Nous étions donc arrivés ! Un peu hébétés par ce long voyage, nous nous étions laissés conduire vers un taxi dont le chauffeur souriant nous attendait sous un laurier rose fleuri. C. avait pris les choses en main, nous irions d'abord chez elle et ensuite on verrait.
Le taxi avait serpenté le long du lagon, traversant une forêt d'eucalyptus, effleurant de son toit les bananiers, freinant pour laisser traverser quelques chiens nonchalants. C. et moi face à face bavardions, JP finissait sans doute sa nuit. Il faisait chaud malgré l'air qui s'engouffrait par les vitres ouvertes. Cela sentait bon.
Il avait encore fallu sortir les lourdes valises, les rouler jusqu'à l'intérieur de l'appartement, nous vautrer dans le canapé et souffler.
Tout en sirotant un verre d'eau bien froide, en nage, nous avions regardé notre fille essayant l'un après l'autre les vêtements que j'avais choisis durant les semaines précédant notre voyage. Des robes, des robes, encore des robes et quelques paires de sandales. Elle virevoltait, lentement nous reprenions des forces.
Vers seize heures elle sonna la fin de la récréation, nous allions maintenant partir à la découverte de son petit caillou posé sur l'Océan Indien et surtout, prendre possession de la voiture qu'une de ses amies acceptait de nous louer le temps de ses vacances insulaires.
Il nous fallait encore descendre la longue route des Tamarins pour attraper le bus.
En route !
Le taxi avait serpenté le long du lagon, traversant une forêt d'eucalyptus, effleurant de son toit les bananiers, freinant pour laisser traverser quelques chiens nonchalants. C. et moi face à face bavardions, JP finissait sans doute sa nuit. Il faisait chaud malgré l'air qui s'engouffrait par les vitres ouvertes. Cela sentait bon.
Il avait encore fallu sortir les lourdes valises, les rouler jusqu'à l'intérieur de l'appartement, nous vautrer dans le canapé et souffler.
Tout en sirotant un verre d'eau bien froide, en nage, nous avions regardé notre fille essayant l'un après l'autre les vêtements que j'avais choisis durant les semaines précédant notre voyage. Des robes, des robes, encore des robes et quelques paires de sandales. Elle virevoltait, lentement nous reprenions des forces.
Vers seize heures elle sonna la fin de la récréation, nous allions maintenant partir à la découverte de son petit caillou posé sur l'Océan Indien et surtout, prendre possession de la voiture qu'une de ses amies acceptait de nous louer le temps de ses vacances insulaires.
Il nous fallait encore descendre la longue route des Tamarins pour attraper le bus.
En route !
9 commentaires:
On s'y croirait, tu racontes ça très joliment et j'ai envie de dire "et alors, après...?"
Au fait, bonne fête Valérie :)
Ah, si tu reprends le fil de ton récit à partir de maintenant, comme moi je repars demain, je vais encore prendre du retard dans mes lectures... c'est terrible !
Tant pis, je me débrouillerai bien pour rattraper au retour. Je te fais plein de bises, et j'attends de savoir ce qui s'est passé après le bus. ;)
Et... bonne fête, donc, ma toute belle.
Merci Hermione.
Lancelot, je suis très lente en ce moment, tu risques fort de ne pas avoir grand chose à lire à ton retour :D Mais ma parole, tu es toujours en vadrouille toi.
La suite la suite !
Si mon com passe, parce que hier ça ne marchait pas du tout !
Tout ça a un air si exotique :)
Le grand suspens est : les valises seront-elles plus légères en partant, malgré ce déchargement ? ;-))
Mel elle arrive, mais là j'avoue qu'il m'a fallu le week end entier pour nettoyer, ranger, repasser (trucs pénibles entre tous mais qui du coup rend le réveil bien plus agréable et moins poussiéreux).
Dr CaSo très effectivement, exotique et magnifique
DDC hélas oui !
C'est tellement excitant de découvrir un nouveau territoire
Jipes, je te sors une fois de plus de l'espace temporel créé par blogger.
Oui comme tu le dis dans ce commentaire fantôme, découvrir un nouveau pays est plus qu'excitant, c'est une respiration nécessaire pour sortir de nos petites certitudes.
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