mardi 14 juillet 2015

Les livres un peu merdiques de juin

Parce que j'ai aimé me consacrer au bref mais si agréable passage de ma fille, j'ai déserté ce blog.

Et puis mes lectures de Juin, pour le peu que je m'en souvienne, ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. Mais, afin de ne pas racheter un livre déjà lu, je laisse ici cette note détaillant ces lectures pour une grande part, banales.

En premier, un petit livre trouvé dans ma bibliothèque de rue et que j'aurai mieux fait de laisser tranquille : Anna GAVALDA - L'échappée belle - J'imagine aussi que c'est ce que l'on aurait appelé, il y a quelques dizaines d'années "un roman de gare". Je me demande même si je ne l'avais pas déjà lu, c'est dire combien il m'aurait marqué !

Parce que j'avais simplement envie de perdre un peu mon temps, mais pas devant la télévision, j'ai acheté le dernier poche de Patricia Mac Donalds - La sœur de l'ombre - Bof bof bof ! Dès la dernière page lue je suis allée le déposer dans la petite bibliothèque de ma rue. Cela pourrait plaire ou non, mais je m'en défais sans aucun regret.

Un autre livre de cette bibliothèque : John CONNOLY - L'empreinte des amants - Ce que j'aime dans les polars c'est qu'ils soient des polars. Ici, nous avons un mélange de polar certes mais se battant contre des entités venues d'on ne sait où. Des anges déchus ou un truc dans le genre, bref j'ai lu jusqu'au bout, pensant que l'auteur retomberait sur ses pattes. Ben non. Rien de mieux qu'un VRAI polar. Si je veux lire du fantastique, je ne choisis pas un polar point !

Alors je suis repartie dans ma librairie : Gisèle CASADESUS -  Cent ans s'est passé si vite - Souvenirs égrénés comme un abécédaire, un mot, un souvenir et encore beaucoup de bonheur à voir l'avenir. Aussitôt refermé je l'ai envoyé à mes parents qui eux aussi ont encore beaucoup de projets et sont plein de vie. En lisant les pages parlant de sa foi chétienne, je me disais que les protestants sont quand même plus près de la vie que les catholiques. Plus tolérants et plus vivants que ce que j'entendais dire des parpaillots de mon enfance alsacienne.

En même temps j'avais acheté le dernier d'Arnaldur INDRIDASON - Le duel - Avant, juste avant qu'Erlendur ne démarre dans la police, voici une enquête de son mentor, la fameuse Marion que l'on retrouve régulièrement dans la série. Cela se passe durant le duel mondialement retransmis du championnat d'échec opposant Boris Spassky et Bobby Fischer. Un jeune garcon se fait assassiner dans un cinéma. Pas mal sans être enthousiasmant.

Alors, là, me suis-je dit, il faut lire un peu plus "utile", pas toujours tes trucs de flemmarde et j'ai acheté le dernier pour toujours de Bernard MARIS - Et si on aimait la France  - Il avait envoyé l'ébauche (c'est moi qui décide que c'est une ébauche après l'avoir lu) d'un livre qui aurait dû sortir en avril. Il n'a pas pu le retravailler puisqu'il a été assassiné en même temps que Charb, Cabu… C'est intéressant, mais non abouti, vraquesque, pas transportant, mais c'est mon opinion.

Bon il me restait un petit livre piqué dans ma petit bibliothèque : Samuel BENCHETRIT - Chroniques de l'asphalte 1/5 -Très vite lu, dans ma bibliothèque de rue. Cela m'a fait penser à la vie devant soi de Gary et j'ai bien aimé.

Et pour finir Elizabeth GEORGE - Le Visage de l'ennemi` - Gros pavé toujours de ma bibliothèque, gribouillé sur plusieurs page mais tout à fait lisible et dans lequel je me suis plongée avec plaisir. C'est exactement ce que j'aime dans les polars, une énigme qui n'est pas évidente et surtout un vrai roman qui me transporte ailleurs, en l'occurence la vieille Angleterre avec ces rites et ses coutûmes. Presque jusqu'au bout on ne peut imaginer qui est le meurtrier, et jusqu'au bout on ne sait comment cela va se terminer. Parfait pour les vacances.

Le mois se terminait, un autre livre en route et toujours mon Pas pleurer qui traîne à moitié lu, et que j'emporterai en vacances sur la plage...

7 commentaires:

Leeloolène a dit…

A défaut d'avoir envie de lire aucun de ces livres si tu ne les as pas aimés, j'adore absolument ton titre de billet :) :)

Valérie de Haute Savoie a dit…

Leeloolène je préfère prévenir :D pas que l'on pense tomber sur un blog littéraire :)

Calyste a dit…

Je suis allé cet a-m chez Emmaüs (ça finit par couter cher les bouquins, pour un dévoreur). Ai acheté, entre autres, deux romans historiques du fils Sardou. Le premier que j'avais lu (intrique située au Moyen-Age) m'avait emballé.

Calyste a dit…

Intrigue, désolé.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Calyste c'est marrant, j'aurais un mal fou a ouvrir un livre de sardou tant le père est éloigné de ce que j'aime. Si je le trouve dans ma petite bibliothèque je le prendrai en pensant à toi ;)

Calyste a dit…

Valérie : j'avais le même préjugé avant de lire. Rien à voir avec papa !

Valérie de Haute Savoie a dit…

Oui c'est là que l'on voit que la filiation n'est qu'une partie de son identité :)