Arrivée bien avant la foule des touristes au Père Lachaise, je me suis promenée dans les allées vides, le soleil illuminant les pavés dans un silence apaisant. Un chat, un seul chat a croisé ma route, quelques vieilles personnes s'occupant d'une tombe, une famille de touristes. J'ai déambulé un peu plus de deux heures, m'arrêtant pour lire les épitaphes, caressant certaines pierres, nettoyant quelques couronnes de fleurs en céramique.
Et puis un lointain brouhaha a signalé l'arrivée de la foule, je suis ressortie boulevard Ménilmontant, Paris entre temps était tout à fait réveillé.
Je me réveille tôt, très très tôt, pestant contre mon horloge interne qui refuse de prendre des vacances, mais cela me permet de marcher dans des rues où seuls les balayeurs sont levés.
Alors je marche, je marche encore et encore, mes pieds explosés d'ampoules, et le soir, mon relevé de compteur affiche des kilomètres jamais égalé depuis que je trimbale mon bracelet Up.
Hier... 20 kilomètres !
5 commentaires:
Moi j'aime pas trop trainer tout seul au père Lachaise. Ca m'a toujours foutu la trouille les cimetières.
Sauf celui où est enterré mon père mais c'est pas parreil lui je le connais ;)
Tiens, ma soeur m'a dit la même chose hier. Au contraire, cela m'apaise, mais je n'aime que les cimetières anciens, et si possible peu fréquentés :)
Dis donc tu as changé de n° de téléphone ?
Je garde un souvenir très apaisant d'une flânerie au crépuscule dans le cimetière d'Argentière, où seul un chat nous a accompagné de tombe en tombe...
Un de mes endroits préférés de Paris. Pour moi, rien de triste. Je me sens bien dans ce lieu.
Judicaelle, j'aimerai aussi visiter le cimetière des animaux, j'y ai pensé en croisant le chat là bas et ton mot me le rappelle ;)
Calyste, cela ne m'étonne pas de toi, nous avons la même nostalgie romantique de ces instants paisibles hors du temps.
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