Il fait noir, nuit noire, et dehors les voitures sont blanches, couvertes de givre qu'il faudra gratter avant de partir.
Depuis un mois je suis seule à assumer deux postes, presque seule puisque mes collègues petit à petit apprennent à me décharger de quelques tâches, mais j'ai une certaine jouissance à devoir me surpasser et laisser le soir un bureau propre, urgences toutes traitées. Jamais les dossiers n'ont été si peu en attente, je traite au jour le jour les départs, négocie au plus juste les travaux à retenir sur le dépôt de garantie, mets un point d'honneur à faire des états des lieux rapides mais précis. Et souvent je suspends le temps, respirant lentement, les yeux dans le vague, loin du stress, quelques secondes, pour ré attaquer de plus belle. J'ai trouvé le truc, il me suffit d'être toute entière à ce que je fais dans l'instant, toute entière même quelques secondes, c'est tellement moins épuisant et nettement plus efficace.
Hier, alors que la nuit allait bientôt tomber, je suis allée m'offrir la mandoline de mes rêves. Une vraie et belle mandoline pour préparer des juliennes ou des belles chips de poire qui me mettent depuis tant de temps l'eau à la bouche lorsque je lis le blog de Dr CaSo. Vite j'ai pelé quelques pommes du jardin d'Alsace, belles tranches rondes et fines que j'ai laissé fondre doucement pendant que je terminais le polar haletant commencé le matin dans le bain. Sur mes pommes fondues, j'ai posé les boudins noirs aux oignons, puis j'ai passé ma mandoline sous l'eau, me réjouissant déjà du lendemain, des recettes plein la tête.
Je suis retournée lire Cette nuit là de Linwood Barclay, que je ne peux que conseiller si l'on aime le vrai suspens. Et tiens, puisque je parle livre, celui de Delphine de Vigan aussi m'a plu au point d'avoir du mal à le lâcher ne serait ce que quelques secondes. Il va bien falloir un de ces quatre finir au moins un des trois livres commencés il y a des mois et qui encombrent mon bureau sans que j'ai le courage de m'y mettre.
Depuis un mois je suis seule à assumer deux postes, presque seule puisque mes collègues petit à petit apprennent à me décharger de quelques tâches, mais j'ai une certaine jouissance à devoir me surpasser et laisser le soir un bureau propre, urgences toutes traitées. Jamais les dossiers n'ont été si peu en attente, je traite au jour le jour les départs, négocie au plus juste les travaux à retenir sur le dépôt de garantie, mets un point d'honneur à faire des états des lieux rapides mais précis. Et souvent je suspends le temps, respirant lentement, les yeux dans le vague, loin du stress, quelques secondes, pour ré attaquer de plus belle. J'ai trouvé le truc, il me suffit d'être toute entière à ce que je fais dans l'instant, toute entière même quelques secondes, c'est tellement moins épuisant et nettement plus efficace.
Hier, alors que la nuit allait bientôt tomber, je suis allée m'offrir la mandoline de mes rêves. Une vraie et belle mandoline pour préparer des juliennes ou des belles chips de poire qui me mettent depuis tant de temps l'eau à la bouche lorsque je lis le blog de Dr CaSo. Vite j'ai pelé quelques pommes du jardin d'Alsace, belles tranches rondes et fines que j'ai laissé fondre doucement pendant que je terminais le polar haletant commencé le matin dans le bain. Sur mes pommes fondues, j'ai posé les boudins noirs aux oignons, puis j'ai passé ma mandoline sous l'eau, me réjouissant déjà du lendemain, des recettes plein la tête.
Je suis retournée lire Cette nuit là de Linwood Barclay, que je ne peux que conseiller si l'on aime le vrai suspens. Et tiens, puisque je parle livre, celui de Delphine de Vigan aussi m'a plu au point d'avoir du mal à le lâcher ne serait ce que quelques secondes. Il va bien falloir un de ces quatre finir au moins un des trois livres commencés il y a des mois et qui encombrent mon bureau sans que j'ai le courage de m'y mettre.
