Lentement nous avons déambulé entre les tombes, au dessus de la mer, cherchant Georges et rencontrant Jean et Paul. Le soleil et la brise, les mouettes et le parfum des cyprès plongeant dans le ciel si haut. Au loin des bateaux semblaient figés éternellement.
Nous étions seuls, des mouettes au dessus aboyaient. Un tout petit chat, ébouriffé et gris souris, tentait de passer inaperçu, se cachant entre deux tombes ombragées. Lentement, faisant crisser le gravier blanc, nous avons longuement cherché Georges...
Qui, nous l'avons appris à la sortie, dormait un peu plus loin,au cimetière de Py.
J'aime les cimetières, je m'y sens bien, pleine de compassion et de tendresse. Je lis un à un les noms gravés, je les chuchote, certains me font sourire, d'autres me serrent le cœur.
En saluant Jean Vilar, sont remontés à ma mémoire des souvenirs de coulisses, d'odeurs poussiéreuses et pleine de vie, de loges un peu sombres. Ces instants si particulier d'une salle encore vide, où la scène résonne et l'on se sent maître du monde.
Et puis, comme chaque fois, je me suis émerveillée de la finesse des fleurs de porcelaine.
Posées pour l'éternité, et toujours si pleines de charme et de vie.
Ce matin, je pense à Luce, à sa fille.
Qui, nous l'avons appris à la sortie, dormait un peu plus loin,au cimetière de Py.
J'aime les cimetières, je m'y sens bien, pleine de compassion et de tendresse. Je lis un à un les noms gravés, je les chuchote, certains me font sourire, d'autres me serrent le cœur.
En saluant Jean Vilar, sont remontés à ma mémoire des souvenirs de coulisses, d'odeurs poussiéreuses et pleine de vie, de loges un peu sombres. Ces instants si particulier d'une salle encore vide, où la scène résonne et l'on se sent maître du monde.
Et puis, comme chaque fois, je me suis émerveillée de la finesse des fleurs de porcelaine.
Posées pour l'éternité, et toujours si pleines de charme et de vie.
Ce matin, je pense à Luce, à sa fille.
8 commentaires:
Pas mieux.
je ne connais pas Sète mais j'ai bien envie de la découvrir!
Sans les connaître physiquement, je pense à elles et leur chagrin, à lui qui est parti.
J'aime aussi déambuler dans les cimetières, lire les noms, regarder les plaques... J'aime l'idée que mon père soit dans un village où le cimetière est tout à côté d'un pré dans lequel broute une petite biquette...
Moi aussi je penses à elles. C'est dur.
J'ai vécu à Sète dans mes jeunes années. On croit souvent que Brassens est au cimetière de la mer à cause, je pense de "Supplique pour être enterré sur la plage de Sète". En fait, il est au cimetière Le Py qu'on appelle aussi "le cimetière des pauvres". Les deux ne manquent pas de charme ...
Pas le moral ce soir...Pensées très tristes
Cette mort si brutale, alors que les derniers messages parlaient de mieux, de médecine qui enfin faisait reculer cet affreux cancer qui s'en prenait au cerveau, qui détruisait les poumons source de vie, alors que Luce allait avoir deux jours à elle pour reprendre des forces, j'avoue que cela m'a flanquée par terre.
Je n'ai pas dormi de la nuit après avoir lu le tweet de Maitre Eolas annonçant le décès de François Granger. J'étais si triste, bien que n'ayant jamais rencontré ni Luce ni François.
Je me souviens de cet été lorsque nous nous étions retrouvés entre Blogueurs, ceux qui le connaissaient étaient bouleversés de le savoir si malade, et depuis je crois bien que tous ceux qui le connaissaient voulaient croire à un miracle, le dernier examen nous avait légèrement rassuré, cette mort 5 jours après a été un coup de poignard suffoquant.
Cette balade au cimetière des marins de Sète, très beau comme la ville marie madeleine, il faut aller voir, cette balade donc était ma façon de dire au revoir à ce François qui par quelques mots gentils un jour sur la toile, m'avait instantanément fait prendre la dimension de sa bonté innée.
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