jeudi 16 juillet 2015

et volent mes enfants

Hier un peu avant midi, s'envolait ma fille au dessus des mers, rejoignant son île loin du paradis. 

Nous l'avions retrouvée à Colmar, sous un soleil de feu, pour un week end prolongé en Alsace avant de retrouver notre douce Annemasse (eh oui, pour qui vit aux Comores, la vie ici est particulièrement agréable) plongée dans une canicule caniculaire. Une bonne semaine de ripaille, de courses en tous genres, de bavardages incessants, de photos et de rires.
Tous les quatre, avec Chamade qui ne savait plus où quémander ses caresses, passant d'une pièce à l'autre, souvenirs lointains du commencement de sa vie.

Et puis il a fallu la quitter, la vie est ainsi faite que rien si ce n'est la mort, n'est éternelle.
Il nous reste encore G., qui lui ne partira qu'aux environs du vingt août pour une autre île, la Réunion, où il poursuivra durant un an ou deux ses études marines.

Au bureau, bien qu'une toute nouvelle collègue ait déjà donné sa démission, je me suis faite entendre. Une fois la rentrée arrivée, je ferai ce que j'aime, je lâcherai enfin ces satanés états des lieux. Sachant que ma vie est en moitié occupée par ce poste, que j'ai horreur d'être mal quelque part, il fallait que je trouve les bons côtés de ce poste ou que je m'en aille au risque (à mon âge) de me retrouver "grosjeancommedevant".

Ma fille se prépare pour la suite de son voyage, dans quelques heures elle quittera Nairobi. Son frère, lui,  finira sa nuit, la décalant chaque jour un peu plus comme tout adolescent attardé qui se respecte.

Il est l'heure de reprendre mes habitudes un peu délaissées ces derniers jours, je sors mon tapis de gym, le yoga m'attend !

2 commentaires:

Calyste a dit…

La mort n'est éternelle que tant que ceux qui se souviennent de nous sont vivants. Après ?

Valérie de Haute Savoie a dit…

Après mais on s'en fou :D