jeudi 16 janvier 2014

Au revoir là-haut.

Le livre était sur mon bureau depuis Novembre, tranquillement adossé à une petite pile d'autres livres en attente d'être choisi. Je me l'étais gardé pour les vacances de Noël, Noël était passé le livre toujours fermé. Et puis, dimanche, silence dans la maison, un chat qui rode, un café crème chaud, j'ai fait couler un bain et ouvert le livre.

Je ne l'ai plus quitté, trouvant à chaque instant de liberté le bonheur de le retrouver.

Tout à la fin du livre Pierre Lemaître donne le nom des auteurs qui l'ont inspiré, curieusement Zola n'y figure pas, alors que cette fresque magnifique m'a fait penser à celle des Rougon-Macquart. J'ai retrouvé ma fougue de toute jeune fille, plongée des heures durant dans le ventre de Paris, le Bonheur des Dames et autre Germinal.

L'histoire est terrible, haletante, terriblement triste aussi. Si vivante.

Le livre refermé, je resterai longtemps encore, passante éplorée, sur le trottoir Boulevard Raspail.


7 commentaires:

Hermione a dit…

Je l'ai lu aussi avec grand plaisir. J'adore les gros livres, je n'ai pas été déçue. Ce livre et triste mais drôle aussi par moments, l'écriture est pleine d'images. Je crois que Lemaitre a fait d'autres livres, il faut que je les lise.

Calyste a dit…

On m'en a dit le plus grand bien et j'ai failli l'acheter l'autre jour. Mais comme j'ai des provisions, je vais attendre qu'il sorte en poche.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Hermione, drôle pas franchement, mais une sorte de gaieté oui. Il est formidablement vivant surtout :-

Calyste Ah quel dommage que nous n'habitions pas plus près, le lire dans la belle édition est aussi un plaisir.

Anonyme a dit…

Moi qui ai de la peine à me plonger dans un livre en ce moment, j'ai comme toi lu celui-ci d'un trait. Un vrai régal.

Valérie de Haute Savoie a dit…

C'est vrai que l'on a du mal à le quitter ce bouquin, et je remercie le Goncourt qui m'a permis de découvrir ce bouquin. Il me semble d'ailleurs que j'ai déjà lu des polars de cet auteur.

Gisèle a dit…

Je ne lis qu'aujourd'hui votre post sur ce livre que j'ai beaucoup aimé: c'est drôle, moi aussi je me suis fait la remarque que Zola aurait pu l'écrire, à cause du style.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Ah Gisèle, contente de voir que je ne suis pas la seule à avoir retrouvé Zola :)