mardi 17 avril 2012

Des îles encore

Elle me parle des Comores...

Et j'imagine déjà les hordes dangereuses la kidnappant pour l'emmener au fond de déserts impraticables.
- Tu en penses quoi ?
Voyons voyons, que dire... J'en pense que si elle était tranquillement installée dans notre bon pays la France, à quelques heures de chez moi, dans un appartement aux murs colorés, à boire un petit thé, je serais plus sereine c'est sûr !

Mais c'est sa vie, c'est elle qui la choisit.

Je me souviens du jour où elle m'a parlé de Rodrigues, de cette angoisse qui m'avait saisie, l'impression qu'elle allait disparaître à jamais, le cœur serré...
Et puis, cette journée grise, pleine de pluie, sous la table un moineau volant des miettes tombées du sandwich d'un voyageurs en partance, elle s'était envolée vers son île de lumière.

Il me faut juste un peu de temps, mais je sais que son choix sera le bon, comme toujours.

9 commentaires:

Sacrip'Anne a dit…

Ben oui, puisque ça sera le sien. :)

Des tas de bisous d'encouragement (pour endurer les choix de C, mais aussi pour la journée à passer)

Valérie de Haute Savoie a dit…

Sacrip'Anne, je suis de tout cœur avec toi et ton papa <3

Pablo a dit…

Mais ça te fait voir du pays, à toi ! ;-) Et puis, les Comores, ça sonne exotique, non ? Au fait, c'est où, les Comores ? Ah, oui, je vois (merci google maps)... et j'apprends même (merci wikipédia) que la moitié fait partie du DOM de Mayotte et donc de notre bonne vieille France... ! :-)

PascalR a dit…

tu vas savoir changer la petite horloge dans la colonne de droite ? ;o)

Dr. CaSo a dit…

Une fois que le virus des explorations est attrapé, difficile de s'en défaire, je sais de quoi je parle ;) Courage à toi et bonne continuation à elle :)

Sandrine a dit…

Je te lis et j'imagine mes parents avec les mêmes réflexions... Merci de nous laisser voler...

Valérie de Haute Savoie a dit…

Tous comptes faits, elle semble abandonner l'idée de continuer quelques années sur une île encore plus isolée que celle qu'elle devrait quitter en fin d'année.

Pablo, mon frère qui travaille en partenariat avec les Comores ne semble pas tout à fait enthousiaste que sa nièce y aille, le climat politique semble assez instable. Ce n'est pas l'idée de la voir repartir pour un tour loin de nous qui me chagrine, mais plus le danger de tomber à un endroit risqué. Pour ce qui est de se balader grâce à nos enfants je ne suis pas contre du tout !

PascalR Dis donc,tu me prends pour une brêle ?? Je sais boire le champagne sans renverser mon verre moi :D

Dr CaSo alors là c'est sûr, je l'imagine mal se mémériser dans un bled perdu de France qui plus est :D

Sandrine, on ne fait pas des enfants pour les garder au chaud dans nos poches ;o)

laurence a dit…

euh les comorres ça craint non ? (ouille ouille tapez pas je l'dirai plus)... bon de toutes façons 1/ on n'a pas le choix 2/ on ne s'y fera pas vraiment car loin c'est loin, quoi ! bon vent à ton hirondelle et prépare tes bagages !

Valérie de Haute Savoie a dit…

laurence oui un peu, je crois que c'est pour cela qu'elle ne donne pas suite.