A 13h30 nous foulions enfin le sol de Rodrigues.
La veille j'avais travaillé jusqu'à dix-huit heures, fini de remplir les valises à midi sous l'œil inquiet de Chamade, et laissé les dernières instructions à G. avant de sauter dans la voiture.
Voilà !
A part l'escale à Maurice où nous nous sommes fait délester des deux bouteilles de Whisky achetées en duty free sous le prétexte fallacieux qu'elles faisaient plus de 100ml (la bonne blague), tout s'était très bien passé. L'avion dans lequel nous avons passé les 13 ou 14 heures de vol n'était pas celui prévu au départ, plus petit certes, mais tout de même côté hublot. Une heure de retard et un hublot qu'il a fallu occulter dès le décollage. Pourquoi ? Aucune idée ! Ce n'est qu'une fois le soleil levé et bien levé que nous avons eu le droit, enfin, d'ouvrir le volet et de contempler, tout en dégustant notre petit déjeuner, la mer de nuage tapissant l'horizon.
A Maurice donc, nous avons fait en courant derrière une hôtesse, le tour de l'aéroport pour revenir à notre point de départ. Pourquoi ? Aucune idée ! Mais les haut-parleurs braillant nos deux noms, alors que nous trottions valise à la main dans les longs couloirs sans explication, nous menaçant de laisser l'avion pour Rodrigues partir sans nous, ont légèrement accentué notre fatigue.
Enfin, le front contre le hublot, dans le petit avion à hélices qui nous avait attendus, nous avons pu savourer la vue paradisiaque juste avant d'atterrir sur ce qui serait durant quinze jours, notre paradis. Un lagon bleu-vert, entouré d'une barre mousseuse de vagues brisées par la barrière de corail.
Le soleil, la mer, et notre fille dorée qui d'un sourire paisible a effacé notre fatigue et notre stress.
Les vacances pouvaient commencer !
La veille j'avais travaillé jusqu'à dix-huit heures, fini de remplir les valises à midi sous l'œil inquiet de Chamade, et laissé les dernières instructions à G. avant de sauter dans la voiture.
Voilà !
A part l'escale à Maurice où nous nous sommes fait délester des deux bouteilles de Whisky achetées en duty free sous le prétexte fallacieux qu'elles faisaient plus de 100ml (la bonne blague), tout s'était très bien passé. L'avion dans lequel nous avons passé les 13 ou 14 heures de vol n'était pas celui prévu au départ, plus petit certes, mais tout de même côté hublot. Une heure de retard et un hublot qu'il a fallu occulter dès le décollage. Pourquoi ? Aucune idée ! Ce n'est qu'une fois le soleil levé et bien levé que nous avons eu le droit, enfin, d'ouvrir le volet et de contempler, tout en dégustant notre petit déjeuner, la mer de nuage tapissant l'horizon.
A Maurice donc, nous avons fait en courant derrière une hôtesse, le tour de l'aéroport pour revenir à notre point de départ. Pourquoi ? Aucune idée ! Mais les haut-parleurs braillant nos deux noms, alors que nous trottions valise à la main dans les longs couloirs sans explication, nous menaçant de laisser l'avion pour Rodrigues partir sans nous, ont légèrement accentué notre fatigue.
Enfin, le front contre le hublot, dans le petit avion à hélices qui nous avait attendus, nous avons pu savourer la vue paradisiaque juste avant d'atterrir sur ce qui serait durant quinze jours, notre paradis. Un lagon bleu-vert, entouré d'une barre mousseuse de vagues brisées par la barrière de corail.
Le soleil, la mer, et notre fille dorée qui d'un sourire paisible a effacé notre fatigue et notre stress.
Les vacances pouvaient commencer !
15 commentaires:
Ca c'est sûr qu'une pareille vision, et retrouver votre fille a dû vous redonner d'un coup une énergie incroyable :)
Hâte de lire la suite de tes récits ;)
J'ai attendu ton retour avec impatience car je savais alors que débuterais mon voyage virtuel au soleil grâve à ton récit.......
Déjà je sens presque les rayons chaud du soleil...
La prochaine fois, prenez le bateau pour y aller, ce sera moins stressant ! Comment ça, un peu long ? ;-)
Heureusement qu'il fait un soleil d'été ici, sinon je me laisserais aller à une mesquine jalousie. Oui, même avec la course dans l'aéroport !
Elle doit être belle miss C. blonde et dorée. Elle fait des ravages dans les coeurs là-bas ? :)
pfff, et mon toubib qui veut absolument me faire prendre du soleil pour enfin régler mon prob de vitamine D (et moi aussi, raz le bol des coups de barre qui te tombe sur la gueule par surprise...!). vais voir si ton billet me fais de l'effet ;-)
Les Mauriciens sont des gens bien étranges. Et le voyage en bateau un peu long oui.
:)
Quel voyage!! Et moi qui trouve que d'aller depuis l'Alberta jusqu'en Suisse c'est déjà interminable et crevant!! Pfiou, heureusement que plein de bonnes choses vous attendaient à l'arrivée :) (c'est le retour qui est plus dur dans ces cas-là!)
Floh, oui la revoir nous a fait vraiment plaisir :o)
Lili, je pense que je vais raconter la semaine prochaine, je repars pour Pâques en Alsace et ce matin j'ai ramé une heure pour pondre un truc impubliable...
DDC, oui certes, mais il faudra que je prévois quelques semaines en plus alors.
Anne, j'avoue que cela m'a aidé au retour. J'ai un souvenir de retour de Guadeloupe sous la presque neige en Mai douloureux.
Madeleine, Ô qui oui !
Gilsoub, là bas, même en Hiver, tu aurais ton comptant de soleil et surtout de zénitude absolue !
Hervé, des Mauriciens je n'ai vu que les douaniers, il m'est donc difficile de m'en faire une idée, mais les Rodriguais sont de très belles personnes vraiment.
Dr CaSo, mais combien de temps mets
tu pour faire ce voyage ? Il me semble que c'est aussi interminable non ?
Ca fait un petit peu comme dans un jeu éprouvant ! "Série d'épreuves à franchir avant d'atteindre le Paradis" !
Bon, l'essentiel c'est d'y être. Et l'Ange ? Elle allait bien ? je saute à la note suivante...
Lancelot, un tout petit parcours d'obstacles qui rend encore meilleure l'arrivée.
wow wow wow je n'ai rien suivi de tout cela moi! J'ai des années lumières de retard et j'ai envie de soleil, de plage, de farniente maintenant! L'idée de la petite île...
PascalR juste quinze jours :o) J'avoue que l'idée d'une toute petite île est à creuser !
Comme tu racontes bien, j'y étais avec toi...
Isabelle, c'est sans doute plus facile aussi pour toi puisque tu connais non ?
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