans la sidération et l'accablement. Mes amis et mes proches qui vivent à Paris et autour vont bien, je n'ose pas imaginer la douleur de ceux qui ont perdu les leurs ou été touchés directement. Je me demande quoi faire.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Mel, quoi faire si ce n'est continuer à vivre.