Ce neuf janvier là il faisait froid, si froid que les trottoirs étaient gelés, que le brouillard voilait la ville encore assoupie par les festivités passées.
Je me souviens de tout, je me souviens de presque rien.
Vingt ans, vingt ans que des parents ont perdu un enfant, vingt ans que le mien, grâce à eux, vit.
Je me souviens de tout, je me souviens de presque rien.
Vingt ans, vingt ans que des parents ont perdu un enfant, vingt ans que le mien, grâce à eux, vit.
Merci, vraiment Merci !
Photo prise fin décembre 1992
12 commentaires:
Pensées doublement émues.
Un signe amical Valérie en ce début d'année (que je te souhaite parfaite dans tous les domaines).
Il y a des anniversaires qui ont une saveur particulière : en voici un !
Je t'embrasse très fort et ... à bientôt ?
Merci Sacrip'Anne et Madleine de vous être associées à cet anniversaire si particulier et si important pour nous.
Vingt ans déjà !
Bon anniversaire de re-naissance à G. !
cet anniversaire comme une (re)naissance : je comprends que tu t'en souviennes chaque année, tu en connais tellement la préciosité... douces pensées
Mel renaissance est vraiment le terme le plus près de ce que l'on a vécu, la nuit de sa greffe nous étions fébrile et heureux comme lors des premières contractions.
Laurence, jusqu'à la fin de mes jours, le neuf janvier sera l'occasion pour moi d'envoyer une pensée de gratitude infini à ces parents qui eux vivaient un enfer.
Ces lignes me font l'effet d'un uppercut. Quelle force !
PPN la force c'est G. qui l'a depuis toujours et qui nous l'a transmise.
Je ne trouve pas de mots pour exprimer ce que je ressens... Enfin si! Chair de poule!
Et encore Pascal, tu n'as pas vu le beau garçon qu'il est :D
Merveilleux témoignage.
Merci Isabelle, que ces pensées positives aillent apaiser les parents de l'enfant dont on fête un anniversaire bien plus douloureux.
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