16 commentaires:
'tention les doigts ! (avec la mandoline)
J'ai cru un moment que tu t'étais mise à la musique.....
Huhuhuh, chouette, je me réjouis de voir tes futures recettes avec la mandoline :) Je me sens fière d'être une influence si positive dans ta vie ;)
Perso, j'ignorais ce qu'était une mandoline, enfin en cuisine ...
Le Jonathan Coe, il est bien ? Je l'ai eu plusieurs fois entre les mains sans me décider à l'acheter. Pourtant la trilogie Bienvenue au Club et la suite, j'avais beaucoup aimé.
Comme Catherine, quand j'ai lu mandoline j'ai tout de suite pensé à l'instrument de musique ! Et la description de tes pommes fondues/fondantes met l'eau à la bouche. Pour les trois ouvrages en souffrance, tu dirais quoi ? Pas aussi haletants que ceux qui leur sont passés devant ?
Et bravo pour ta capacité à vivre au présent. Comment fais-tu pour maintenir cela tout au long de la journée ?
C'est ça : être toute entière dans ce que tu fais, ça permet d'y être à fond. J'aime aussi les journées efficaces comme cela où je ferme la crèche avec le sentiment d'y avoir bien travaillé... Quand à la mandoline elle fait partie de mes ustensiles préférés depuis longtemps déjà... En effet, attentions aux doigts !
Hermione il y à poussoir sur lequel tu piques tes légumes pour ne pas risquer de te couper les doigts.
Catherine, j'ai plus de plaisir avec cette mandoline là :D
Dr CaSo le blog ouvert puis la mandoline... le chat je l'avais avant mais tout de même c'est vrai, une très bonne influence !
PPN J'ai du mal à le lire, je n'accroche pas du tout et pourtant régulièrement je le reprends, je ne sais pas pourquoi.
Mel, Pour les trois bouquins je dirais qu'ils ne correspondent pas à ce que j'ai envie de lire en ce moment. Mais il faudrait que je fasse l'effort d'aller un peu plus loing peut être, quoique la grande maison j'en suis à la page 91.
Et pour ce qui est de vivre au présent, je me force constamment, dès que je dérape je fais tout pour me remettre sur les rails du jour.
Nadya, nous écrivions en même temps nos commentaires :D
La mandoline est une sorte de miracle pour magnifier les légumes non ?
Il va falloir que je tente ta méthode au travail... en classe je me retrouve à régler des problèmes de direction, dans mon bureau je pense à ma classe et je suis fatiguée de sauter ainsi du coq à l'âne!
Anne, pour cela je fais comme si c'était la seule chose que j'avais à faire sans avenir en quelque sorte.
Moi aussi j'ai cru à de la musique! Hum, je crois que je n'ai pas de mandoline moi non plus.
Je vais mettre dans ma liste de souhaits (avec un gros chien loup, une maison en pierre et un dressing de rêve) lol
Ca sera plus facile à trouver que le reste je pense.
Moi aussi, j'ai besoin de ces petites minutes rien qu'à moi, au moins une fois pas jour.
Plus facile oui Marloute et tu verras le plaisir que l'on a à faire des légumes rafinés.
Calyste, là il s'agit de quelques secondes pour repondre le souffle, mais le soir c'est impératif, quelques minutes pour me poser et pouvoir profiter pleinement de ma détente.
Quand je suis en cours c'est une espèce de pilote automatique qui s'enclenche : je suis en plein dedans et jamais, jamais ailleurs, jamais je ne pense à autre chose, sauf lorsqu'ils sont en devoir surveillé. Mais j'ai l'impression que c'est plus facile pour un prof, à cause de la façon dont le travail est agencé !
En revanche, quand je corrige des copies, je papillonne énormément... CQFD...
C'est vrai qu'à la fin de ta note on sort un peu épaté ! Je t'imagine dans ton bain en train de lire ton roman à suspense, préparer des chips de poires avec la julienne, tout en racontant ça sur ton blog avec ta troisième main, et en caressant Chamade avec la quatrième ! Valérie Vichnou ! :)
Lancelot, ces courts instants sont bénéfiques et justement me permettent de rester réellement présente.
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